En septembre 2025, l’étude « Réussir le ZAN en réduisant le mal-logement en Île-de-France, c’est possible ! » sortira en partenariat avec la Fondation pour le Logement des Défavorisés et la Fondation pour la Nature et l’Homme.
Menée sur une période d’un an, cette étude dévoilera les potentiels de création de logements existants sur la région Île-de-France sans artificialisation supplémentaire. Cette publication a pour objectif de sensibiliser et d’interpeller nos décideurs et décideuses à un nouveau modèle d’aménagement fondé sur la sobriété foncière, l’urbanisme circulaire et l’inclusivité !
Il y a de multiples raisons de « resserrer les liens ». Pour peser bien sûr. Pour que l’environnement cesse d’être la variable d’ajustement des politiques publiques. Pour résister aux tentatives de détricotage des avancées des dernières décennies : attaque de l’Ademe et de l’Office français de la biodiversité, remise en cause de l’Agence bio et menaces sur le zéro artificialisation net…
C’est aussi renforcer les liens avec nos partenaires. Ces derniers mois, nous avons rencontré des associations très actives dans les quartiers populaires. De belles rencontres, comme avec l’association Ghett’up. Cela nous a conduit à organiser conjointement, en mars, un événement à Saint-Denis : « Écologie et justice sociale, c’est indispensable ! ». Évidemment, nous continuons à travailler avec la chambre régionale de l’économie sociale et solidaire, avec le Pacte du pouvoir de vivre, avec le mouvement associatif. Nous préparons aussi un rapport sur la façon de produire du logement sans artificialiser, avec la Fondation pour le logement des défavorisés et la Fondation pour la nature et l’homme. Petit à petit, notre réseau s’acculture et, de plus en plus souvent, croise environnement et justice sociale.
Nous avons dressé dans ce numéro un premier bilan de l’héritage des JO Paris 2024, des efforts réalisés pour des jeux durables, mais aussi des insuffisances et dérives d’un modèle de plus en plus en décalage avec nos valeurs. Ces derniers mois, nous travaillons aussi sur la révision du schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE). Une feuille de route qui doit compléter le Schéma directeur d’Ile-de-France (SDRIF- environnemental) en cours d’adoption. Nous préconisons la sobriété et un débat de fond sur la société que nous voulons. Le tout-numérique, dans lequel tout le monde s’embarque, a des impacts considérables sur la consommation électrique. À l’horizon 2050, 5G et Datacenters pourraient la faire doubler. Enfin Liaison rend compte, chaque trimestre, de nos joies : une équipe de salariés et de bénévoles formidables, l’outil Cartovégétation adopté par plusieurs collectivités ; mais aussi de nos peines : la disparition de notre amie Jacqueline Lorthiois, à qui nous rendons hommage ici. Ainsi va notre fédération, nous en parlerons de vive voix lors des assemblées générales, qui sont toujours des temps forts.
Sommaire
Couverture (p.1)
Brèves (p.2)
Édito : resserrons les liens (p.3)
ONLR : « ONNELÂCHERIEN ! » : Hommage à Jacqueline Lorthiois, notre amie, une grande militante de la cause environnementale (p.4)
Seine-et-Marne : Projet de PNR Brie et Deux Morin, une année décisive (p.6)
Paris : Victoire des associations, le démontage du Grand Palais éphémère a enfin commencé (p.5)
Val-de-Marne : Le Grand Chêne de Saint-Maur menacé, une longue histoire (p.7)
Yvelines : Mares et coupes en forêts (p.8)
Hauts-de-Seine : Concertation sur la gestion durable des forêts de La Malmaison et de Fausses-Reposes (p.9)
Seine-Saint-Denis : Le PLUi de Paris Terres d’Envol, bon dernier en Seine-Saint-Denis (p.10)
Essonne : La journée des présidents, une formule qui fait ses preuves (p.11)
Val-D’oise : Taverny en vert, faut-il y croire ? (p.12)
Dossier : JO Paris 2024, bilan et héritage (p.13-16)
Patrimoine : Non à la dénaturation du laboratoire historique de Marie Curie ! (p.17)
Eau : Mise en eau du premier casier pilote de La Bassée (p.18)
Santé : Les pesticides, un fléau dont nous pouvons nous passer (p.18)
À lire : Champs de Bataille, l’imposture du Grand Paris Express (p.20)
L’Île-de-France, en tant que région densément peuplée et moteur économique du pays, fait face à des défis énergétiques majeurs. Sa forte consommation énergétique, couplée à une production locale limitée, la rend dépendante des importations d’énergie, augmentant ainsi sa vulnérabilité aux fluctuations des prix et aux enjeux de la transition écologique. Dans un contexte d’urgence climatique et d’engagements nationaux et européens pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, il est essentiel de repenser le modèle énergétique régional en intégrant des solutions durables et innovantes.
Les politiques récentes ont permis des avancées en matière d’efficacité énergétique et de développement des énergies renouvelables et de récupération (EnR&R). Cependant, pour atteindre les objectifs ambitieux de neutralité carbone et de mix énergétique durable, il est nécessaire d’intensifier les efforts. Cette transition repose sur plusieurs leviers clés : la sobriété énergétique, le développement des énergies renouvelables, l’optimisation des infrastructures existantes et la mobilisation des acteurs locaux.
Le 28 novembre 2024, FNE Île-de-France a organisé un colloque intitulé « Comment atteindre un mix énergétique 100 % énergies renouvelables en Île-de-France ? ». Cet événement en partenariat avec l’Agence Régionale Énergie-Climat (AREC), l’Agence de la transition écologique (ADEME), la Direction Régionale et Interdépartementale de l’Environnement, de l’Aménagement et des Transports (DRIEAT), ENERCOOP et Énergie Partagée a réuni divers acteurs pour discuter des défis et opportunités liés au développement des énergies renouvelables dans la région.
Ce dossier vise à apporter des clés de compréhension et des pistes d’action pour accélérer cette transition en s’appuyant sur les retours d’expériences et les expertises des acteurs engagés.
Inondations, pluies torrentielles, sécheresse des sols, vagues de chaleur et dégradations de la qualité de l’air… Le changement climatique impacte déjà notre quotidien, notre environnement et nos manières de vivre. Et ces impacts vont s’aggraver car l’accumulation et la durée de vie de ces gaz dans l’atmosphère conduisent inexorablement à une hausse des températures d’ici à la fin du siècle.
Pour y répondre, le Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC) fixe la stratégie de la France afin d’anticiper ces changements et de limiter leurs effets. Sa troisième version (PNACC-3), actuellement en consultation publique jusqu’au 27 décembre 2024, ambitionne de préparer le pays à un réchauffement global de +4°C tout en mobilisant citoyens, collectivités et entreprises.
A la lumière des enjeux et des spécificités du territoire francilien, France Nature Environnement Ile-de-France élabore un cahier d’acteur regroupant une liste non exhaustive de constats et de recommandations pour sensibiliser et alerter les décideurs et décideuses de l’Etat sur les orientations à prendre en matière d’adaptation au changement climatique afin de rattraper le retard pris et compléter les lacunes de l’action publique.
Ce cahier d’acteur a pour objectif d’orienter l’Etat dans sa stratégie d’adaptation au changement climatique et de prendre en compte toutes les réalités du territoire en mesurant les vulnérabilités déjà très présentes et accentuées.
Nos priorités d’action :
Anticiper les risques naturels : freiner l’artificialisation des sols, mieux informer la population sur les risques liés aux crues et adapter les infrastructures.
Rénover le bâti pour répondre aux enjeux climatiques : intégrer le confort d’été et réduire l’impact des bâtiments sur l’environnement.
Lutter contre la pollution de l’air : stopper l’extension des infrastructures routières et promouvoir des alternatives durables.
Développer les solutions fondées sur la nature : désimperméabiliser les sols, protéger les espaces naturels, restaurer le cycle de l’eau et aménager des îlots de fraîcheur urbains.
En cette fin d’année, les mauvaises nouvelles sont légion. Inondations catastrophiques en France, meurtrières en Espagne ; le réchauffement climatique fait des ravages. Échec de la COP 16 sur la biodiversité, en grande partie dû au refus de financements de la part de l’Union européenne. Guerres qui s’éternisent en Europe et au Moyen-Orient. Élection de Trump aux États-Unis. Sans oublier le projet de loi de finances qui rabote les crédits dédiés à l’environnement. Les collectivités qui font de même. La violence routière qui a fait récemment encore un mort à Paris… Ces mauvaises nouvelles n’entament pas notre détermination. Le combat pour l’environnement et la justice sociale est plus nécessaire que jamais.
Des ponts, pas des murs
Pour faire face, il est urgent de renforcer les liens entre associations et partenaires. C’est ce que nous faisons, avec succès. Au sein de nos fédérations, avec nos adhérents directs, avec le pacte pour le pouvoir de vivre et dans les très nombreuses instances auxquelles nous participons. Ce que nous voulons construire, ce sont des ponts et non des murs. Face au changement climatique et à la montée des populismes, il nous faut plus que jamais convaincre. Ce n’est pas en travaillant en silos et en multipliant les petits gestes que nous amorcerons le virage à 180° que nous devons effectuer pour bâtir un monde vivable.
Au fil des pages de ce numéro, comme toujours, nous ouvrons nos dossiers, rendons compte de nos actions. Il y a des victoires, comme celle, éclatante de l’abandon du projet du BIP, cette voie rapide du Val-d’Oise. Des avancées notables, comme les jugements contre la ligne 15 à Bondy, en Seine-Saint-Denis. Il y a aussi la planification écologique à l’échelle de l’Ile-de-France. Nous avons décidé de lui consacrer le dossier central. Grâce à Liaison, à notre site Internet et à nos réseaux sociaux, chacun peut suivre nos actualités et s’engager à nos côtés. Rassembler, c’est le rôle de la tête de réseau qu’est FNE Ile-de-France, merci à toutes et à tous d’y contribuer.
Sommaire
Couverture (p.1)
Brèves (p.2)
Édito : DESPONTSPASDESMURS (p.3)
Val d’Oise : Victoire des associations abandon du BIP (p.4)
Yvelines : La vallée de Chevreuse durement touchée par les inondations d’octobre (p.5)
Seine-et-Marne : Les Deux Morin inondés, Les habitants veulent décider (p.6)
Hauts-de-Seine : Ligne 15, gare du Pont-de-Sèvres, un permis de construire illégal (P.7)
Seine-Saint-Denis : Ligne 15 Est à Bondy une enquête publique caricaturale (p.8)
Essone : Extension d’un centre commercial, la CNAC donne raison aux associations (p.9)
Paris : Saccage du site classé du maquis de Montmartre, Privatisation du jardin (p.10)
Val-de-Marne : Paris Est Marne et Bois, Les associations contre le PLUi (p.11)
Incertitudes, surprises, déceptions, interminable attente… Nous avons enfin un premier ministre, un gouvernement et une ministre de la transition écologique.
Les Français avaient clairement réclamé un changement. FNE Ile-de-France, pour sa part, met plus que jamais, l’accent sur les nécessaires avancées législatives et budgétaires pour la préservation de l’environnement dans un esprit de justice sociale. Nous verrons, dans quelques mois, si le nouveau gouvernement a contribué à favoriser ce changement de cap.
Pour l’heure, nous continuons à peser pour que les questions économiques, sociales et environnementales soient traitées ensemble. La fin du monde et la fin du mois ! C’est ce que nous appelons « l’écologie populaire » et que nous présentons dans le dossier de ce numéro de Liaison.
FNE Ile-de-France veut sortir d’une vision en silo, renforcer encore ses liens avec différents mouvements, multiplier les contacts avec d’autres organisations comme elle le fait déjà notamment dans le cadre du « Pacte du pouvoir de vivre » qui regroupe des associations des secteurs du logement et de la solidarité.
Elle a engagé la réflexion sur notre projet stratégique à l’horizon 2030 avec une vision résolument « inclusive » qui doit guider nos projets futurs.
Enfin, FNE Ile-de-France construit dès maintenant une évaluation du respect des engagements environnementaux des JO 2024 qui ont, certes, été une réussite populaire mais dont nous voulons mesurer la réalité de l’héritage notamment pour les populations.
Liaison présente au fil de ces pages les dossiers les plus brûlants sur lesquels nous sommes mobilisés sur le terrain. Sachez que nous le faisons avec une équipe renouvelée. Margot Holvoet, notre directrice, avec qui nous avons si bien travaillé depuis trois ans et demi, nous quitte pour de nouvelles aventures. C’est Mickaël Denis qui prend sa suite, bienvenue à lui.
Sommaire
Couverture (p.1)
Brèves (p.2)
Édito : LIERSOCIAL, ÉCONOMIEETENVIRONNEMENT (p.3)
Hommage : Marc Ambroise-Rendu, homme de conviction et d’action (p.4)
Seine-et-Marne : NONVILLE - Halte aux nouveaux forages pétroliers (p.5)
Val d’Oise : Argenteuil - Première victoire pour l’île Héloïse (p.6)
Hauts-de-Seine : Aménagement de l’île Seguin - Nouvelle consultation du public (P.7)
Paris : Projet de promenade de l’Est parisien - des squares en danger (p.8)
Essone : Verrières-le-Buisson renature d’une main - bétonne de l’autre (p.9)
Seine-Saint-Denis : Fort de Vaujours - Placoplatre doit revoir son projet (p.10)
Yvelines : Carrières-sous-Poissy - Menaces sur l’étang de la Galiotte (p.11)
Val-de-Marne : Cartovégétation à Arcueil - PLUi : inscrire les corridors écologiques (p.12)
Dossier : Pour une écologie populaire - inégalités environnementales et injustice sociale en Île-de-France; Un partenariat pour le logement ; Interview d’Olivier Clément, coordinateur Ile-de-France du Pacte du Pouvoir de Vivre (pp.13-16)
Aménagement du territoire - Agriculture : « Sites clés en main France 2030 » - Menace sur la ferme-cueillette de Servigny (p.17)
Santé : La santé des Franciliens et des écosystèmes, grande oubliée du PPA4 (p.18)
Santé : Le premier plan de prévention du bruit de la Métropole du Grand Paris (p.19)
France Nature Environnement a organisé jeudi 17 octobre un webinaire sur le thème « Construction de Prisons, vers quels horizons ? Table ronde sur l’impact sanitaire et écologique des prisons ». L’Observatoire International des Prisons (OIP), Notre Affaire à tous (NAAT), la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) et l’association locale l’Aruche ont partagé leur point de vue et expériences sur les problématiques environnementales et sanitaires liées à la construction de nouvelles prisons.
Vous trouverez notre compte-rendu de cette table ronde via le lien de téléchargement en bas de cet article.
La captation vidéo est désormais disponible sur notre chaîne Youtube (@FNEidf).
L’entretien de FNE Île-de-France avec Prune Missoffe, responsable Analyses et Plaidoyer à l’Observatoire International des Prisons (p.7): « Noiseau des prisons ou des oiseaux ? »
Le dossier d’enquête de FNEIDF sur le schéma directeur de l’usage du foncier en Région Île-de-France d’ici 2050 : « Le SDRIF-E, vraiment environnemental ? »
Compte-rendu de la table ronde « Construction de Prisons, vers quels horizons ? Table ronde sur l’impact sanitaire et écologique des prisons » s’étant tenue en ligne le 17 octobre 2024.
En décembre 2019, la Métropole du Grand Paris adoptait le plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE). Le groupe de travail santé-environnement de FNE Île-de-France dresse l’analyse d’une feuille de route aux ambitions dangereusement insuffisantes.
Notre contribution propose des ajouts, modifications, et précisions au Plan de Prévention du Bruit dans l’Environnement 2019-2024 pour démontrer que la qualité de vie des franciliens dépend en partie d’une réduction des nuisances sonores, notamment engendrées par les transports.
La Métropole du Grand Paris créée en 2016 a acquis la compétence en matière de lutte contre la pollution sonore dans l’environnement en janvier 2018. Elle a très vite rempli ses obligations réglementaires découlant de la directive européenne 2002/49/CE en approuvant des cartes stratégiques de bruit (CSB) et en adoptant un plan de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE) en décembre 2019. Quel constat faire en 2024 ?
Un diagnostic incomplet pour une gestion des risques insuffisante
Contrairement aux pays du nord de l’Europe, notre pays n’a pas encore admis que la prévention d’une nuisance vaut mieux et coûte moins cher qu’une guérison. Ainsi, nous mettons en avant ces points qui nous semblent primordiaux pour le PPA4 :
Le PPBE mobilise des indicateurs de mesure du bruit dans la MGP insuffisants. Ainsi, le bruit de voisinage est le grand oublié de la Directive 2002/49/CE dont sont issus les PPBE
Le PPBE n’adopte pas les préconisations de l’Organisation Mondiale de la Santé en matière de pollution sonore
L’impact sanitaire de la pollution sonore en Ile-de-France est donc largement sous-estimé. Les impacts sociaux et économiques ne sont pas pleinement pris en compte dans le PPBE.
Notre avis
FNE-Ile-de-France propose de nombreuses pistes d’amélioration du PPBE de la MGP. Les recommandations principales concernent la pollution sonore des transports routiers, ferrés et aériens, ainsi que les bruits de voisinage. Nous attendons également une prise de position ferme de la MGPcontre les taxis volants comme moyen de transport.
Les recommandations mettent l’accent sur la prévention et l’application des limitations dans les réglementations en vigueur, tendant ainsi vers les préconisations de l’OMS et partant des constats et des remontées issues de la société civile :
limiter à 30km/h toutes les voies de circulation, 50km/h sur le périphérique et 70km/h les parties entrantes des autoroutes
cesser l’application de revêtements insonorisant qui sont inutiles sur des routes limitées à 50 km/h et produisent des poussières toxiques
fixer les limites de bruit ferroviaire aux seuils de recommandations de l’OMS et réglementer le bruit solidien (vibrations des trains dans les murs et planchers)
végétaliser les bords de routes améliore la perception des bruits et le bien-être des habitants
Les mesures de restriction sont insuffisantes pour limiter le bruit autour des aéroports. Il est nécessaire d’instaurer un couvre-feu de 22h à 6h à Roissy et au Bourget, d’allonger celui d’Orly, tout en plafonnant le trafic à 440 000 mouvements/an à Roissy, 200 000 à Orly, et 50 000 au Bourget.
respecter la directive européenne 2020/367, qui prévoit une évaluation des impacts sur la santé et renforcer les plans de prévention qui n’ont pas freiné l’augmentation du bruit aérien
FNE-Ile-de-France est consciente des limites des capacités de la MGP, tant par les multiples intervenants : collectivités, gestionnaires et élus agissant dans le domaine du bruit, que des règlements déjà proposés et des financements possibles.
Toutefois, en suggérant un maximum d’actions permettant de réduire sensiblement les bruits dans l’environnement, FNE-Ile-de-France ouvre des pistes de travail en commun avec la MGP pour une meilleure interaction entre la société civile et les instances décisionnaires. Le PPBE peut être un des leviers d’une évolution de la législation pour mieux définir un cadre d’objectivation de la pollution sonore et permettre de meilleures actions de prévention, de régulation et de sanction.
L’étude DEBATS (Discussion sur les Effets du Bruit des Aéronefs Touchant la Santé) mise en œuvre par la Direction générale de la santé et l’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (2020)
Le 11 septembre 2024 s’est tenue la formation sur le photovoltaïque organisée par FNE Ile-de-France avec la participation de l’AREC et de la Région. Voici ce qu’il faut retenir :
Le photovoltaïque, c’est quoi ?
C’est un processus permettant de produire de l’électricité via la lumière du soleil. Cela est rendu possible par des dizaines de cellules photovoltaïques, généralement constituées de silicium, assemblées et connectées en série entre une couche de verre et de revêtement en polymère qui constituent ensemble un panneau photovoltaïque. Les cellules du panneau captent le rayonnement solaire et génèrent un courant électrique continu lorsqu’elles sont exposées à la lumière. Elles permettent une transformation directe de l’énergie lumineuse en énergie électrique.
Les panneaux photovoltaïques, qui regroupent entre 30 et 70 cellules selon les modèles, sont souvent installés sur des toits de logements, les toitures de parkings extérieurs ou dans des champs solaires. L’électricité produite peut être utilisée immédiatement, stockée pour un usage ultérieur, ou injectée dans le réseau électrique. Ce type d’énergie est considéré comme renouvelable et écologique, car il utilise une source d’énergie inépuisable : le soleil.
Les enjeux de l’installation de panneaux photovoltaïque en Île-de-France
Le photovoltaïque (abrégé PV) est une technologie faiblement polluante (absence d’émission de polluants ou de gaz à effet de serre, forte recyclabilité des matériaux utilisés) et qui observe un temps de retour énergétique très court
L’Île-de-France possède des gisements solaires qui, tous exploités, représenteraient 36,4% des consommations électriques de la région. Les habitations, commerces, bureaux et autres activités économiques constituent un grand potentiel mobilisable, soit trois quart du total des gisements régionaux. FNE Ile-de-France préconise l’installation de panneaux solaires sur des surfaces déjà artificialisées afin de préserver les espaces naturels
L’énergie solaire peut pourvoir à la fois aux besoins en électricité (solaire photovoltaïque) et en chaleur (solaire thermique)
De nouveaux records chaque année dans la production électrique francilienne, multipliée par 4 en 10 ans
Accroissement fort des besoins énergétiques franciliens (électrification grandissante de certaines mobilités, industries, etc)
Les freins au développement du photovoltaïque sur le territoire
Dépendance à la surproduction chinoise. En effet, la majorité des panneaux installés en France proviennent d’usines de fabrication en Chine.
Contraintes imposées par le Plan local d’urbanisme
Contraintes techniques (par exemple, certains procédés d’installation requiert une certification comme ceux sur les toitures en Zinc)
Part de l’électricité photovoltaïque dans la consommation brute d’électricité encore faible et une consommation totale en baisse, particulièrement depuis 2019 (hausse du coût de la vie, etc)
Les leviers et opportunités du photovoltaïque dans la région
Participation à la nécessaire transition énergétique et à l’adaptabilité des aménagements aux dérèglements climatiques en cours, (développement dans le chauffage, la mobilité, le secteur agricole). La formation détaille les différents scénarios nationaux pour atteindre la neutralité carbone et les objectifs de production en énergies renouvelables spécifiques à l’IDF
Potentiel de réappropriation locale des questions énergétiques (possibilités d’investissements participatifs dans des coopératives citoyennes locales, autoconsommation collective)
Baisse des coûts pour les énergies vertes (forte compétitivité)
Existence de plusieurs primes et subventions à l’installation
L’état de santé et le fonctionnement des forêts se dégradent. En témoignent, la capacité des forêts à capter du carbone qui a été divisée par deux en France et leur mortalité qui a augmenté de 80% en 10 ans. L’Île-de-France ne fait pas exception, l’accroissement des forêts a connu une baisse de 20% en quelques années. Les raisons sont plurielles dans une région où l’urbanisation a fragmenté les forêts au fil des années et où elles sont désormais fréquentées par 110 millions de visiteurs par an. Ces forêts produisent aussi une ressource convoitée et nécessaire pour la transition. Enfin, comme partout ailleurs, les effets du changement climatique, notamment la sécheresse, sont de plus en plus importants, et lorsque les maladies et les parasites prolifèrent, les peuplements dépérissent rapidement.
Face à ces constats, les acteurs des forêts et de la filière forêt bois se sont rassemblés plusieurs fois depuis début 2023 à l’initiative de la fédération des associations de protection de l’environnement. Elles et ils ont réalisé un véritable effort pour discuter des sujets les plus sensibles et rendre féconde cette concertation. La synthèse de leur travail est publiée dans un texte ambitieux qui pose des constats sur la situation actuelle et propose des solutions communes. Parmi elles, est mise en avant la nécessité de mieux protéger les écosystèmes et de favoriser leur fonctionnalité. Pour cela, il est préconisé de généraliser le suivi écologique des peuplements, de favoriser leur diversité et les zones protégées pour la biodiversité. Ce texte plaide également pour le développement des gestions permettant de s’adapter aux évolutions des peuplements. Il appelle aussi à une amélioration de l’information et de la concertation en amont des décisions. La question des usages du bois a également nourri les débats, toutes et tous préfèrent la valorisation en bois d’œuvre qui permet une meilleure séquestration du carbone.
De nombreuses questions nécessitent d’être approfondies et les acteurs se donnent rendez-vous sur le terrain pour poursuivre les échanges et mettre en application des solutions adaptées à chaque situation et à leur statut foncier pour maintenir les forêts franciliennes vivantes.
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