MOBILISONS TOUS LES MOYENS POUR LA BIODIVERSITÉ !
Notre assemblée générale s’est déroulée le 13 avril, à la maison de l’Environnement du département de l’Essonne, en présence des représentants des différentes fédérations et collectifs adhérents. Nous remercions Brigitte Vermillet, vice-présidente du Conseil départemental, pour l’accueil dans ce cadre bucolique et écologique où l’équipe élue en 2018 a confirmé la poursuite de ses actions. Les ateliers de l’après-midi ont été productifs. Les priorités communes et le rôle de FNE Ile-de France, tête de réseau, ont été affirmés.
La perte de biodiversité est aujourd’hui un danger vital partagé et reconnu, notamment par les scientifiques. Mais la dérive technocratique ou l’influence d’intérêts particuliers sont toujours actives et ne l’intègrent pas, préférant le gain immédiat. On en veut pour preuve le cadre de concertation ou d’action juridique des associations de plus en plus restreint et coûteux que nous avons déjà dénoncé. Aujourd’hui, les associations sont menacées par des recours visant à intimider leurs dirigeants et leurs avis sont contournés par des dérogations aux règles générales pour faire passer des projets contestés (JO, tour Triangle et reconstruction de Notre-Dame de Paris). Leurs membres sont pourtant identifiés et consultés par les instances de tous niveaux quand la loi y contraint, mais leurs avis restent souvent lettre morte. Les associations doivent impérativement être reconnues et soutenues comme des interlocuteurs intermédiaires incontournables pour entendre les citoyens et prioriser les projets.
Le mouvement FNE doit relayer les alertes des scientifiques et de la société civile pour sauver la biodiversité, lutter contre les effets du changement climatique et contre la régression sociale. Il doit se faire entendre des décideurs et traduire la prise de conscience des Franciliens.
A la demande de ses associations, FNE Ile-de-France renforce son pôle juridique pour agir avec efficacité face aux dommages constatés sur l’environnement et aux contournements des règles par l’avalanche de textes dérogatoires. Dans la plupart des cas, on est bien loin de la séquence Éviter-Réduire-Compenser qui devrait être systématique et incontournable.
Dans la foulée des déclarations précédentes, un véritable dialogue environnemental est engagé avec les associations de terrain qui font des propositions et agissent toujours pour l’intérêt général de l’environnement et de tous les citoyens. Car ce n’est pas le tirage au sort des membres d’un conseil national de l’écologie qui permettra un dialogue local efficace et continu.
« Si vous voulez enterrer un problème, nommez une commission » disait Clémenceau…
SOMMAIRE:
05: Data 4, un campus qui n’en finit pas de grossir
06 et 07: Parcours du combattant à Saulx-Marchais
08: PLU d’Osny : une politique d’urbanisation à courte vue
09: Menace sur les jardins des congrégations religieuses
10: Alerte sur les espaces vertsdans les zones urbanisées
11: Pour la sauvegarde des jardins de Saint-Ouen-sur-Seine
17: Assemblée générale du 13 avril Rapport d’activités, rapport financier et plan d’actions pour 2019
18: Notre-Dame de Paris, émotion et raison
19 Les faucons crécerelles de Notre-Dame
20: Terminal 4, non merci !
21: Les rencontres d’Orly, une avancée pour la défense de notre environnement ?
22: Le prix de la vie !
23: L’énergie citoyenne en Ile-de-France
24: L’humanité en péril