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Les réseaux sociaux sont désormais incontournables pour toute organisation : se faire connaître, attirer l’attention du public sur un problème environnemental, sensibiliser ou mobiliser : ils sont bien souvent la porte d’entrée à l’engagement des citoyens. 

Cette formation a été conçue pour vous transmettre les bonnes pratiques à adopter pour avoir de l’impact sur les réseaux sociaux.

Cette formation a été dispensée par  Isabel Lledo, chargée de communication de FNE Ile-de-France. 

Retrouvez ci-dessous les documents de la formation : (cliquez dessus)

 

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2024 NE BAISSONS PAS LES BRAS ! 

L’année commence mal ! L’environnement est sacrifié sur l’autel de l’agriculture productiviste. L’Europe revoit ses objectifs à la baisse pour la sortie des pesticides. 

La guerre en Ukraine entre dans sa troisième année. Celle en Palestine s’enfonce dans l’horreur… L’année commence même très mal, mais nous ne baisserons pas les bras pour autant. Les associations de défense de l’environnement qui se battent en Ile-de-France sont au cœur du système. C’est dans notre Région « capitale » que s’élaborent, souvent, les politiques publiques qui façonnent notre environnement. 

C’est là que se concentrent nombre de nuisances et d’inégalités, là aussi que s’expérimentent de nouvelles formes de gouvernance. Nous y participons activement afin de faire entendre la voix des citoyens et de trouver des solutions concertées avec tous les acteurs du territoire. Nous forgeons également de nouveaux outils tels que nos cartes de paysages afin de peser sur l’aménagement du territoire. Nos prises de parole sont attendues, notre fédération se renforce. 

Liaison est un atout de taille pour faire connaître nos positions et rendre compte de nos combats. C’est un rendez-vous régulier qui nous permet de faire le point. Le dossier de ce numéro est consacré aux biodéchets, il pointe l’importance de ce gisement et les manquements à l’obligation de collecte qui devait être généralisée en janvier 2024. Comme toujours, au fil des pages, nos fédérations départementales racontent leurs combats, lancent des alertes. 

Alors que nous nous préparons à fêter nos cinquante ans, le 14 mai prochain, nous sommes plus déterminés que jamais à faire entendre la voix de la société civile organisée. 

Souhaitons que nos mobilisations se traduisent également dans les urnes lors des élections européennes de juin prochain.

 

Sommaire
 

4 CRISE AGRICOLE La transition agroécologique grande perdante

5 HAUTS-DE-SEINE À Chaville, un pacte pour un urbanisme de dialogue 

6 HAUTS-DE-SEINE La cour de cassation met fin à une procédure «bâillon»

7 VAL D’OISE Une rocade routière inutile au détriment du climat et de la santé 

8 YVELINES A104 Bis, un projet anachronique

9 ESSONNE Les enjeux de la chute d’une compétence et d’une tradition industrielle

10 ESSONNE Le tram T7 va enfin pouvoir arriver à la gare de Juvisy 

11 SEINE-ET-MARNE Une colline de déchets toxiques à la place d’une réhabilitation environnementale

12-16 Dossier Pourquoi trier les biodéchets ? 

17 DÉCHETS Carrière de Guitrancourt un remblaiement problématique 

18 DÉCHETS Condamnation spectaculaire d’in trafic international de déchets

19 AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE L’avenir de la Région se joue aujourd’hui 

19 EAU 2024 sera-t-elle l’année du grenelle de l’eau ?

20-21 AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE CPER Mobilités : des petits pas en avant, des pas d’éléphant blanc en arrière

22-23 POLLUTION Un quatrième plan pour l’air en 2024

À lire

24 Mesure contre nature et Exploiter les vivants

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Le document présente les revendications de France Nature Environnement Île-de-France à intégrer dans le Schéma Régional des Carrières (SRC). Il met en avant l’importance de préserver le patrimoine naturel et les fonctions écologiques du territoire, conformément à la Loi Climat et Résilience d’août 2021. Nous insistons sur la nécessité de prendre en compte la multifonctionnalité des sols dans tous les projets d’infrastructures, y compris les carrières, et de réduire l’utilisation du béton, en ligne avec la loi sur la lutte contre le gaspillage et l’économie circulaire.

Qu’est ce qu’un Schéma Régional des Carrières ? 

Un SRC est un document élaboré par les autorités régionales ou locales dans le but de planifier et de gérer l’exploitation des carrières sur leur territoire. Ces schémas définissent les zones où les activités d’extraction de matériaux comme le sable, le gravier, la pierre, etc., peuvent être autorisées, ainsi que les conditions d’exploitation et les mesures de protection de l’environnement qui doivent être respectées. C’est avant tout un document de planification de l’activité d’extraction des minéraux. 

L’avis de FNE Ile-de-France (avis entier à télécharger)

Nous plaidons pour une meilleure prise en compte des enjeux liés au climat et à la santé, en intégrant l’analyse du cycle de vie des carrières et en prenant en compte l’impact carbone des projets. Nous insistons sur l’importance de l’approche multicritère de l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) pour évaluer les alternatives et appelons à une meilleure considération de la séquestration du carbone par les sols et les forêts dans les projets de carrière.

Aussi, nous demandons une approche plus globale et équilibrée dans la gestion des carrières, qui prend en compte les aspects environnementaux, climatiques et sanitaires de manière plus rigoureuse et exhaustive. Ainsi, de nombreux points (explicités en profondeur dans le document téléchargeable) méritent d’être améliorés et portés dans le cadre de ce Schéma Régional des Carrières : 

  • Assurer une gestion durable des ressources minérales 
  • Préserver le patrimoine naturel et les fonctionnalités écologiques du territoire 
  • Concilier les activités humaines des territoires et l’exploitation des carrières 
  • Assurer la mise en œuvre, l’évaluation et le suivi du SRC

 

Pour aller plus loin : 

Le schéma régional des carrières | DRIEAT Île-de-France 

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Lucy est inspectrice de l’environnement pour l’Office français de la biodiversité. Chaque jour elle protège les espèces animales en danger : surveillance et intervention, sauvetage des animaux et perquisition, mise en liberté dans leur milieu naturel.

Suivez son enquête sur un trafic de chardonnerets élégants dans la bande dessinée «Lucy au secours des oiseaux sauvages» par Estelle Vidard et Sylvain Savoia, parue dans Images doc (n°419, Novembre 2023).

 

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Le jeudi 29 février 2024 FNE Ile-de-France a organisé une conférence-débat sur le thème « Tri et valorisation des biodéchets : freins et leviers » à l’Académie du climat en présence de plusieurs acteurs de la chaîne des biodéchets. 

Depuis le 1er janvier 2024, les collectivités ont l’obligation de proposer à leurs habitants un système de collecte des biodéchets afin d’une part, de procéder à leur valorisation et d’autre part, de se mettre en conformité avec les objectifs européens de collecte des biodéchets. 
 

Les biodéchets, qu’est-ce que c’est ? 

Les biodéchets, également appelés déchets organiques, regroupent plusieurs types de déchets définis à l’article L. 541-1-1 du code de l’environnement dont : 
 

  • Les déchets de jardins et de parcs (dits déchets « verts »)

  • Les déchets alimentaires (des ménages, des bureaux, des restaurants, du commerce de gros, des cantines, des traiteurs ou des magasins de vente au détail ainsi que les déchets comparables provenant des usines de transformation de denrées alimentaires)

C’est sur les déchets alimentaires des ménages et assimilés (petits restaurants, petits commerces par opposition aux gros producteurs) qu’a porté la conférence car ils représentent une part significative de nos déchets (environ 1/3 de nos poubelles) et parce que ce sont eux qui sont visés par l’obligation de collecte mise en place en 2024. Aujourd’hui on estime à environ 1 million de tonnes, le nombre de déchets alimentaires des ménages et assimilés à collecter en Ile-de-France, or nous n’en captons qu’environ 15 000 tonnes aujourd’hui. Ce type de biodéchets constitue pourtant, par la possibilité de retour au sol qu’il offre, une ressource importante pour le compostage et la méthanisation.

 

Des solutions existent et ont été expérimentées : 

  • Depuis 2010, la ville de Paris s’est dotée d’un plan compost qui a permis de financer des composteurs individuels et collectifs pour les Parisiennes et les Parisiens. Aujourd’hui, Paris compte près de 1000 composteurs collectifs. Il y a, dans le 14ème arrondissement par exemple, une soixantaine de composteurs dans des lieux publics. 

  • De plus, la ville de Paris a également expérimenté la mise en place de points d’apports volontaires dans les différents quartiers de la ville et sur les marchés depuis 2020 avant de les généraliser début 2024. 

  • Enfin, la ville de Paris a souhaité collecter l’ensemble de la production de ses propres déchets alimentaires et a mis en place un système de collecte depuis 2018 pour les plus gros producteurs qu’elle a généralisé début 2024 pour collecter tous les producteurs. 

  • Un autre exemple de réussite de la collecte des déchets alimentaires a été réalisé par Plaine Commune en Seine-Saint-Denis car depuis le 11 janvier 2024 la totalité des déchets alimentaires des cantines du territoire est collectée

  • Pour sa part toujours en Seine-Saint-Denis Est-Ensemble, qui n’a pas pu être présent au colloque, a mis en place depuis longtemps le compostage collectif, et depuis le 1er janvier la collecte en point d’apport volontaire et la collecte en porte à porte avec l’entreprise Moulinot comme prestataire, également impliqué en méthanisation

Là où des solutions ont été testées, le bilan est plutôt positif car le geste de tri est bien réalisé. Cependant, pour envisager une généralisation de ces dispositifs, des freins persistent. 
 

Les défis liés à la généralisation de la collecte des déchets alimentaires : 

  • L’un des enjeux majeurs est l’impréparation de beaucoup de collectivités au 1er janvier, pour une « obligation sans contrainte », est aussi une lacune majeure pour une pratique jugée pourtant nécessaire à la transition écologique.

  • La sensibilisation : sensibiliser la population sur l’intérêt de trier ses déchets, notamment alimentaires est un chantier permanent. Discuter avec les citoyens et citoyennes du pourquoi et comment trier est nécessaire afin de développer une habitude du geste de tri. Plusieurs acteurs associatifs tels que PikPik Environnement ou le Réseau Compost Citoyen sont activement engagés sur ces questions de sensibilisation et forment des référents et référentes sur ces enjeux mais peinent à mesurer l’impact de leurs actions. 

  • La morphologie du territoire : La généralisation de la collecte des déchets alimentaires des ménages fait face à la diversité des territoires ce qui nécessite d’adapter les solutions de tri à chaque situation. Selon qu’une zone est rurale, pavillonnaire ou très densément urbanisée en habitat collectif, les solutions à mettre en œuvre ne sont pas toujours les mêmes. A titre d’exemple, le SIREDOM a mis en place un système de collecte des déchets alimentaires expérimental en Essonne afin de vérifier si le système mis en place fonctionnait aussi bien dans les zones pavillonnaires, habitat dense ou zones rurales. 

Si vous avez manqué notre événement et que vous souhaitez le regarder en différé vous pouvez retrouver l’intégralité du replay sur notre chaine Youtube à ce lien

Cliquez sur le lien pour consulter les documents de la formation :

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L’avis du public sur les projets d’aménagement n’est malheureusement pas toujours suivi par les autorités publiques et cela peut engendrer un sentiment de frustration. Néanmoins, la consultation du public reste primordiale et permet quand même de peser sur les décisions des autorités publiques. Il est donc important de rester mobilisé. Au cours de cette formation nous vous proposerons donc des outils pour encourager la participation du grand public dans les consultations, concertations et enquêtes publiques.

Cette formation a été dispensée par Céline Guichard de la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement, de l’Aménagement et des Transports et Nathalie Durand de la Commission Nationale du Débat Public. 


Retrouvez ci-dessous les documents de la formation : 

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Le Plan Climat-Air-Énergie Territorial (PCAET) est un outil de planification qui permet à une collectivité ou intercommunalité de réaliser la transition énergétique et écologique de son territoire en mobilisant l’ensemble des acteurs. FNE Ile-de-France et AXA Prévention publient un guide pratique pour les accompagner.

Un PCAET pourquoi ?

Ces 20 dernières années, la fréquence des phénomènes climatiques extrêmes a été multipliée par 4. Désormais, les deux tiers des 36000 communes françaises sont exposés à au moins un risque naturel. C’est dans ce contexte que le PCAET se révèle être un outil fondamental pour préparer sa commune et ses habitants aux conséquences du changement climatique. Les élus doivent intégrer dans leurs décisions des objectifs pour :

▶ Adapter le territoire afin de protéger les citoyens. Exemple : végétaliser pour faire face aux vagues de chaleur, désimperméabiliser les sols pour permettre aux eaux de pluies de s’infiltrer et ainsi limiter les inondations…

▶ Atténuer les émissions de gaz à effet de serre de la commune. Exemple : réaliser des économies d’énergie, privilégier l’agriculture locale pour limiter le transport de marchandises…

En France, les canicules des étés 2022 et 2023 ont donné lieu à des incendies de forêts d’une ampleur inédite sur l’ensemble du territoire. Ces épisodes vont se multiplier à mesure que l’on approche de 2050. Chacune des 35 000 communes de France connaîtra une évolution de son climat et l’augmentation de risques : inondations, submersions, canicules, sécheresses, incendies, mais aussi retraits-gonflements des argiles, grêles…

Dès lors, les collectivités ont un double rôle à jouer : 

▶ Contribuer à l’atténuation du changement climatique, pour limiter au maximum ses impacts ;

▶ Adapter leur territoire au changement climatique.

L’objectif est d’apporter une aide concrète pour les élus débordés et souvent peu formés aux enjeux précis de la transition écologique. Les Plans Climat Air Energie Territoires (PCAET), permettent de territorialiser la mise en œuvre des politiques utiles pour le climat, l’énergie, l’environnement et la santé. La publication d’un PCAET est l’occasion pour la collectivité de planifier précisément ses actions pour améliorer à la fois son empreinte carbone, mais aussi la qualité de l’air et la santé environnementale des habitants. Ce document transversal, unique en son genre, permet de mobiliser tous les acteurs de proximité. Ainsi, les PCAET ont vocation à être des documents stratégiques de transformation. 

Un PCAET c’est quoi ? 

Un Plan Climat-Air-Énergie Territorial (PCAET) est un projet de transition énergétique et écologique élaboré à l’échelle intercommunale ou d’une métropole qui a pour objectifs :

▶ L’atténuation des émissions de GES du territoire, afin de lutter contre le changement climatique ;

▶ L’adaptation du territoire aux effets du changement climatique, afin d’en diminuer les impacts économiques, sociaux et sanitaires ;

▶ L’amélioration de la qualité de l’air, afin de préserver la santé des habitants du territoire.

Un PCEAT pour qui ?

Tout établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, soit les intercommunalités de plus de 20 000 habitants, est soumis à l’obligation de mettre en place un PCAET telle que visée à l’article L.229-26 du Code de l’environnement. Toutefois, les intercommunalités plus petites sont encouragées à mettre en place un PCAET pour leur territoire, on parle alors de «PCAET volontaire».

 

PCAET
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Retrouvez le guide conçu par AXA Prévention avec le soutien de France Nature Environnement Île-de-France. Il a pour objectifs d’éclairer les collectivités sur les avantages du PCAET et de simplifier son élaboration.

Sommaire

1. Un PCAET, pourquoi ?

2. Un PCAET, c’est quoi ?

3. Un PCAET, pour qui ?

4. Un PCAET pas à pas :

  • Constituer un leadership formé et engagé 
  • Prévoir un budget dédié 
  • Déterminer l’équipe de pilotage 
  • Mobiliser les acteurs et engager la concertation 
  • Etablir le diagnostic territorial 
  • Définir la stratégie 
  • Construire le programme d’actions 
  • Mettre en œuvre le plan d’actions et son
  • dispositif de suivi 
  • Evaluer 

5. Calendrier en bref 

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Les enjeux du 7ème PAR Nitrates incluent la préservation de la ressource en eau potable, la protection des écosystèmes, et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Malheureusement, malgré six plans régionaux précédents, la qualité des eaux en termes de teneur en nitrates n’a pas connu d’amélioration significative. Sur les dernières années, il y a même une dégradation importante des eaux superficielles et une dégradation sur une partie des eaux souterraines, justifiant une remise en question du projet actuel.

FNE Ile-de-France souligne la nécessité d’estimer scientifiquement l’impact des mesures proposées, critiquant l’absence d’appui sur des modèles scientifiques pour évaluer leur efficacité. Ainsi, de nombreux points (explicités en profondeur dans le document téléchargeable) méritent d’être améliorés et portés dans le cadre de ce 7ème PAR Nitrates : 

  • Estimer scientifiquement l’impact des mesures proposées.
  • Renforcer le suivi des niveaux d’azote dans le sol.
  • Améliorer la gestion de l’épandage des fertilisants azotés.
  • Mesurer spécifiquement les Zones d’Action Renforcées.
  • Expérimenter des approches à l’échelle des systèmes de production agricole.

Il semble ainsi essentiel pour nous d’adopter un 7ème programme d’actions régional (7ème PAR « Nitrates ») ambitieux et effectivement mis en œuvre en Île-de-France afin d’améliorer la qualité de l’eau potable et de réduire efficacement l’utilisation des nitrates d’origine agricole. Ce nouveau PAR Nitrates doit respecter le principe de non-régression environnementale.

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POUR DES FORÊTS VIVANTES

En ce début d’année 2024, le bureau et toute l’équipe de FNE Ile-de-France vous présente ses meilleurs vœux pour vous et pour tous vos projets. Cependant le devenir des forêts franciliennes nous préoccupe tous. Nos forêts souffrent du réchauffement climatique. Les sécheresses à répétition les fragilisent, les maladies et la surexploitation les mettent à genoux. En 2022, les forêts du Grand Est ont émis plus de carbone qu’elles n’en ont capté ! L’alerte est très sérieuse Il fallait faire le point avec l’ensemble des acteurs et élaborer des propositions. C’est ce que nous avons fait le 8 juin 2023 lors d’un colloque à l’Académie du climat. Nous en avons publié les actes et rédigé un projet de manifeste qui occupe le cahier central de ce numéro de Liaison. À partir d’un constat partagé, nous avons listé des propositions qui font consensus, mais aussi d’autres qui restent en débat. Ce projet de manifeste est un point d’étape, la base à partir de laquelle nous réfléchissons à des solutions pertinentes pour sauvegarder nos forêts. Ce n’est pas simple, toutes les forêts d’Ile-de-France ne se ressemblent pas. Elles ont des statuts et des fonctions différentes. 67 % de nos forêts sont des forêts privées, celles qui sont en zone urbaine dense ne peuvent pas être traitées comme les autres… Cette complexité demande que l’on prête attention au contexte, que l’on identifie les menaces, que l’on analyse les conflits d’usages. Au plus près du terrain, nos associations sont particulièrement bien placées pour le faire et pour coélaborer les politiques publiques nécessaires. Dans ce numéro spécial, nous partageons constats et propositions. Nous devons un grand merci à toute l’équipe, salariés et bénévoles, qui anime notre fédération FNE Ile-de-France. C’est grâce à l’investissement de chacune et de chacun que notre mouvement peut contribuer à la transition. Nous dédions à tous les touches de poésie qui émaillent ce numéro.

« NOUS HABITONS LA FORÊT OUBLIÉE, ELLE BRUISSE DE NOTRE PRÉSENCE. NOUS L’ADMIRONS. ELLE NOUS NOURRIT. POUR CELA, NOUS VOUDRIONS LA PRÉSERVER, MAINTENIR SA CAPACITÉ À NOUS FAIRE VIVRE. »
Rémi Caritey, cueilleur de graines d’arbres, La Forêt heureuse - 2020

Sommaire

I. CONNAITRE NOS FORÊTS

4 Chiffres clés de la forêt et du bois en Île-de-France

5 L’inventaire forestier national de l’IGN        

6 Des forêts en continuité avec la Picardie (Val-d’Oise)

7 Fontainebleau Forêt ou massif forestier ? (Seine-et-Marne)

8 Bois de Vincennes moratoire sur les coupes (Paris)

II. LA VIE DES FORÊTS

9 Le trésor fragile des sols forestiers

10-11 Biodiversité forestière une richesse à préserver

12 Préserver les boisements anciens le CEN Île-de-France à l’œuvre

13 Cartovégétation : préserver les continuités écologiques

III. GESTION DES FORÊTS

14-15  Panorama de la gestion de la forêt francilienne

16 Un modèle de gestion sylvicole fondé sur la nature

17-20 Dossier Vers un manifeste Pour des forêts vivantes en Île-de-France

21 Gestion de la forêt essonnienne (Essonne)

22 Forêt de protection l’arbre qui cache la forêt

V. MENACES SUR LES FORÊTS

23 Trois dangers

24-25 Les forêts et les sécheresses en Île-de-France

26 Conflits en forêt Coupes et surfréquentation (Essonne)

27 Fontainebleau Une forêt sous pression

28 Lisières forestières menacées (Yvelines)

29 Forêt de l’Hautil en danger (Yvelines)

30 Risques sur les forêts périurbaines (Seine-Saint-Denis)

31 Le massif de Fontainebleau face aux changements climatiques (Seine-et-Marne)

32 Forêt de Meudon un chantier de bénévoles (Hauts-de-Seine)

33 Pour une gestion équilibrée des forêts domaniales (Hauts-de-Seine)

34 Des écosystèmes en déclin

35 Il était une fois…L’insurrection des forêts

À lire

36 Forêt de Meudon, Biodiversité et exploitation, quel avenir ? de Chaville Environnement 

36 Les fiches forestières, mieux connaître la forêt et résoudre les conflits d’usage

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Le nouveau Schéma directeur de la Région Ile-de-France Environnemental, arrêté le 12 juillet 2023 par le Conseil régional, est soumis à enquête publique. Celle-ci sera ouverte du 1er février au 16 mars 2024, pour une durée de 45 jours consécutifs.

Dans le cadre de la révision du schéma directeur de la Région Île-de-France (SDRIF-E), FNE Ile-de-France se mobilise pour que ce document cadre d’aménagement soit véritablement respectueux de l’environnement. Après plusieurs contributions tel que notre livre blanc, FNE Ile-de-France a rédigé une contribution à l’enquête publique. 

Cette contribution propose des ajouts, modifications, et précisions des orientations réglementaires actuelles pour démontrer qu’atteindre cet objectif est réalisable en lle-de-France, préservant la biodiversité et visant le ZAN en 2050, tout en répondant aux besoins actuels et futurs des franciliens et franciliennes.

Voir la Tribune dans Le monde

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Qu’est-ce que le SDRIF-E ?

Le schéma directeur de la région Île-de-France environnemental (SDRIF-E) est un document qui réglemente l’utilisation du sol et la protection de l’environnement en Île-de-France. Il déterminera l’aménagement du territoire pour les 12 millions de Franciliens d’ici à 2040.

Ce document occupe une place particulière dans le développement de la région Île-de-France. Il est élaboré avec l’État et, depuis la réforme territoriale ayant conduit à la création de la métropole du Grand Paris et des établissements publics territoriaux (EPT), il n’est plus directement opposable aux plans locaux d’urbanisme (PLU) ou plans locaux d’urbanisme intercommunaux (PLUi). Il oriente néanmoins fortement la destination générale des sols, les espaces naturels, la planification des infrastructures de transports et de quelques grands équipements structurants.

La révision du SDRIF-E s’inscrit dans un contexte particulier visant à prendre en compte les enjeux liés à la transition écologique et à la lutte contre le réchauffement climatique, le nouveau cadre législatif visant à stopper l’artificialisation nette et la révision du plan de déplacement urbain de l’Île-de France qui deviendra prochainement le plan des mobilités d’Île-de-France.

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