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Avant Propos 

En Île-de-France, plus qu’ailleurs, les terres agricoles sont menacées par l’urbanisation. La région est la plus urbanisée de France et conserve un rythme d’artificialisation élevé par rapport au reste du territoire(1). Le dynamisme économique implique une consommation importante d’espaces, en particulier agricoles. 

Les conséquences de la transformation des terres agricoles en surfaces artificialisées sont nombreuses et souvent mal connues. Ce livret explique ce phénomène d’étalement urbain qui modifie les paysages, menace fortement la biodiversité et la production agricole d’une profession qui est déjà en difficulté. Pour dépasser ces constats et préserver dès maintenant les terres agricoles, des outils et des retours d’expériences illustrent les leviers qui peuvent être actionnés pour réussir la transition foncière.

Ce livret est l’aboutissement de la campagne « Laisse béton » organisée par FNE Île-de-France au printemps 2022. Chaque semaine pendant 6 semaines, un enjeu majeur lié à l’artificialisation des terres agricoles était développé. Ces six thèmes sont détaillés dans ce livret, avec une idée reçue, des chiffres clés, des définitions, des solutions et des leviers d’action. Les informations communiquées lors de la campagne ont été enrichies et mises à jour, nous remercions Solène Gilbert (pro bono DRIEAT) pour son travail ainsi que l’ADEME.

Sommaire

La maîtrise de l’étalement urbain et l’objectif « Zéro artificialisation nette »

  • Artificialiser c’est altérer durablement les sols (p8)
  • En Île-de-France, urbanise-t-on beaucoup ? (p9)
  • Le ZAN « Zéro Artificialisation Nette » (p11)
  • Et concrètement, quelles solutions ? (p12)

Les paysages, leviers d’action d’un aménagement plus sobre

  • Le paysage, c’est ce que nous percevons (p16)
  • Tous les paysages se valent-ils ? (p17)
  • Et concrètement, quelles solutions ? (p18)

La biodiversité, meilleure alliée de notre agriculture, première impactée par l’artificialisation

  • Les milieux agricoles sont des écosystèmes (p19)
  • L’agriculture intensive détruit la biodiversité et la qualité des sols (p20)
  • Et concrètement, quelles solutions ? (p21)

La souveraineté alimentaire : reconnecter agriculture, alimentation et territoires

  • L’agriculture française peut-elle nourrir toute la population ? (p24)
  • Et concrètement, quelles solutions ? (p25)

Le monde agricole sous tensions

  • Bref panorama de l’agriculture francilienne après des années d’évolutions (p27)
  • Des pressions qui se cumulent (p29)
  • Retour d’expérience (p31)

Aujourd’hui et demain : nourrir sans détruire

  • Une autre voie est possible (p32)
  • Une agriculture riche de diversités (p33)
  • Et concrètement, quelles solutions ? (p33)
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Face à la crise du logement et à l’effondrement de la biodiversité, devons-nous vraiment choisir entre construire plus et préserver les espaces naturels ? En 2024, nous, la Fondation pour le Logement des Défavorisés et la Fondation pour la Nature et l’Homme avons collaboré pour démontrer que cette opposition n’est pas une fatalité(1). Nous avons produit une étude qui met en avant les leviers qui, à l’échelle nationale, permettent de créer des logements abordables sans artificialiser. 

Aujourd’hui, avec le concours de France Nature Environnement Ile-de-France, nous avons voulu aller plus loin : combien de logements pourrait-on réellement produire en Île-de-France, sans artificialiser les sols ? La réponse est sans appel : 70 000 logements par an en moyenne pendant 10 ans. Le gisement est considérable et n’est pas encore suffisamment mobilisé notamment pour produire du logement financièrement accessible pour les personnes qui sont aujourd’hui mal logées.

De très nombreux logements peuvent être, non plus construits, mais produits à partir de l’existant, mis ou remis sur le marché sans toucher aux espaces naturels. Friches, logements vacants, surélévations, réhabilitations : les solutions sont là, concrètes et peu coûteuses en foncier. Elles préservent chaque arbre, chaque précieux coin de nature, dans la région la plus artificialisée de France. Un impératif dans un contexte de réchauffement climatique qui requiert à la fois des actions concrètes pour l’atténuer, et s’y adapter. Cela ne sera possible qu’en permettant à la nature de retrouver le chemin des villes.

Les solutions que nous préconisons tiennent compte des contextes locaux et sont le plus souvent sobres en énergie et en matériaux. Ce sont des leviers qui, une fois combinés, constituent une réponse solide à la crise du logement. Notre ambition est de remettre sur le marché tous types de logements, avec une priorité donnée aux logements sociaux et très sociaux (PLAI), car ils sont la solution la plus adaptée pour les personnes mal logées. Nous voulons permettre à toutes et tous de vivre dignement en l’Ile-de-France, sans être contraints de s’éloigner toujours plus loin. Ce nouveau modèle d’aménagement nécessite des pratiques plus transversales, de mieux impliquer les habitants, et de chercher à économiser nos ressources foncières, énergétiques et en matériaux. Les défis auxquels nous sommes confrontés imposent de changer nos pratiques. Acteurs et actrices du logement, de la politique de la ville, de l’environnement, soyons ensemble au rendez-vous.

SOMMAIRE

CONTEXTE

L’artificialisation des sols en Ile-de-France, de quoi parle-t-on ?

  • Où en est-on ? Constat & Dynamique de l’artificialisation des sols
  • Pourquoi ? La production de logements, une cause majeure de l’artificialisation des sols
  • Pour qui ? Principalement le parc privé et l’habitat individuel
  • Où ? D’importantes fractures socio-spatiales

État des lieux du logement en Ile-de-France

  • La réalité du mal-logement en Ile-de-France
  • Un marché immobilier tendu et déséquilibré
  • Estimation du besoin en logements en Ile-de-France

Les conséquences de l’artificialisation des sols en Ile-de-France

  • L’habitabilité du territoire francilien menacée par l’artificialisation des sols
  • Les plus précaires, premières victimes de l’artificialisation 

L’Ile-de-France, un cadre législatif et réglementaire particulier

  • Un objectif de 70 000 logements par an
  • L’exception francilienne au ZAN

 

***

ENQUÊTE 

Partie 1 : Quels leviers pour produire du logement sans artificialiser ? 

1.Utiliser les espaces vides

  • Mobiliser les logements vacants
  • Transformer les bureaux vacants en logements
  • Mobiliser des friches

2.Modifier l’existant

  • Réaménager les zones pavillonnaires
  • Réguler les résidences secondaires et meublés touristiques

3.Intensifier les usages

  • Densifier à la verticale
  • Réduire la sous-occupation par l’optimisation du parcours résidentiel
  • Remobiliser les zones d’activités économiques sous-utilisées

Partie 2 : Conditions devant accompagner la mobilisation de ces leviers

Condition 1 : Repenser le modèle économique de l’aménagement

1.Adopter une nouvelle vision du territoire : repenser l’espace et réinterroger les usages

  • Développer un urbanisme de dentelle
  • Mutualiser et intensifier les usages

2.Adopter des modèles économiques en faveur du logement social

  • Généraliser les portages alternatifs du logement social
  • Réguler le marché du foncier et de l’immobilier
Condition 2 : Habiter ensemble dans un environnement vivable

1.Sauvegarder l’habitabilité du territoire : produire du logement mais pas n’importe comment

  • Préserver la biodiversité et les continuités écologiques du territoire
  • Produire du logement dans les zones non exposées aux pollutions
  • Polycentrisme et qualité territoriale : produire du logement avec cohérence

2.Transformer et protéger face aux vulnérabilités du territoire francilien

  • Protéger le vivant existant
  • Réintégrer des espaces de biodiversité 

 

***

CONCLUSION

Annexes 

  • Méthodologie
  • Bibliographie
  • Pour aller plus loin

(1)  FNH, FLD (2024), “Réussir le ZAN tout en réduisant le mal-logement : c’est possible !

Soutenez le travail de plaidoyer

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La pollution lumineuse affecte gravement le vivant, perturbe les écosystèmes nocturnes et constitue un énorme gaspillage d’énergie. Pourtant, chacun et chacune peut agir pour préserver la nuit.

C’est tout l’objectif de la campagne Sentinelles de la Nuit : recenser un maximum d’éclairages illégaux ou nuisibles afin de sensibiliser les acteurs concernés et de réduire la pollution lumineuse.

Un premier bilan éloquent

Entre 2022 et 2024, 2 797 signalements ont déjà été réalisés grâce aux Sentinelles de la Nuit.

  • Parmi eux, 481 lampadaires interdits depuis le 1er janvier 2025 ont été recensés.
     
  • 71 % des signalements concernent des commerces et des bureaux, principaux responsables de l’éclairage nocturne illégal ou nuisible.
     
  • Au total, ce sont près de 396 000 personnes directement touchées par ces actions de sensibilisation et de mobilisation.

Découvrir le bilan complet

Comment participer ?

Rien de plus simple : lors de vos balades nocturnes, équipez-vous d’un téléphone ou d’un appareil photo et signalez les points lumineux qui vous paraissent problématiques.

Plusieurs types de signalements sont possibles :

  • Éclairages illégaux : après 1h du matin, la plupart des enseignes, vitrines, parkings ou façades devraient être éteints. Depuis le 1er janvier 2025, les lampadaires en forme de « boule » sont également interdits.
     
  • Éclairages nuisibles : écrans publicitaires, serres agricoles, plateformes logistiques, gares allumées sans passagers… mais aussi toute lumière qui éclaire inutilement les milieux naturels et perturbe insectes, chauves-souris ou oiseaux.
     
  • Éclairages des milieux aquatiques : souvent illégaux, ils nuisent à la faune des rivières et cours d’eau qui, la nuit, ont besoin d’obscurité pour vivre.

Mode d’emploi

  1. Ouvrez l’application Sentinelles de la Nature et cliquez sur « participer à la campagne Sentinelles de la Nuit ».
     
  2. Pour chaque point lumineux observé, prenez une photo et notez :
     
    • l’heure,
       
    • le type de structure éclairée (magasin, cours d’eau, parking, etc.),
       
    • le type d’éclairage (enseigne, vitrine, lampadaire boule, etc.),
       
    • l’adresse la plus proche.
       
  3. Si possible, déposez sur place un courrier de sensibilisation (téléchargeable depuis la campagne).

Même en cas de doute, signalez : chaque observation compte !

Vous n’avez pas l’application ? Téléchargez là directement depuis votre appstore ou contactez votre référent de territoire

Pour aller plus loin

Des webinaires d’information et de formation sont proposés durant toute la durée de la campagne

 infos et inscriptions en ligne

En savoir plus

Découvrez le dossier complet sur la pollution lumineuse : fne.asso.fr/dossiers/pollution-lumineuse-comment-preserver-la-nuit

 

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Plaidoyer pour l’intérêt général

Alors que nous avons suffoqué sous des canicules à répétition, « l’écologie à la française » a du plomb dans l’aile. Que vaut le label inventé par le président de la République face aux reculs des politiques environnementales ?


Ces six derniers mois plus de quarante mesures climaticides sont à déplorer. Sous prétexte de simplification ou sous la pression de groupes professionnels ou de l’extrême droite, le gouvernement multiplie les pas en arrière. La loi agricole Duplomb dénoncée par plus de deux millions de Français et partiellement censurée par le Conseil constitutionnel a été promulguée, légèrement modifiée, sans débat parlementaire. Est-ce ainsi que la démocratie s’exprime ? Face à ce constat, les associations de défense de l’environnement font bloc et appellent à « se réemparer de l’intérêt général ».


En Ile-de-France, nos associations sont de tous les combats : contre la prolifération incontrôlée des data centers, pour des plans de mobilité efficaces, pour lutter contre les impacts du changement climatique sur notre environnement et notre santé, pour préserver les sols… Car le coût socio-économique des pollutions environnementales est énorme, nous y consacrons le dossier de ce numéro. Beaucoup de chiffres y ont été compilés, c’est un peu aride, mais très éclairant. Les régressions que nous déplorons coûtent très cher. Comme ne cessent de le répéter les scientifiques, les mesures à courte vue conduisent à l’extinction des espèces, dont la nôtre.


Heureusement, dans ce tableau sombre, il y a aussi quelques lueurs
positives.
À Maurecourt, dans les Yvelines, une commune se donne les moyens de protéger, dans la durée, l’ensemble des terrains communaux.
À Alfortville, dans le Val-de-Marne, les habitants sont mobilisés pour prévenir les risques majeurs, dont les crues de la Seine et de la Marne.
À Saint-Maur, toujours dans le Val-de-Marne, le tribunal a tranché en faveur des associations pour protéger un chêne centenaire…
Liaison rend compte de ces avancées. Nous avons également de vrais motifs de satisfaction en ce qui concerne notre outil cartographique.
À l’heure où tous les plans locaux et intercommunaux d’urbanisme sont en révision afin de se mettre en cohérence avec le Schéma directeur (SDRIF-E), nous disposons de cartes précises qui nous permettent de peser dans les débats. La journée que nous organisons le 26 septembre, dans le cadre de la semaine de la biodiversité, en rendra compte. Comme nous le répétait souvent Jacqueline Lorthiois, à qui nous avons rendu hommage dans notre numéro de mars : on ne lâche rien !

Le Bureau FNE Ile-de-France

Sommaire

  • Couverture (p.1)
  • Brèves (p.2)
  • Edito : Plaidoyer pour l’intérêt général (p.3)
  • Val d’Oise : Butte d’Orgemont à Argenteuil, ‹action citoyenne fait reculer la mairie (p.4)
  • Seine et Marne : Fondation Terre de Liens, Confortation d’une ferme « nourricière » (p.5)
  • Essonne : Construction d’un poste électrique, une implantation à revoir (p.6)
  • Hauts-de-Seine : Les sites industriels du 92 plus « sensibles » que jamais (p.7)
  • Seine-Saint-Denis : Mobilité, la voiture tient toujours bon (p.8)
  • Paris : Place Félix-Éboué à Paris 12e, une rénovation à rebours des intérêts écologiques et locaux (p.9)
  • Val-de-Marne : PLUi de Grand Paris Est Avenir, incohérence et bétonnage ! (p.10)
  • Yvelines : Valoriser les déchets du bois, oui, polluer, non ! (p.11)
  • Dossier : Pollutions air, eau, sols et biodiversité, un gouffre financier (p.12-15)
  • Initiative : Maurecourt et FNE Ile-de-France coconstruisent un plan de sauvegarde (p.16)
  • Initiative citoyenne : Les eaux du plateau de Saclay en chemin pour Versailles ? (p.17)
  • Sols : Une directive européenne pour des sols en bonne santé en 2050 (p.18)
  • Energie : Les défis des distributeurs d’électricité RTE et Enedis (p.19)
  • A lire : (p.20)
    - Bien se préparer face aux inondations
    - Forêt et changement climatique
Couverture : cheminées d'usine et axe routier
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Depuis sa création, FNE Ile-de-France s’engage pour la protection des populations et de la biodiversité face aux multiples pollutions sonores de notre environnement. Après avoir émis ses recommandations sur la révision du plan de prévention du bruit de la Métropole du Grand Paris (PPBEM) en septembre 2024, FNE Ile-de-France a déposé sa contribution à la consultation publique pour le futur PPBEM (consultable en pièce jointe). Grâce aux travaux de Bruitparif, au rapport sénatorial du 25 juin 2025, aux travaux du CESER et à l’implication de ses membres, FNE Ile-de-France a souhaité rendre son avis le plus éclairé possible sur le diagnostic et la quarantaine de mesures proposées par la Métropole.

Pour aller plus loin :

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Les Obligations Réelles Environnementales sont un outil juridique encore peu utilisé mais qui offrent des leviers efficaces pour garantir une protection durable de la biodiversité sur des terrains privés.
Elles permettent à tout propriétaire d’un bien immobilier d’y attacher une obligation de protection environnementale qui s’impose aux propriétaires successifs.

En juin dernier FNE Île-de-France a organisé un webinaire pour tout comprendre aux ORE : leur cadre juridique, leur mise en œuvre concrète et les retours d’expérience de terrain.

Avec les interventions de : 
- Benoît Hartenstein, notaire, précurseur des ORE
- Catherine Gendt, secretaire de FNE Seine-et-Marne 
- Adrien LE TALLEC, conseiller municipal de Maurecourt 
- Jean-Pierre Grenier, vice-président FNE Yvelines qui détaillera les aspects pratiques : mode d’emploi et facteurs facilitants

Vous pouvez dès à présent télécharger le support de présentation en cliquant sur le bouton tout en haut de cette page. 
Et (re)voir l’intégralité de ce webinaire en cliquant sur la vidéo ci-dessous.

 

 

 

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Le colloque annuel de FNE Ile-de-France, RTE et ENEDIS a eu lieu le jeudi 19 juin 2025 à la Défense. 


Cette année, nous avons choisis de porter notre regard sur l’adaptation au changement climatique et plus spécifiquement sur les moyens possibles pour faire face aux inondations. 

Le risque inondation est la première menace naturelle en Ile-de-France, inquiétant directement le foyer de plus de 900 000 franciliens qui vivront en zones inondées et indirectement près de 1,5 millions de personnes pour lesquels le réseau électrique sera dysfonctionnel en cas d’inondation.

Quatre points ont été abordés lors du colloque : 

  • La résilience du réseau de transport d’électricité face aux crues, par RTE
  • L’approche systémique de la résilience et la présentation de la démarche «Planète» par ENEDIS
  • L’adaptation des collectivité au risque inondation, sur le cas d’Alfortville
  • Un débat sur le projet d’adaptation du casier pilote de la Bassée

Vous pouvez télécharger et consulter le support de présentation en pièce jointe de l’article.

D’autres ressources utiles sur le risque inondation et l’adaptation de la Région Ile-de-France : 

Nos articles sur le casier pilote de La Bassée

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Que veut dire se faire entendre ? Qui garantit et encadre la participation du public sur un projet ? Quel est le moment est le plus propice pour élever la voix ?

Dans quelle mesure la voix des associations est prise en compte ?

Etre pris en compte, ce n’est pas seulement bénéficier d’une écoute bienveillante ; le projet doit évoluer à la fin de la concertation, suite à l’avis associatif.


La prise en compte dépend de trois facteurs :

  • L’objet politique de l’interlocuteur : si le projet de l’association représente un argument
    démocratique dans le débat publique, alors il est parfois retenu ;
  • La temporalité : la parole des associations est plus écoutée lors du diagnostic car plus à même
    d’apporter des éléments techniques au public ;
  • La couleur politique de l’interlocuteur : la parole n’est pas toujours écoutée sur le moment mais peut être récupérée, admise, par la suite sans être citée.

Quels sont les acteurs de la concertation publique ?

Particp’Action

Crée en 2021 par le département développement durable de la DRIEAT, Particip’Action est un réseau partenarial co-construit avec la Fabrique RH, Cerema, la CNDP et le CCEIDF.

Son but est de promouvoir l’intérêt de la participation du public auprès du porteur de projet. D’un côté, il accompagne méthodologiquement les porteurs de projets pour structurer leur stratégie participative, de l’autre, il organise des formations et webinaires dédiés à son réseau.

Le réseau de Particip’Action est formé par des collectivités, associations et services de l’Etat.

Commission Nationale du débat public (CNDP)

La CNDP permet de reconnaître et garantir la participation du public dans l’élaboration d’un projet, et ce sous le code de l’environnement. Elle garantit la participation de façon indépendante, neutre, transparente, argumentée, égale et inclusive.

La commission identifie et délimite les sujets à débattre puis organise la concertation. Le public visé est le plus diversifié possible pour obtenir un large panel de réponses.

Elle désigne un garant chargé de rendre compte d’un bilan de la participation du public à la fin de concertation publique.

Compagnie des commissaires enquêteurs d’Ile-de-France (CCEIDF)

La CCEIDF est une association loi 1901 qui fait partie de la Commission Nationale des Commissaires Enquêteurs. En 2024, elle compte 214 adhérents ; ces derniers peuvent aussi être désignés garants d’une concertation publique.

Le commissaire enquêteur est indépendant et neutre : il garantit la transparence du procédé d’enquête publique et veille à l’expression du public avant qu’une décision administrative soit rendue.

Contrairement au garant, le commissaire enquêteur rend un avis qui est une aide à la décision et peut ouvrir sur des recours en justice.

A quel étape du projet se faire entendre ?

En amont

La participation en amont permet :

  • Débattre de l’opportunité même du projet, des impacts et des alternatives dès l’étude de faisabilité ;
  • Eclairer le maitre d’ouvrage dans sa décision ;
  • Avoir connaissance de tous les sujets à débattre ;
  • Faire valoir des arguments sourcés ;
  • Enrichir la documentation du projet ;
  • Co-construire le projet avec le maître d’ouvrage.

En intervenant à ce stade, l’autorité environnementale n’a pas encore rendu d’avis et les études d’impacts n’ont pas encore été réalisées.

En aval

La participation en aval permet :

  • Avoir trois leviers de concertation différents : l’enquête publique, la participation par voie électronique et la parallélisation ;
  • Rendre un avis sur un dossier finalisé et complet ;
  • Compléter les conclusions du tribunal administratif.

En intervenant tardivement, l’avis des associations est rarement entendu et n’est pas repris par le public. De plus, les modalités de participations à la concertation sont restreintes et les dossiers peuvent prendre du retard, surtout en cas de parallélisation.

Questions fréquentes :

  • Ou trouver des ressources juridiques sur la phase d’intervention en amont ?

La CNDP a publié une collection de fiches juridiques : https://www.debatpublic.fr/les-fiches-juridiques-de-la-cndp-3913

  • Peut-on solliciter la CNDP dans le cadre d’un PLU ?

La CNDP peut-être sollicitée uniquement pour un projet dans le cadre du code de l’environnement, excepté pour les ZAC, Zone d’Aménagement Concertées. Elle peut être sollicité de manière consultative et devient obligatoire pour un projet qui dépasse 6000 euros.

  • Quels arguments peuvent être mobilisés par les associations lors d’une concertation en amont, sans évaluation environnementale ?

Les associations peuvent :

  • Solliciter la CNDP si le projet en relève ;
  • Apporter leurs connaissances au porteur de projet ;
  • Remettre en cause la faisabilité du projet ;
  • Proposer des alternatives.
  • Les alternatives à un projet sont-elles obligatoires ?

Le porteur de projet n’a pas obligatoirement d’alternatives à présenter. Il va du devoir de la CNDP de permettre au public de proposer des alternatives.

  • L’étude d’impact doit-elle obligatoirement faire partie de l’enquête publique ?

L’étude d’impact, ou l’absence d’étude d’impact, doit obligatoirement être mentionnée lors de l’enquête publique.

  • Quelle différence entre les bilans de concertation rendus par les maitres d’ouvrage et ceux rendus par les collectivités ?

Les collectivités rendent le bilan de concertation pour les projets relevant du code de l’urbanisme : il faut faire confiance sans possibilité de désigner un garant. Le maître d’ouvrage rend le bilan d’un projet relevant du code de l’environnement : un garant de la concertation publique peut être désigné.

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Les actions en justice constituent souvent le dernier recours pour riverains et associations face à certains projets de construction ou d’aménagement pour lesquels ils sont peu ou pas assez écoutés. Cependant, les procédures de recours sont complexes pour qui n’est pas formé à l’action juridique.

Module 1

Au cours de ce premier module de formation, nous avons abordé les bases du recours au contentieux administratif à disposition des associations. Nous avons pu répondre à certaines questions telles que :

  • Pourquoi recourir à un contentieux administratif ?
  • Quelles sont les étapes du recours en contentieux administratif ?
  • Comment faire en sorte que mon recours soit recevable ?
  • Que faire en cas d’échec du recours ?

 

Module 2

Au cours de ce second module de formation, nous avons abordé les bases du recours au contentieux pénal et civil à disposition des associations. Nous avons pu répondre à certaines questions telles que :

  • Quelle différence entre le droit civil et pénal ?
  • Quelles sont les étapes du contentieux pénal ?
  • Comment faire en sorte que ma plainte soit recevable ?
  • Que faire après un classement sans suite ?

 

Ressources utiles

  • Consulter le support de présentation combiné : ici
  • Consulter la fiche synthèse : ici
  • Visionner le module sur le contentieux pénal et civil sur YouTube : ici
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Unis pour défendre une Île-de-France vivable 

Au lendemain de notre assemblée générale annuelle, nous pouvons mesurer le travail accompli ces dernières années. Notre fédération régionale s’est considérablement renforcée et, du même coup, nos fédérations départementales et nos 400 associations locales.

Le rapport d’activité 2024, publié à l’occasion de cette assemblée générale, permet de faire un point d’étape. Il met l’accent sur les victoires et les avancées obtenues département par département, décline les objectifs des 13 groupes de travail qui permettent à FNE Ile-de-France de produire de l’expertise, rappelle nos fondamentaux et introduit notre projet stratégique 2025-2030. 

La montée en puissance de nos actions est nécessaire car les atteintes à l’environnement sont de plus en plus nombreuses : détricotage de la loi Zéro artificialisation nette (ZAN), « simplification » des procédures de concertation, remise en question des Zones à faible émissions (ZFE) … Le point d’orgue de ces régressions est, pour l’heure, l’attaque de certains députés contre les conseils économiques, sociaux et environnementaux régionaux (CESER). Alors que la démocratie est mise à mal dans nombre de pays, en France l’existence même de la société civile organisée est contestée. Le bilan, effectué par notre fédération nationale, de quinze ans de simplification, démontre que cette prétendue simplification est en réalité le cheval de Troie de la dérégulation.

Ce numéro de Liaison permet, comme chaque trimestre, de faire la part belle aux actions de terrain. Il insiste notamment sur la place des arbres en ville ; Il souligne l’importance des infrastructures de transport notamment fluviales.

Nous entamons d’ailleurs, à travers le dossier central, une réflexion globale sur l’Axe Seine à travers la présentation de trois aménagements portuaires portés par HAROPA. Nous aurons l’occasion de revenir dans les prochains mois sur d’autres développements à l’échelle du grand Projet Seine Escaut : le canal Seine Nord, les aménagements réalisés par Voies navigables de France et le méga-entrepôt logistique Green Dock sur le port de Gennevilliers.

Le Bureau de FNE Île-de-France

Sommaire

  • Couverture (p.1)
  • Brèves (p.2)
  • Édito : Unis pour défendre une Île-de-France vivable (p.3)
  • Seine et Marne : Nouvelle menace sur La Bassée (p.4)
  • Val-d’Oise : Un bidonville sur les rives de l’Oise, un problème humain et environnemental (p.5)
  • Hauts-de-Seine : Une fumière dans la forêt de Verrières, une pollution des sols persistante (p.6)
  • Paris : Menace sur notre patrimoine architectural et naturel (p.7)
  • Val-de-Marne : PLUi de Grand Paris Sud-Est Avenir, le territoire doit revoir sa copie ! (p.8)
  • Essonne : L’Essonne veut favoriser un commerce durable et responsable (p.9)
  • Les projets portuaires d’Haropa en vallée de Seine (p.10)
  • Limay-porcheville (78) (p.11)
  • Port seine métropole ouest (78) (p.12)
  • Evry-village bord de seine (91) (p.13)
  • Transport : Ligne nouvelle Paris-Normandie : Position à contre-courant d’une sénatrice écologiste (p.14)
  • Juridique : Campagne « Arbres en ville », un premier indice de l’état de l’arbre (p.15)
  • Biodiversité : Identifier les trames vertes franciliennes, FNE Ile-de-France lance son appel (p.16-17)
  • Pollution : La phytoremédiation dépolluer grâce aux plantes (p.18)
  • Pollution : Projets de captage de CO2 sur le site de Grandpuits (77) (p.19)
  • A lire : Les Arbres de Paris et le premier atlas de la trame verte en zone urbaine dense (p.20)

 

 

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Visuel Liaison 207 : couverture bleue/violette avec un bateau, sur un fond jaune
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