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Dans le cadre de la planification et de l’aménagement du territoire national pour les prochaines décennies, le gouvernement a annoncé la mise en consultation publique du projet d’arrêté relatif à la mutualisation nationale de la consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers des projets d’envergure nationale ou européenne (PENE) d’intérêt général majeur. Cette consultation a lieu depuis le 12 avril 2024 et s’achèvera le 2 mai prochain, pour une durée de 3 semaines au total seulement. Le temps accordé au public pour s’exprimer est bien trop restreint compte tenu de l’importance des enjeux environnementaux, économiques et sociaux qui sous-tendent ces projets de grande ampleur. L’existence de deux listes permet certes de distinguer l’avancée de la conception de ces projets, néanmoins nous nous opposons à ce que les projets actuellement en phase d’études préliminaires figurent dans les annexes, leur mention pouvant être interprétée comme une forme de “pré-validation” de ces projets. 

L’esprit de la loi “Climat et résilience” d’août 2021 qui consacre l’objectif Zéro Artificialisation Nette est bien de ralentir notre consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers tout en sachant que la France est le pays européen qui bétonne le plus frénétiquement son territoire. L’artificialisation remet en cause les services écosystémiques que le sol nous rend quotidiennement, que ce soit l’absorption de carbone, la régulation du climat, l’amélioration de la qualité de l’eau et de l’air ou la réduction des pollutions. L’artificialisation condamne la vie et le développement de multiples espèces faunistiques et floristiques terrestres. L’artificialisation accroît la vulnérabilité de nos territoires aux catastrophes naturelles et notre dépendance alimentaire : en 70 ans, la France a perdu 12 millions d’hectares de terres agricoles. Il est primordial en ce sens d’aménager et de planifier le territoire national en connaissance de cause et en respectant le principe de sobriété foncière. Or, selon le projet d’arrêté soumis à consultation ce-jour, les PENE menacent près de 12 500 hectares d’ENAF sur l’ensemble du territoire français, alors même que certains d’entre eux ne répondent à aucun besoin apparent de la population. Il est plus qu’urgent de cesser le recours intempestif à l’artificialisation, pour le bien être de tous !

Des objectifs « clairement en deçà des enjeux environnementaux »

Par ailleurs, il est précisé que cette enveloppe d’artificialisation prévue pour les PENE ne sera pas décomptée et s’ajoute au contraire aux enveloppes régionales.  Dans le cadre de la révision du SDRIF-E, n’ayant pas de trajectoire ZAN imposée par la loi, le Conseil Régional de la région Île-de-France semble opter aujourd’hui pour une réduction de seulement 20% d’artificialisation d’ENAF par décennie, en comptant les PENE franciliens. Cet objectif clairement en deçà des enjeux environnementaux, sera probablement rehaussé à 45 ou 50% si les PENE franciliens ne sont finalement pas décomptés sans que cela n’entraîne une réelle réduction d’hectares artificialisés sur la trajectoire régionale par rapport à ce qui était prévu initialement. Ce fait est d’autant plus inacceptable que la région francilienne est celle qui à ce jour, urbanise le plus son territoire proportionnellement à sa surface. Malgré tout, le présent projet d’arrêté prévoit l’implantation de 39 projets d’envergure nationale ou européenne au sein de la région francilienne, dont 18 inscrits en annexe 1 et 21 en annexe 2. Tous ces projets entraîneraient l’artificialisation d’un total de 905 hectares supplémentaires en Île-de-France, région qui, comme montré précédemment, souffre tout particulièrement des effets de l’urbanisation intensive qui a eu lieu ces dernières décennies. Il faut impérativement revoir la pertinence des PENE prévus en Île-de-France compte tenu de sa situation particulière et de l’urgence de préserver les espaces naturels, agricoles et forestiers franciliens. 

Et des projets vraisemblablement injustifiés ou contraire à la transition environnementale

Tout d’abord, le projet d’arrêté fait état de 7 projets d’établissements pénitentiaires. L’Île-de-France concentre déjà 17 établissements de ce type, pour la plupart délabrés. Ces projets sont actuellement justifiés par la surpopulation des structures déjà existantes. Or, c’était déjà le cas de précédents projets du même type qui tentaient de répondre au même enjeu et qui attestent désormais d’une certitude : la création de nouvelles places de prison ne résout pas le problème de surpopulation au sein des établissements pénitentiaires. De nouveau, ces 7 projets condamneraient des espaces naturels, agricoles et forestiers abritant une biodiversité particulièrement riche et impossible à compenser. Par exemple, le projet de la prison de Noiseau, une maison d’arrêt de 800 places, est prévu sur une aire constituée de terres agricoles bordées par des cours d’eau et une forêt domaniale classée, constituant une vaste zone humide où vivent de nombreuses espèces protégées. Pour toutes ces raisons, la construction de projets d’établissements pénitentiaires semble parfaitement injustifiée en comparaison des bienfaits apportés par la préservation des ENAF alors épargnés

De plus, le projet d’arrêté consacre la construction du réseau de transport public du Grand Paris, un projet dont le tracé de certaines lignes est soit injustifié, soit particulièrement destructeur d’espaces naturels. Par exemple, une partie de la ligne 18 du Grand Paris Express a été requalifiée au sol alors même qu’un tel aménagement traverserait un corridor écologique, créant du mitage. De même, le tracé actuel de la ligne 17 traverse le Triangle de Gonesse et prévoit une gare en plein milieu des champs agricoles : non seulement cela condamnerait des dizaines d’hectares de terres fertiles, mais cela ne répondrait à aucun besoin de mobilité apparent. Cette gare ne justifierait que la construction de nouveaux projets immobiliers sur le Triangle de Gonesse, ce qui est parfaitement inacceptable ! 

Il est urgent de revoir la gestion actuelle du foncier, hors d’âge

En outre, les Opérations d’intérêt national (OINcréés par l’Etat il y a plus de 40 ans pour le développement des «villes nouvelles» en grande couronne de l’Ile-de-France comme celle de Sénart ou Val d’Europe, constituent par leur définition même un obstacle à la mise en œuvre de l’objectif de zéro artificialisation nette. Elles reposent en effet sur une préemption ancienne du foncier agricole par les Établissements publics d’aménagement en charge des programmes d’urbanisation et d’activités, sur la base de Zones d’activités concertées (ZAC). Fixées il y a longtemps, elles continuent à s’imposer au développement des villes concernées, sans remise à jour et sans tenir compte de l’évolution actuelle de l’équilibre précaire, habitat/activités/transports qui les caractérisent. La politique des OIN ne devrait donc pas être intégrée sans préalable dans l’ensemble des projets d’intérêt national ou européen en débat. Il n’est pas acceptable que de tels dispositifs d’urbanisation d’exception, datant d’un demi-siècle soient dispensés de l’effort de sobriété foncière qui s’impose aujourd’hui.

Pour toutes ces raisons, nous demandons à ce que les projets susmentionnés soient abandonnés et que la réalisation de tous les autres PENE prévu en Île-de-France soit conditionnés à la protection effective des espaces naturels, agricoles et forestiers et de la biodiversité

Pour approfondir le sujet : Ensemble contre la bétonisation : 39 projets menacent nos sols en Île-de-France ! | FNE Île-de-France (fne-idf.fr)

Carte verte Région Ile de France Projets de bétonisation des terres d'Ile de France
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Commentaire de FNE IDF à la consultation concernant la liste des projets d’envergure nationale ou européenne (PENE

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Le projet de décret soumis à la présente consultation a pour objet de modifier les dispositions du code de l’environnement relatives aux schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) afin de prévoir davantage d’agilité dans les procédures d’élaboration et de révision des schémas et dans le fonctionnement des commissions locales de l’eau (CLE).  Il modifie également certaines dispositions du code de l’urbanisme afin de garantir l’opérationnalité des schémas, notamment en améliorant leur intégration dans les outils d’aménagement des territoires.

La consultation publique s’est tenue du 28 mars 2024 au 24 avril 2024.

Contribution à la consultation publique de FNE Ile-de-France

Le SAGE, un outil de planification locale de l’eau

Le schéma d’aménagement et de gestion de l’eau (SAGE) est un outil de planification, institué par la loi sur l’eau de 1992, visant la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau.

Déclinaison du SDAGE à une échelle plus locale, il vise à concilier la satisfaction et le développement des différents usages (eau potable, industrie, agriculture, …) et la protection des milieux aquatiques, en tenant compte des spécificités d’un territoire. Délimité selon des critères naturels, il concerne un bassin versant hydrographique ou une nappe. Il repose sur une démarche volontaire de concertation avec les acteurs locaux.

 

Sur propositions de modifications du code de l’environnement

Notre contribution élaborée avec les Amis de la Vallée de la Bièvre, soulève plusieurs points concernant les propositions de modifications du code de l’environnement. 

Malgré des évolutions pour améliorer l’intégration des SAGE dans les documents d’urbanisme (PLU, PLUi en particulier), et la volonté de faciliter les procédures des CLE, il y a un manque d’ambition et de cohérence de la réforme qui ne prend compte que la partie règlementaire des codes de l’environnement et de l’urbanisme sans reprendre la partie législative.

  1. Renouvellement des collèges de la CLE : La pertinence de pouvoir les renouveler intégralement après chaque renouvellement général des conseils municipaux est remise en question quant à la continuité de suivi.
  2. Pouvoirs et modalités de délibération de la CLE : Appréciation de la possibilité de recevoir 2 pouvoirs par membre de la CLE pour faciliter l’obtention du quorum, ainsi que la possibilité d’adopter les délibérations par visioconférence ou par échange d’écrits.
  3. Révision des SAGE : Préoccupation quant à la modification réductive qui restreint les cas de révision partielle des SAGE, notamment en ce qui concerne la protection des zones humides.
  4. Trajectoires de prélèvements : Salutation de l’ajout de cette mention, mais demande de précisions sur ces trajectoires.
  5. Intégration des cartographies des zones humides dans les documents d’urbanisme : Importance de renforcer cette intégration pour protéger les zones humides, sans contradiction avec les révisions partielles déjà effectuées.

     

Conclusion 

Cette réforme va dans le bon sens (pour toutes les modifications apportées). Mais elle n’est pas assez ambitieuse : elle n’agit pas sur le texte législatif mais uniquement sur la partie réglementaire par décret alors que certaines modifications de fond nécessitent de toucher à la partie législative. Seules les zones humides avérées sont cartographiées dans les documents d’urbanisme. Cependant, les DRIEATs et les SAGEs disposent également de cartographies de zones humides potentielles qui n’ont pas fait l’objet d’une étude spécifique mais qui par leur végétation, leur emplacement ou la nature de leur sol sont classées zones humides probables. Ces zones devraient être inventoriées dans les PLU afin de n’accorder leur constructibilité que sous réserve d’une étude pédologique préalable en périodes hivernales qui démontrera l’absence de tout critère de zone humide. L’interdiction de construire des sous-sols ou parkings sur des nappes affleurantes devrait également être ajoutée.

 

Pour en savoir plus 

Consultation sur le projet de décret sur les schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE), y compris leurs liens avec les documents d’urbanisme | Outils de l’aménagement (cerema.fr)

Projet de décret schémas d’aménagement et de gestion des eaux | vie-publique.fr

Bocage, zone humide, un enjeu négligé dans la législation urbaine. Besoin de réforme législative en IDF. Sujets d'aménagements du territoire et d'eau. Biodiversité
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Le jeudi 15 mars 2024 FNE Ile-de-France a organisé une table-ronde sur le thème « Protéger les arbres en ville » à l’Académie du climat en continuité du débat sur la forêt en Ile-de-France en juin dernier.

Avec plus de 100 participants, la journée fut marquée par 3 temps d’échanges sur l’importance des arbres en milieu urbain, le cadre juridique de la protection des arbres et les actions concrètes pour agir en faveur de leur pérennité. 

salle académie du climat
Salle des fêtes - Académie du climat

L𝗮 𝗺𝘂𝗹𝘁𝗶𝗽𝗹𝗶𝗰𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝗯𝗮𝘁𝘁𝗮𝗴𝗲𝘀 𝗱’𝗮𝗿𝗯𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹’𝗲𝘀𝗽𝗮𝗰𝗲 𝘂𝗿𝗯𝗮𝗶𝗻 

Les arbres jouent un rôle essentiel dans nos environnements urbains, offrant beauté, bienfaits climatiques et habitats pour la biodiversité. Cependant, la multiplication des abattages d’arbres en milieu urbain suscite une vive émotion parmi les citoyens, mettant en lumière l’importance de leur protection. Muriel Martin-Dupray Co-présidente de FNE Ile-de-France a souligné cette préoccupation croissante des franciliens face aux abattages d’arbres en milieu urbain. Irène Nenner, d’Environnement 92, a relevé l’importance de repenser la manière dont les arbres sont considérés, dénonçant le fait qu’ils sont souvent traités comme de simples éléments du mobilier urbain. En réponse à ces préoccupations, Victor Baron, représentant de la Mairie de Paris, a exposé la politique de la ville visant à protéger le patrimoine arboré et à promouvoir une «ville jardin». Il a signalé les efforts de la ville pour réduire les abattages d’arbres et sensibiliser à leur importance, notamment en incluant des mesures de protection dans le Plan Local d’Urbanisme.

𝗟’𝗶𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝗿𝗯𝗿𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝗺𝗶𝗹𝗶𝗲𝘂 𝘂𝗿𝗯𝗮𝗶𝗻

  • Albert Lévy de FNE Paris et réseau environnement santé souligne l’évolution de l’importance des arbres en milieu urbain, passant des enjeux sanitaires et d’embellissement d’hier aux enjeux écologiques et sanitaires d’aujourd’hui. Il met en lumière la nécessité d’intervenir face à l’amplification de la température urbaine et la création d’îlots de chaleur.
  • Chloé Sagaspe conseillère de Paris écologiste et vice-présidente de la commission Environnement du Conseil de Paris, alerte sur les conséquences du réchauffement climatique à Paris, avec des températures déjà dépassant les 2°C et prévoyant des étés similaires à ceux de Séville d’ici 2030. Elle insiste sur la transition nécessaire vers une ville oasis.

«L’arbre n’est pas seulement un objet, mais un sujet à part entière» Chloé Sagaspe

  • Florent Huon chargé d’études à LPO Ile-de-France met en avant l’importance des arbres indigènes pour accueillir la biodiversité. Il souligne la nécessité de préserver les espèces locales et met en garde contre l’introduction d’espèces du Sud qui pourraient réduire la diversité biologique. Il évoque également des initiatives de création de forêts primaires en Europe.
  • Farid Chikh responsable du service espaces verts ville de Genevilliers (92) partage l’expérience de collaboration avec la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) lors de projets d’aménagement urbain à Genevilliers, soulignant l’importance de prendre en compte la biodiversité locale dans les projets d’urbanisme.
conf 2
Albert Lévy, Chloé Sagaspe, Farid Chikh, Florent Huon, Muriel Martin-Dupray

𝗟𝗲𝘀 𝗮𝗿𝗯𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁 : 𝗿𝗮𝗽𝗽𝗲𝗹 𝗱𝘂 𝗰𝗮𝗱𝗿𝗲 𝗷𝘂𝗿𝗶𝗱𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝗿𝗯𝗿𝗲𝘀

Au cours de cette intervention juridique, les intervenants ont soulignés la complexité et les lacunes du cadre juridique actuel entourant les arbres en ville, tout en proposant des pistes d’amélioration pour renforcer leur protection et leur gestion.

  • Jean-Pierre Moulin (Essonne Nature Environnement) souligne l’encadrement juridique des arbres en milieu urbain, notamment en ce qui concerne leur plantation et leur protection. Il évoque des articles du Code civil et du Code de l’urbanisme qui réglementent la position des arbres sur les parcelles et offrent une protection renforcée aux arbres remarquables, notamment dans les sites classés.
  • Maxime Colin (FNE Ile-de-France) pointe les lacunes du cadre juridique actuel, tout en notant l’existence de protections intéressantes pouvant donner lieu à des contentieux. Il propose notamment d’étendre les protections existantes à tous les arbres et de simplifier la législation en regroupant les textes dispersés dans différents codes.
  • Augustin Bonnardot (CAUE 77) met en avant le besoin d’un cadre juridique plus cohérent pour la gestion des arbres en dehors de la forêt. Il propose des modifications législatives telles que l’exclusion de l’article 673 du Code civil, la simplification des procédures et la création d’un cadre réglementaire pour le métier d’expert arboriste.
     
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Maxime Colin - Juriste FNE Ile-de-France

𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗮𝗴𝗶𝗿 ? 𝗠𝗶𝗹𝗶𝘁𝗲𝗿 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗼𝘁𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗮𝗿𝗯𝗿𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝘃𝗶𝗹𝗹𝗲
 

  • Utiliser des outils comme cartovégétation et sentinelles de la Nature : Antoine Le Manchec (FNE Ile-de-France) souligne l’importance du travail en amont pour protéger les arbres par la consultation de l’outil cartovégétation qui repertorie chaque arbre. Il met en avant la nécessité de bien connaître les arbres et insiste sur l’inclusion des associations dans ce processus. Cela implique d’intervenir dans les documents d’urbanisme, notamment au sein des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) des Plans Locaux d’Urbanisme (PLU).
  • Action en confrontation : Elodie Ferra (Greenvoice) insiste sur l’importance de rester vigilants et prêts à agir, même après des efforts en amont. Elle souligne l’utilité des pétitions comme moyen de mobiliser le grand public et de faire pression sur les décideurs politiques. Ces pétitions peuvent rassembler différentes personnes et intérêts, augmentant ainsi l’impact des demandes des associations sur les élus.
  • Mise en réseau et visibilité : Marie-Catherine Arrighi (Protection Arbres et Faune) met l’accent sur l’importance de la visibilité des actions de protection des arbres. Elle souligne le rôle crucial de la mise en lien des différents acteurs pour une protection efficace en amont. Elle insiste également sur l’importance de rendre ces actions visibles, notamment en ville, pour susciter l’envie de protéger et de prendre soin des arbres.
  • Action physique et communication : Thomas Brail (GNSA) souligne l’importance de l’action physique lorsque les autres modes d’action échouent en se référençant aux militants de l’A69, «les écureuils». Il met en avant le maintien du dialogue avec les autorités malgré des actions parfois radicales. Il insiste également sur le pouvoir de la communication et de la documentation des luttes pour accroître leur visibilité et leur efficacité. La communication sur la réalité du terrain permet également de se protéger des actions des forces de l’ordre et de sensibiliser davantage le public à la cause.

“Celui qui se bat risque de perdre, celui qui ne se bat pas a déjà perdu” Thomas Brail

table ronde 3
Table ronde n°3 : Antoine LeManchec,  Elodie Ferra, Marie-Catherine Arrighi, Thomas Brail, Margot Holvoet

Si vous avez manqué notre événement et que vous souhaitez le regarder en différé vous pouvez retrouver l’intégralité du replay sur notre chaine Youtube à ce lien

Cliquez sur le lien pour consulter les documents de la formation :

Thématique
Au premier plan un tronc d'arbre, un cycliste à vélo passe sur la route derrière. La route passe par une forêt, et on devine des arbres dans le flou lointain. Vie urbaine et arbres en ville
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Une enquête publique portant sur le projet de révision du Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) sur l’ensemble du territoire de la région d’Île-de-France, était ouverte du lundi 26 février 2024 à 8h30 jusqu’au mercredi 10 avril 2024 à 17h, à la demande de la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement, de l’Aménagement et des Transports (DRIEAT) d’Île-de-France, responsable de projet.

Notre contribution propose des ajouts, modifications, et précisions au Plan de Protection de l’Atmosphère pour démontrer que la qualité de l’air est un enjeu majeur pour la santé des franciliens.

La pollution de l’air est responsable de milliers de morts en Ile-de-France chaque année : 3680 décès attribués à une exposition prolongée au NO2 (chiffres ORS 2019) et 6260 décès attribués à une exposition prolongée aux PM2,5 (chiffres ORS 2019). 

 

Une évaluation incomplète des risques liés à la pollution de l’air 


Ainsi, nous mettons en avant ces points qui nous semblent primordiaux pour le PPA4 : 

  • Le PPA4 ne réalise pas d’évaluation complète des risques à la fois sanitaires, sociaux et économiques liés à la pollution de l’air en Ile-de-France. 
  • Le PPA4 ne prend pas en compte tous les polluants atmosphériques dangereux pour la santé humaine et la biodiversité. 
  • Le PPA4 n’anticipe pas le futur abaissement des seuils réglementaires d’exposition qui prendront effet en 2030. Les franciliens qui respireront un air de mauvaise qualité cette année-là seront près de 10 millions. Si l’on prend les préconisations de l’OMS de 2021, tous les franciliens seront concernés. 
  • Le PPA4 n’intègre aucune quantification complète des expositions. 

L’impact sanitaire de la pollution atmosphérique en Ile-de-France est donc largement sous-estimé. Les impacts sociaux et économiques ne sont pas intégrés au PPA4

Un diagnostic incomplet pour une gestion des risques insuffisante

Le PPA4 n’a que des objectifs très limités puisque la comparaison avec le scénario “au fil de l’eau” (FDE, aucune action) montre que les gains de réductions par rapport à 2018 des émissions d’oxydes d’azote (36% (FDE) / 38 % (PPA4)) et de particules fines (14 % (FDE) / 18 % (PPA4)) seront faibles

Les mesures annoncées dans le PPA4 manquent de clarté et d’ambition et ne mettent pas en œuvre la séquence Eviter-Réduire-Compenser (ERC). Des pans entiers abordés dans le PPA3 sont laissés de côté, en particulier aucune mesure n’est prévue dans le domaine agricole pour réduire les émissions d’ammoniac. Les émissions de particules liées au chauffage au bois augmentent fortement et les effets du fonds Air-Bois sont inefficaces. La gestion des risques sanitaires, sociaux et économiques liés à la pollution de l’air est donc incomplète et alarmante

Une mise en place incertaine des mesures  

Dans sa mise en œuvre, le PPA4 manque de plan de financement, d’indicateurs de suivi quantitatifs et d’articulation avec d’autres plans tels que le PREPA et les PCAET. Il est inquiétant de constater ces nombreux manquements face à une telle urgence sanitaire. 

Notre avis 

Ce plan n’a qu’un seul but : montrer à l’Union européenne et au Conseil d’Etat que des actions sont entreprises pour réduire la pollution de l’air et éviter une nouvelle condamnation. La santé des franciliens et des écosystèmes est totalement oubliée de ce PPA4

En conséquence, France Nature Environnement Ile-de-France donne un avis défavorable à ce plan et présente, dans son avis, les manquements et des propositions d’amélioration du PPA4.

Notre contribution relative à l’enquête publique pour le PPA4

Dans ce cadre, FNE IDF et ses associations adhérentes se sont mobilisées dès le début de la révision du PPA4 . Après notre contribution (lien), retrouvez les contributions à l’enquête publique des différentes associations membres du réseau FNE IDF ci-dessous : 

Fédérations départementales 

Associations adhérentes

Pour aller plus loin 

Retrouvez toutes les informations sur le site internet de l’enquête publique en cliquant ici.

Pollution de l'air toxicité Ile de France
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Avis de FNE Ile-de-France sur le PPA4 

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Les réseaux sociaux sont désormais incontournables pour toute organisation : se faire connaître, attirer l’attention du public sur un problème environnemental, sensibiliser ou mobiliser : ils sont bien souvent la porte d’entrée à l’engagement des citoyens. 

Cette formation a été conçue pour vous transmettre les bonnes pratiques à adopter pour avoir de l’impact sur les réseaux sociaux.

Cette formation a été dispensée par  Isabel Lledo, chargée de communication de FNE Ile-de-France. 

Retrouvez ci-dessous les documents de la formation : (cliquez dessus)

 

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Une personne agite les mains au premier plan dans le cadre d'une formation. Elle possède ses notes sur son ordinateur. Formation impact sur les réseaux sociaux numériques type Instagram, Facebook, Twitter et Linkedin
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2024 NE BAISSONS PAS LES BRAS ! 

L’année commence mal ! L’environnement est sacrifié sur l’autel de l’agriculture productiviste. L’Europe revoit ses objectifs à la baisse pour la sortie des pesticides. 

La guerre en Ukraine entre dans sa troisième année. Celle en Palestine s’enfonce dans l’horreur… L’année commence même très mal, mais nous ne baisserons pas les bras pour autant. Les associations de défense de l’environnement qui se battent en Ile-de-France sont au cœur du système. C’est dans notre Région « capitale » que s’élaborent, souvent, les politiques publiques qui façonnent notre environnement. 

C’est là que se concentrent nombre de nuisances et d’inégalités, là aussi que s’expérimentent de nouvelles formes de gouvernance. Nous y participons activement afin de faire entendre la voix des citoyens et de trouver des solutions concertées avec tous les acteurs du territoire. Nous forgeons également de nouveaux outils tels que nos cartes de paysages afin de peser sur l’aménagement du territoire. Nos prises de parole sont attendues, notre fédération se renforce. 

Liaison est un atout de taille pour faire connaître nos positions et rendre compte de nos combats. C’est un rendez-vous régulier qui nous permet de faire le point. Le dossier de ce numéro est consacré aux biodéchets, il pointe l’importance de ce gisement et les manquements à l’obligation de collecte qui devait être généralisée en janvier 2024. Comme toujours, au fil des pages, nos fédérations départementales racontent leurs combats, lancent des alertes. 

Alors que nous nous préparons à fêter nos cinquante ans, le 14 mai prochain, nous sommes plus déterminés que jamais à faire entendre la voix de la société civile organisée. 

Souhaitons que nos mobilisations se traduisent également dans les urnes lors des élections européennes de juin prochain.

 

Sommaire
 

4 CRISE AGRICOLE La transition agroécologique grande perdante

5 HAUTS-DE-SEINE À Chaville, un pacte pour un urbanisme de dialogue 

6 HAUTS-DE-SEINE La cour de cassation met fin à une procédure «bâillon»

7 VAL D’OISE Une rocade routière inutile au détriment du climat et de la santé 

8 YVELINES A104 Bis, un projet anachronique

9 ESSONNE Les enjeux de la chute d’une compétence et d’une tradition industrielle

10 ESSONNE Le tram T7 va enfin pouvoir arriver à la gare de Juvisy 

11 SEINE-ET-MARNE Une colline de déchets toxiques à la place d’une réhabilitation environnementale

12-16 Dossier Pourquoi trier les biodéchets ? 

17 DÉCHETS Carrière de Guitrancourt un remblaiement problématique 

18 DÉCHETS Condamnation spectaculaire d’in trafic international de déchets

19 AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE L’avenir de la Région se joue aujourd’hui 

19 EAU 2024 sera-t-elle l’année du grenelle de l’eau ?

20-21 AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE CPER Mobilités : des petits pas en avant, des pas d’éléphant blanc en arrière

22-23 POLLUTION Un quatrième plan pour l’air en 2024

À lire

24 Mesure contre nature et Exploiter les vivants

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Magazine Liaison 202 France nature environnement Ile de France posé sur une surface de bois. On y voit une poubelle à compost et le symbole des trois flèches du recyclages au centre. Il s'agit de biodéchets à valoriser
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Le document présente les revendications de France Nature Environnement Île-de-France à intégrer dans le Schéma Régional des Carrières (SRC). Il met en avant l’importance de préserver le patrimoine naturel et les fonctions écologiques du territoire, conformément à la Loi Climat et Résilience d’août 2021. Nous insistons sur la nécessité de prendre en compte la multifonctionnalité des sols dans tous les projets d’infrastructures, y compris les carrières, et de réduire l’utilisation du béton, en ligne avec la loi sur la lutte contre le gaspillage et l’économie circulaire.

Qu’est ce qu’un Schéma Régional des Carrières ? 

Un SRC est un document élaboré par les autorités régionales ou locales dans le but de planifier et de gérer l’exploitation des carrières sur leur territoire. Ces schémas définissent les zones où les activités d’extraction de matériaux comme le sable, le gravier, la pierre, etc., peuvent être autorisées, ainsi que les conditions d’exploitation et les mesures de protection de l’environnement qui doivent être respectées. C’est avant tout un document de planification de l’activité d’extraction des minéraux. 

L’avis de FNE Ile-de-France (avis entier à télécharger)

Nous plaidons pour une meilleure prise en compte des enjeux liés au climat et à la santé, en intégrant l’analyse du cycle de vie des carrières et en prenant en compte l’impact carbone des projets. Nous insistons sur l’importance de l’approche multicritère de l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) pour évaluer les alternatives et appelons à une meilleure considération de la séquestration du carbone par les sols et les forêts dans les projets de carrière.

Aussi, nous demandons une approche plus globale et équilibrée dans la gestion des carrières, qui prend en compte les aspects environnementaux, climatiques et sanitaires de manière plus rigoureuse et exhaustive. Ainsi, de nombreux points (explicités en profondeur dans le document téléchargeable) méritent d’être améliorés et portés dans le cadre de ce Schéma Régional des Carrières : 

  • Assurer une gestion durable des ressources minérales 
  • Préserver le patrimoine naturel et les fonctionnalités écologiques du territoire 
  • Concilier les activités humaines des territoires et l’exploitation des carrières 
  • Assurer la mise en œuvre, l’évaluation et le suivi du SRC

 

Pour aller plus loin : 

Le schéma régional des carrières | DRIEAT Île-de-France 

Un paysage de roches claires, blanches et jaunâtres avec des falaises de la même composition dans le lointain. C'est une carrière de minerais en Ile de France
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Lucy est inspectrice de l’environnement pour l’Office français de la biodiversité. Chaque jour elle protège les espèces animales en danger : surveillance et intervention, sauvetage des animaux et perquisition, mise en liberté dans leur milieu naturel.

Suivez son enquête sur un trafic de chardonnerets élégants dans la bande dessinée «Lucy au secours des oiseaux sauvages» par Estelle Vidard et Sylvain Savoia, parue dans Images doc (n°419, Novembre 2023).

 

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BD sur la protection de l'environnement appelée "Lucy au secours des oiseaux sauvages". Une personne au premier plan sourit et porte une cage ouverte d'où s'envole une dizaine d'oiseaux, des chardonnerets élégants. Derrière, on distingue une camionnette de l'OFB (office français de la biodiversité)
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Le jeudi 29 février 2024 FNE Ile-de-France a organisé une conférence-débat sur le thème « Tri et valorisation des biodéchets : freins et leviers » à l’Académie du climat en présence de plusieurs acteurs de la chaîne des biodéchets. 

Depuis le 1er janvier 2024, les collectivités ont l’obligation de proposer à leurs habitants un système de collecte des biodéchets afin d’une part, de procéder à leur valorisation et d’autre part, de se mettre en conformité avec les objectifs européens de collecte des biodéchets. 
 

Les biodéchets, qu’est-ce que c’est ? 

Les biodéchets, également appelés déchets organiques, regroupent plusieurs types de déchets définis à l’article L. 541-1-1 du code de l’environnement dont : 
 

  • Les déchets de jardins et de parcs (dits déchets « verts »)

  • Les déchets alimentaires (des ménages, des bureaux, des restaurants, du commerce de gros, des cantines, des traiteurs ou des magasins de vente au détail ainsi que les déchets comparables provenant des usines de transformation de denrées alimentaires)

C’est sur les déchets alimentaires des ménages et assimilés (petits restaurants, petits commerces par opposition aux gros producteurs) qu’a porté la conférence car ils représentent une part significative de nos déchets (environ 1/3 de nos poubelles) et parce que ce sont eux qui sont visés par l’obligation de collecte mise en place en 2024. Aujourd’hui on estime à environ 1 million de tonnes, le nombre de déchets alimentaires des ménages et assimilés à collecter en Ile-de-France, or nous n’en captons qu’environ 15 000 tonnes aujourd’hui. Ce type de biodéchets constitue pourtant, par la possibilité de retour au sol qu’il offre, une ressource importante pour le compostage et la méthanisation.

 

Des solutions existent et ont été expérimentées : 

  • Depuis 2010, la ville de Paris s’est dotée d’un plan compost qui a permis de financer des composteurs individuels et collectifs pour les Parisiennes et les Parisiens. Aujourd’hui, Paris compte près de 1000 composteurs collectifs. Il y a, dans le 14ème arrondissement par exemple, une soixantaine de composteurs dans des lieux publics. 

  • De plus, la ville de Paris a également expérimenté la mise en place de points d’apports volontaires dans les différents quartiers de la ville et sur les marchés depuis 2020 avant de les généraliser début 2024. 

  • Enfin, la ville de Paris a souhaité collecter l’ensemble de la production de ses propres déchets alimentaires et a mis en place un système de collecte depuis 2018 pour les plus gros producteurs qu’elle a généralisé début 2024 pour collecter tous les producteurs. 

  • Un autre exemple de réussite de la collecte des déchets alimentaires a été réalisé par Plaine Commune en Seine-Saint-Denis car depuis le 11 janvier 2024 la totalité des déchets alimentaires des cantines du territoire est collectée

  • Pour sa part toujours en Seine-Saint-Denis Est-Ensemble, qui n’a pas pu être présent au colloque, a mis en place depuis longtemps le compostage collectif, et depuis le 1er janvier la collecte en point d’apport volontaire et la collecte en porte à porte avec l’entreprise Moulinot comme prestataire, également impliqué en méthanisation

Là où des solutions ont été testées, le bilan est plutôt positif car le geste de tri est bien réalisé. Cependant, pour envisager une généralisation de ces dispositifs, des freins persistent. 
 

Les défis liés à la généralisation de la collecte des déchets alimentaires : 

  • L’un des enjeux majeurs est l’impréparation de beaucoup de collectivités au 1er janvier, pour une « obligation sans contrainte », est aussi une lacune majeure pour une pratique jugée pourtant nécessaire à la transition écologique.

  • La sensibilisation : sensibiliser la population sur l’intérêt de trier ses déchets, notamment alimentaires est un chantier permanent. Discuter avec les citoyens et citoyennes du pourquoi et comment trier est nécessaire afin de développer une habitude du geste de tri. Plusieurs acteurs associatifs tels que PikPik Environnement ou le Réseau Compost Citoyen sont activement engagés sur ces questions de sensibilisation et forment des référents et référentes sur ces enjeux mais peinent à mesurer l’impact de leurs actions. 

  • La morphologie du territoire : La généralisation de la collecte des déchets alimentaires des ménages fait face à la diversité des territoires ce qui nécessite d’adapter les solutions de tri à chaque situation. Selon qu’une zone est rurale, pavillonnaire ou très densément urbanisée en habitat collectif, les solutions à mettre en œuvre ne sont pas toujours les mêmes. A titre d’exemple, le SIREDOM a mis en place un système de collecte des déchets alimentaires expérimental en Essonne afin de vérifier si le système mis en place fonctionnait aussi bien dans les zones pavillonnaires, habitat dense ou zones rurales. 

Si vous avez manqué notre événement et que vous souhaitez le regarder en différé vous pouvez retrouver l’intégralité du replay sur notre chaine Youtube à ce lien

Cliquez sur le lien pour consulter les documents de la formation :

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Deux paumes de main portent des épluchures et restes de légumes et fruits, cela au dessus d'une terre labourée. Cela évoque le tri et la valorisation des biodéchets
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L’avis du public sur les projets d’aménagement n’est malheureusement pas toujours suivi par les autorités publiques et cela peut engendrer un sentiment de frustration. Néanmoins, la consultation du public reste primordiale et permet quand même de peser sur les décisions des autorités publiques. Il est donc important de rester mobilisé. Au cours de cette formation nous vous proposerons donc des outils pour encourager la participation du grand public dans les consultations, concertations et enquêtes publiques.

Cette formation a été dispensée par Céline Guichard de la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement, de l’Aménagement et des Transports et Nathalie Durand de la Commission Nationale du Débat Public. 


Retrouvez ci-dessous les documents de la formation : 

Une personne agite les mains au premier plan dans le cadre d'une formation. Elle possède ses notes sur son ordinateur. Formation Mobilisation consultations, concertations et enquêtes publiques
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