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Le secteur du BTP génère plusieurs dizaines de millions de tonnes de déchets et de terres excavées par an qui doivent s’inscrire dans une dynamique d’économie circulaire de valorisation et de réutilisation.

Pour parler de ces enjeux, France Nature Environnement a proposé une formation le 11 janvier 2023 : une visite d’un site de l’entreprise Tersen dans le but d’échanger avec elle sur les «bonnes pratiques» à adopter, de découvrir un centre de stockage d’amiante, une installation de stockage de déchet inerte, une installation de recyclage de béton, mais également des mesures de prise en compte de l’environnement naturel, agricole, forestier et paysager.

Depuis une trentaine d’années, Tersen travaille à l’amélioration des cycles de vie de ces matériaux et traite chaque année plus de 1 600 000 tonnes de matériaux issus de chantiers ou réceptionnés directement dans ses déchetteries Eco Tri et plateformes de recyclage. En moyenne, sur le territoire francilien, 80 % des matériaux collectés sont recyclés et remployés pour des travaux de construction ou d’aménagement.

Afin de promouvoir une meilleure gestion environnementale des déchets du BTP, Tersen et FNE Ile-de-France ont établi une convention, en 2022, qui cible, en particulier, la lutte contre les dépôts sauvages, le suivi du Plan régional de prévention et de gestion des déchets (PRPGD) et, enfin, la promotion de l’économie circulaire et la mise en avant des bonnes pratiques.

Dans ce cadre, Tersen a permis à une douzaine de nos adhérents de découvrir son site de stockage d’amiante de Saint-Martin-du-Tertre, le 11 janvier dernier. Les déchets de matériaux de construction contenant de l’amiante doivent être déposés dans des installations de stockage de déchets non dangereux (ISDND). Toute entreprise qui souhaite évacuer des déchets amiantés doit appliquer rigoureusement les dispositions réglementaires existantes concernant les déchets qu’elle produit ou détient, car elle en est responsable. Elle doit impérativement posséder, avant même le démarrage des travaux, un certificat d’acceptation préalable de l’installation de stockage des déchets. Un bordereau dématérialisé, sur la plateforme réglementaire Trackdéchets, accompagne chaque lot depuis son lieu de production jusqu’à son élimination pour une traçabilité totale.

À toutes les étapes, la manutention des déchets doit être organisée de façon à éviter la libération de fibres. Les déchets contenant de l’amiante sont soumis à de strictes conditions d’emballage et de transport. Ils doivent être enfermés dans un double emballage totalement étanche, sur lequel doit figurer l’étiquetage « A » amiante et, ensuite, être acheminés dans le respect des règles liées au transport des matières dangereuses. Des mesures de sécurité s’appliquent au site : emballage des déchets dans des bennes réservées aux déchets d’amiante, examen de l’intégrité des emballages à la réception, dépose sur l’alvéole de stockage, recouvrement quotidien de la zone de stockage « à l’avancement », etc.

Le site s’établit sur une zone isolée, reposant sur du sable de Fontainebleau qui sera excavé sur une profondeur de 25 à 30 mètres, l’alvéole ainsi créée sera protégée par un géotextile bentonitique et remplie de « big bags » sur 20 à 25 couches. L’extraction du sable est de 180 000 tonnes par an, le stockage de déchets amiantés est limité, lui, à 80 000 tonnes par an. Lorsque l’alvéole est remplie, une couche de 3 à 5 m de limon est déposée, sur laquelle la terre végétale initiale est étendue pour un retour à l’exploitation agricole initiale ou replantation en zone forestière. Les eaux pluviales sont drainées sur le géotextile du fond de l’alvéole dans un puisard pour analyse quotidienne à la recherche de fuites d’amiante éventuelles. La durée de traitement d’une alvéole est d’environ huit ans. En somme, un site qui se veut exemplaire.

 

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SE PROJETER DANS UN AVENIR MEILLEURAU FIL DE L’EAU

2022, un été de tous les dangers : trois canicules avec trente-trois jours de vagues de chaleur, des incendies ravageurs portant sur 62 000 ha, une sécheresse historique avec une pluviométrie en dé£icit de 85 % en juillet. L’urbanisation intense de notre région ajoute 5 à 10 °C en cœur de ville par rapport à sa banlieue avec une chaleur nocturne qui ne baisse pas. Ces phénomènes extrêmes prévus par le GIEC, avec des inondations l’hiver, se multiplieront. Les vies animales et végétales vont fortement souffrir ainsi que l’agriculture, les industries et toute notre économie si nous ne mettons pas la priorité sur l’eau, ses cycles et ses usages. Aussi, est-ce dès aujourd’hui qu’il faut anticiper les scenarii d’alimentation en eau, prévenir les pollutions et sauvegarder la qualité des nappes et des eaux de surface. Le changement de cap que nos associations appellent de leurs vœux a-t-il une chance d’être pris en compte par les élus locaux, les agriculteurs, les gestionnaires de l’eau, les acteurs économiques, les consommateurs ? Ce numéro spécial de FNE Ile-de-France sur l’eau ouvre ses pages aux témoignages et pistes d’action des différents acteurs. Il présente les solutions fondées sur la nature et anticipe les scénarii de la transition écologique. Un groupe de ré£lexion composé de différents experts et de nos associations adhérentes a effectué un travail considérable, animé par Françoise Behar, chargée de mission Eau de notre fédération. Des colloques ont été organisés en 2019, 2020 et 2021 dans les huit départements d’Ile-de-France sur différentes thématiques : risques d’inondation et de sécheresse, qualité des eaux, renaturation des rivières, documents de plani£ication… Malgré le contexte dif£icile de la crise sanitaire, nos associations ont dressé un état des lieux et esquissé des pistes porteuses d’avenir. Point d’orgue de ces rencontres départementales, le colloque régional que nous organisons avec le soutien de l’Agence de l’eau Seine-Normandie et de nombreux partenaires les 7 et 8 novembre prochains a été préparé, de longue date, avec les scienti£iques les plus pointus sur la question de l’eau dans notre Région. Il permettra de confronter les projections à l’horizon 2050 et la réalité du terrain, mais aussi d’entendre ce que les politiques ont à nous dire. N’oublions pas que l’eau parle aussi à notre cœur. La technique n’est pas tout ! Nous avons glissé dans ces pages quelques images et des mots qui évoquent la place de l’eau dans notre imaginaire et dans l’art.

SOMMAIRE:

4 à 6: Chemin des eaux , chemin des hommes… L’eau et les traces de l’histoire L’Agence de l’eau Seine-Normandie, des défis ambitieux pour la protection de la ressource en eau Interview de Vincent Graffin, directeur territorial de l’AESN

7 et 8: L’eau, c’est la vie

9 et 10: Hydrogéologie du Bassin parisien et de l’Ile-de-France

11: L’eau au Fil des Fleuves… La Seine au cœur du vivant

12: L’Agence de l’eau Seine-Normandie,des défis ambitieux pour la protection de la ressource en eau: Interview de Vincent Graffin,directeur territorial de l’AESN

13 et 14: La planification de la gestion de l’eau

15: L’eau potable, production et distribution

16: La nappe de Champigny Interview d’Anne Reynaud, hydrogéologue et coordinatrice à AQUI’ Brie (Seine-et-Marne et Val-de-Marne) 16: Une station d’épuration innovante et vertueuse, le Carré de Réunion (Yvelines)

17/ Une station d’épuration innovante et vertueuse, le Carré de Réunion (Yvelines)

18: Alerte à la station d’épuration d’Achères, un risque pour 9 millions de Franciliens (Yvelines)

19: Un atout pour s’adapter au réchauffement climatique, le schéma directeur d’eau non potable de Paris

19: La Région, acteur majeur ! Interview de Yann Wehrling, vice-président de la Région Ile-de-France, en charge de la transition écologique, du climat et de la biodiversité

20: L’avenir du bassin Seine-Normandie en 2050

21 à 23: L’avenir du bassin Seine-Normandie en 2050

24 à 27: La maîtrise des risques inondation : une illusion (Ile-de-France)

29: Le site du Vignois à Gonesse : une réussite écologique (Val-d’Oise)

30: La Vieille Mer, une rivière souterraine (Seine-Saint-Denis)

31: La renaturation de la Bièvre ou comment faire revenir la biodiversité (Essonne et Yvelines)

32: Canicules et sécheresses (Ile-de-France)

33: Les programmes d’action nitrates, une révision laborieuse

34: L’eau en agriculture biologique - Interview du GAB, Groupement des agriculteurs bio d’Ile-de-France

35: Questions à Dan LERT, maire adjoint à la maire de Paris, président de la régie publique Eau de Paris

36 et 37: La végétation des berges et des îles dans la «boucle de Boulogne»

38: La Bièvre et la mobilisation des associations - Interview de M. Ambroise-Rendu, président d’honneur de FNE Ile-de-France

39: Sensibiliser les enfants à la protection de l’eau et voir ou (re)voir le DVD Mares à palabres dans Paris

40: À lire: L’Essonne et l’Eau, un nouvel ouvrage d’Essonne Nature Environnement

 

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Liaison n° 196 - Spécial Eau
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La ressource en Eau dans un contexte de dérèglement climatique

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NOUS SOMMES AUSSI DES DÉSERTEURS !

En introduisant leur discours de fin d’année, huit ingénieurs, diplômés d’AgroParisTech, en 2022, déclaraient : « Nous ne voulons pas faire mine d’être fiers et méritants d’obtenir ce diplôme à l’issue d’une formation qui pousse globalement à participer aux ravages sociaux et économiques en cours. » La vidéo de cette déclaration est vite devenue virale sur les réseaux sociaux, puis a été reprise par tous les médias. Ceux que l’on a surnommés « les déserteurs » se sont relayés au micro pour affirmer qu’un autre monde est possible et qu’ils ne seront pas les complices de la destruction du vivant. Nous ne disons pas autre chose. C’est le message que nous martelons dans nos campagnes pour la sanctuarisation des terres agricoles. Ces dernières semaines, nous avons organisé un concours de photos et interpellé les candidats aux élections législatives. Le point d’orgue de cette mobilisation a eu lieu le 9 juin, à Montauger, dans l’Essonne. Nous y avons accueilli le « Relais Jeunes », un groupe de jeunes adultes qui, durant trois mois, a sillonné les routes de France, à pied et à vélo, pour alerter sur l’urgence de changer de cap. Nous avons partagé nos expériences et nos espoirs. Pris conscience de la complémentarité de nos engagements. Aux côtés des déserteurs d’AgroParisTech, des marcheurs du Relais Jeunes, des manifestants de Friday for Futur, de Gonesse, de Grignon et d’ailleurs, FNE Ile-de-France fait entendre sa voix. Affirme que nous ne sommes pas condamnés à laisser bétonner nos territoires. À l’heure où des documents majeurs pour l’aménagement du territoire sont en cours d’élaboration, tels que le Schéma directeur de la région Ile-de-France, le Schéma de cohérence territoriale de la métropole ou les plans locaux d’urbanisme intercommunaux, nous montons une nouvelle fois au créneau pour contrer les fossoyeurs du vivant. Ce travail qui peut sembler aride, technique, désincarné, est en réalité essentiel, car c’est en intervenant très en amont des projets écocides que l’on obtient des victoires durables. Nous avons voulu dans ce numéro de Liaison rendre compte de toutes les facettes de notre travail de terrain. Merci à tous les militantes et militants qui ont permis à l’environnement de marquer des points.

SOMMAIRE:

04 à 5: Pour la sanctuarisation des terres agricoles, disons stop au béton!

06: Entretien avec Nicolas Méary - JURIDIQUE

07: La compensation: non-sens écologique, véritable biais cognitif - AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

08: Les forêts, variable d’ajustement: l’exemple la forêt de Bréviande

09: Le périphérique « ceinture verte »: la grande illusion!

10: Une carrière classée menacée de disparition à Meudon

11: Des PLUI très perfectibles qu’il reste à harmoniser

12: La démesure de la piscine « JO » de Saint-Leu-la-Forêt - DOSSIER

13 à 17: Zoom sur les actions des fédérations

18: Abattre des arbres centenaires, aurions-nous perdu la raison?

17: La protection des busards, un engagement pour la préservation du vivant

19: Colline d’Elancourt: d’une friche industrielle à un « spot olympique »

20: Colline d’Elancourt : d’unefriche industrielle à un « spot olympique »

21: Renaturation de la vallée de l’Orge: création d’un nouveau collectif - RISQUES INDUSTRIELS

22: Site SEVESO seuil haut - Limiter les quantités stockées - DÉCHETS

23: Les dépôts illégaux - Un problème récurrent - A LIRE

24: L’Origine du monde et Tous sur le même bateau

Liaison n° 195 - Sanctuarisons les terres agricoles
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FAIRE FACE AUX DÉFIS : LA RESPONSABILITÉ DES FUTURS ÉLUS

L’actualité de la guerre en Ukraine a relégué au second plan la campagne de l’élection présidentielle et, probablement, des élections législatives, mais elle cible de manière cruciale les articulations entre intérêts géostratégiques et lutte contre le réchauffement climatique. Le conflit accroît les menaces sur notre autonomie énergétique et alimentaire, il souligne l’importance de la sobriété dans la gestion de nos ressources. Il nous faut donc faire des choix et réaménager notre société. C’est pourquoi nous insistons sur la responsabilité des futurs élus : ne pas sacrifier des engagements environnementaux vitaux pour notre avenir. Force est de constater que les sujets qui animent nos luttes au quotidien ne sont pas dans les priorités de la plupart des candidats. Polarisée sur les questions d’identité et de sécurité, la campagne n’aborde ni les questions de justice sociale ni les mesures volontaristes indispensables pour mettre l’environnement au cœur des politiques publiques. La transition écologique est incontournable, comme le souligne le dernier rapport du GIEC. L’aggravation des inégalités, l’accélération des bouleversements climatiques, les crises économiques et sociales prouvent qu’il y a urgence à agir. C’est pourquoi nous avons voulu rappeler, dans ce numéro, les attentes de notre mouvement pour des transformations à engager très rapidement. C’est aux responsables politiques de prendre les décisions, dans un cadre démocratique rénové, pour les cinq prochaines années et au-delà. Nous portons dans le débat nos propositions. Tout d’abord sur les questions d’aménagement et d’urbanisme, cruciales par leur impact, en Ile-de-France, sur la destruction des espaces naturels et agricoles. Nous dénonçons la densification irréfléchie, créatrice d’îlots de chaleur. Nous mettons l’accent sur les transports et la mobilité, sujet particulièrement critique dans la région capitale où les déplacements pendulaires sont facteurs de pollutions et de nuisances. La transition énergétique, au cœur des enjeux climatiques, dépasse, selon nous, la seule question de l’électricité et concerne la décarbonation de l’énergie dans son ensemble. La protection des terres agricoles et la promotion de circuits courts favorisent la quête d’une autonomie alimentaire. Et, bien sûr, la protection de la ressource en eau, vitale dans la région francilienne. Enfin, la pandémie a mis tous les projecteurs sur l’importance des investissements pour l’éducation, la santé et la recherche, sur la nécessaire relocalisation d’activités et le développement de filières nouvelles en Ile-de-France, notamment dans le secteur de l’économie circulaire et des énergies renouvelables. La méthode indispensable : rénover les modes de participation des citoyens à la définition et à la mise en place de nouvelles modalités pour « mieux vivre ensemble ». Notre message : Passer à l’action sans tarder !

SOMMAIRE:

04: CLIMAT - Le climat et le rapport du GIEC, grands absents du débat

05: TRANSPORTS ET URBANISME - En finir avec les « transports structurants »

08: POLLUTION DE L’AIR - Passons vraiment aux actes ! 09: RÉDUIRE LA POLLUTION LUMINEUSE - Un exemple en petite couronne

10: POLLUTION SONORE - Des progrès à faire !

12: PRIORITÉ À LA SANTÉ, À L’ÉDUCATION ET À LA RECHERCHE

14: ÉNERGIE - La clé du futur 16: RÉINDUSTRIALISATION - Une nécessité pour la Région

17: LA DÉFENSE DES TERRES AGRICOLES - Un enjeu essentiel en Ile-de-France PAROLE AUX ASSOCIATIONS PARIS

18: Encore une friche industrielle urbanisée dans le 12e!

19: Annulation du PLU de Dourdan 

20: Trame verte de Pontchartrain: victoires des associations

21: Le dilemme de la friche industrielle

22: La colère gronde autour des gares du Grand Paris Express

23: Un nouveau projet contesté sur l’île Seguin 

24: Le parc départemental de La Roseraie meurtri

25: Abandon d’une carrière à ciel ouvert JURIDIQUE

26: Les recours abusifs des promoteurs

27: A vos agendas !

28: Le Monde sans fin - Le Droit du s

Liaison n° 194
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Liaison n° 194 - Les attentes de FNE Ile de France

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L’ÉTÉ DE TOUS LES DANGERS, L’AUTOMNE DE TOUTES LES PROMESSES

L’été 2021 a vu se multiplier les événements climatiques extrêmes et, le 9 août, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a rendu un rapport plus alarmiste que jamais. Dans ce sixième rapport, les experts confirment que le réchauffement climatique s’accélère et ne peut plus être stoppé ! Il faut donc s’adapter, mais aussi, dans l’urgence, éviter que la hausse des températures ne dépasse 1,5° en réduisant drastiquement nos émissions de CO2.

Nous avons participé en septembre au congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui s’est tenu à Marseille. Nous avons pu, à cette occasion, constater l’ampleur des mobilisations partout dans le monde en faveur d’une biodiversité en grand danger. Cela suffira-t-il ? Rien n’est moins sûr, il faut accentuer la pression et avancer résolument vers plus de sobriété.

Déjà le gouvernement, suite à une démarche engagée par les associations, s’est vu infliger une amende de 10 millions d’euros pour non-respect des exigences européennes sur la qualité de l’air. Autre signe : le pharaonique projet de centre commercial lié à la modernisation de la Gare du Nord est abandonné.

S’agissant des terres agricoles, les « marches des terres » que nous avons co-organisées avec les collectifs et associations franciliens en octobre montrent la voie. Des quatre coins de l’Île-de-France, des cortèges ont convergé sur Paris pour interpeller le pouvoir politique sur l’indispensable sanctuarisation des terres agricoles. Le travail en commun a permis de gagner en efficacité et en visibilité, c’est heureux. Le présent numéro de Liaison fait un tour d’horizon des menaces qui pèsent sur les terres agricoles dans notre région et sur les bonnes pratiques en vigueur.

Les rendez-vous ne vont pas manquer ces prochaines années pour mettre au pied du mur l’État, les collectivités territoriales, les acteurs économiques et confronter leurs vertueuses intentions en matière de transition écologique avec la réalité de leurs engagements concrets.

La Région et l’État, par exemple, vont réviser, à partir de novembre, le schéma directeur de la région Ile-de-France, document cadre qui fixe les orientations d’aménagement et d’urbanisme pour les quinze ans à venir.

Nos associations sont prêtes à contribuer à renforcer, par leurs propositions, l’orientation résolument environnementale de cet exercice. L’espoir d’une véritable prise de conscience collective.

SOMMAIRE:

PRÉSERVER
03 Les marches des terres
04 Protéger les terres agricoles
06 La sortie des pesticides
SOUTENIR
07 La Safer et la préservation des terres
08 La ferme de Combreux (77)
09 Les tendances alimentaires
DOSSIER
10 L’agriculture francilienne
13 dans tous ses états
S’ADAPTER
14 Les agriculteurs font face au changement climatique
15 A la « Fabrique végétale » on cultive la diversité (77)
16 Nouvelle politique agricole commune, une non-réforme !
17 Accompagner la transition agricole
DIVERSIFIER
18 Un méthaniseur agricole opérationnel
19 La fillière chanvre reprend des couleurs
20 La renaissance de la vigne
21 La ferme Sainte-Colombe (77)
22 La ferme Suzanne à Paris

Liaison n° 193
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Liaison n° 193 - Regards croisés sur l’agriculture

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C’EST LE SYSTÈME QUIL FAUT CHANGER !

Nous sommes dans une crise sanitaire majeure et affrontons une crise économique et sociale dramatique. La tentation est grande de revenir « à la normale » en relançant la machine sans rien changer. Le patronat demande même que les contraintes environnementales soient assouplies de façon à ce que l’industrie rattrape son retard. Ce n’est pas la bonne approche ! La COVID-19 est une opportunité pour réajuster nos priorités et aller vers une région plus juste, plus sobre, plus solidaire, plus respectueuse du vivant. Notre priorité, c’est la lutte contre le réchauffement climatique et ses conséquences, nous devons renforcer les solidarités. Les associations de défense de l’environnement ont un rôle majeur à jouer et FNE Ile-de-France doit gagner en efficacité. C’est pourquoi nous avons modifié notre organisation interne en instituant une coprésidence et un secrétariat général partagé. Une équipe renouvelée est en place, prête à faire valoir nos valeurs au plus près du terrain. La surdensification à Paris et dans la petite couronne favorise la diffusion du virus mais aussi l’élévation de la température. L’étalement urbain dans des zones encore épargnées par les constructions menace chaque jour les espaces de nature et les forêts. La consommation de terres agricoles réduit les marges déjà limitées d’autonomie alimentaire. Des projets écocides comme celui de La Bassée, le T4 de l’aéroport de Roissy, la modernisation de la gare du Nord vont à contrecourant de ce que la crise sanitaire révèle car la santé environnementale est aujourd’hui au cœur des priorités que nos concitoyens expriment. Ce numéro fait le point sur les projets que nous combattons et sur les alternatives possibles dans les huit départements d’Île-de-France. Une mobilité douce et des transports collectifs modernisés, la sobriété énergétique et la prévention des pollutions, la sauvegarde de la biodiversité, une nouvelle approche du bâti constituent des lignes directrices pour nos revendications et notre action. Les attaques contre les lois environnementales et la limitation des libertés publiques marquent une régression de notre citoyenneté. Les initiatives citoyennes et la démocratie participative permettent au niveau local d’imaginer de nouvelles formes de vie en commun dans une région résiliente, moins inégalitaire et moins dépendante des économies extérieures. Retrouvons la joie de vivre ensemble. Partageons le silence, le plaisir de marcher dans la nature et écoutons le chant des oiseaux comme le promet le dossier central consacré aux oiseaux de l’Ile-de-France.

SOMMAIRE:

03: ENTRETIEN avec Valérie Masson-Delmotte

DES SOLUTIONS EXISTENT

04: SANTÉ - Faire reculer les inégalités et privilégier le bien-être humain

06: Non au démantèlement des hôpitaux parisiens

07: Stopper la course à la densification MOBILITÉS

08: Ne pas mettre la charrue avant les bœufs!

10: Développer l’usage du vélo et partager l’espace public

11: Transport aérien : A repenser d’urgence! INDUSTRIE

12: Relocaliser les activités

13:AGRICULTURE - Sécuriser l’approvisionnement DOSSIER

14: Les oiseaux en Ile-de-France sont-ils en danger?

17: AMÉNAGEMENT - Gérer l’eau et le dérèglement climatique

20: La transition est possible

22:JURIDIQUE - Associations et enquête publique : un amour contrarié

23: INTERVIEW - Est Val-d’Oise et Grand Roissy, des alternatives sont possibles ACTU DÉPARTEMENTALES

25/26: Compte rendu des Assemblées générales de FNE Ile-de-France

28: A LIRE - Citoyens de terre contre État de fer

Liaison n° 191
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Pour des lendemains qui chantent ! Des solutions existent

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LE TEMPS DES PAROLES EST DÉPASSÉ

L’écologie et la démocratie citoyenne ont été les grandes vedettes de la campagne électorale qui s’achève. Chacun se proclamait plus vert et plus ouvert à la concertation que le voisin, les promesses se sont succédé pour une «ville durable, une ville résiliente, une ville zéro carbone, ouverte aux cyclistes et aux piétons, plébiscitant les transports en commun, les espaces verts et l’effacement du périphérique !» Qu’en sera-t-il des engagements une fois les nouveaux élus confrontés aux réalités quotidiennes et aux contraintes financières ? Comment va évoluer l’organisation administrative de la métropole du Grand Paris face aux projets de l’État et aux revendications du conseil régional d’Ile-de-France ? Qu’en sera-t-il des «coups partis» ? Les nouveaux élus tiendront-ils leurs promesses d’arrêter des projets que les associations jugent inutiles, aberrants, écocides ? Qu’en sera-t-il de l’extension annoncée du terminal 4 de l’aéroport de Roissy et de la spéculation foncière liée aux projets de densification, des constructions de bureaux et de logements autour des gares du Grand Paris Express ? Le grignotage lancinant des espaces verts et arborés sur Paris et la petite couronne connaîtra-t-il un coup d’arrêt ? Comment l’objectif de «zéro artificialisation nette des terres», notamment agricoles, se traduira-t-il concrètement dans les documents de planification territoriale ? Les promesses concernant la baignabilité de la Seine et une gestion raisonnée de l’eau en Ile-de-France ont-elles une chance d’être tenues ? Les associations pourront-elles accéder aux informations en amont des projets et les dispositifs de concertation seront-ils autre chose que des coquilles vides, simulacre de participation pour des dossiers ficelés d’avance ? La liste est longue des projets qui ont été dénoncés et combattus par nos associations. Nous avons eu gain de cause, notamment, en raison d’enjeux électoraux et politiques sur des sites emblématiques comme celui du triangle de Gonesse contre le projet Europacity. Nous poursuivons nos démarches en justice sur d’autres sites posant problème. Tout en restant ouverts au dialogue, nous continuerons d’être vigilants sur toutes ces questions où le cadre de vie et la santé de nos concitoyens sont en jeu.

SOMMAIRE:

03: ENTRETIEN avec Valérie Masson-Delmotte

DES SOLUTIONS EXISTENT 04: SANTÉ - Faire reculer les inégalités et privilégier le bien-être humain

06: Non au démantèlement des hôpitaux parisiens

AMÉNAGEMENT 07: Stopper la course à la densification

MOBILITÉS 08: Ne pas mettre la charrue avant les bœufs!

10: Développer l’usage du vélo et partager l’espace public

11: Transport aérien : A repenser d’urgence! INDUSTRIE

12: Relocaliser les activités AGRICULTURE

13: Sécuriser l’approvisionnement DOSSIER

14: Les oiseaux en Ile-de-France sont-ils en danger?

17: AMÉNAGEMENT - Gérer l’eau et le dérèglement climatique

20: La transition est possible JURIDIQUE

22: Associations et enquête publique : un amour contrarié

23: INTERVIEW - Est Val-d’Oise et Grand Roissy, des alternatives sont possibles

ACTU DÉPARTEMENTALES 25/26: Compte rendu des Assemblées générales de FNE Ile-de-France

A LIRE 28: Citoyens de terre contre État de fer

Liaison n° 190
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Se baigner dans la Seine en 2024 ?

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LES TRANSPORTS DU QUOTIDIEN SACRIFIÉS EN ILE-DE-FRANCE

Samedi 23 novembre 2019, nous nous sommes retrouvés aux 5es rencontres associatives de FNE Ile-de-France durant laquelle j’ai accepté d’animer la table ronde consacrée à « La mobilité menacée, les transports du quotidien sacrifiés au profit du Grand Paris Express ». Inutile d’imaginer d’autres interventions que celles, nombreuses, exprimant la colère des participants vis-à-vis de la situation très dégradée de nos transports en commun.

Nous le savons, cette situation est liée, en grande partie, à l’augmentation constante des usagers utilisant, notamment, les RER. La saturation quasi quotidienne de nos axes routiers majeurs y est sans doute pour quelque chose. Nul doute d’ailleurs que cette augmentation est le fruit d’une urbanisation toujours galopante que nous combattons dans la plupart de nos communes.

Beaucoup de projets sont annoncés pour, soi-disant, améliorer la situation, mais les chiffres sont têtus, la plupart des études sérieuses montrent que si, l’ensemble de ces projets aboutissait, nos transports en commun seraient toujours saturés, car poursuivre l’urbanisation de la région avec 70 000 logements et 28 000 emplois supplémentaires par an, préconisés par le SDRIF de 2013, ne fera qu’aggraver la situation. En 2018, ce sont 80 000 logements qui ont été mis en chantier en Ile-de-France, 50 000 emplois créés. (Voir article de Jacqueline Lorthiois pages 22 et 23)

La révision du SDRIF s’impose à tous ! Ce document de planification est devenu inadapté aux enjeux actuels, avec une densification incontrôlée en grande couronne, une sur-densification injustifiée dans la zone centre, un déséquilibre de plus en plus marqué d’un territoire à l’autre et une transition énergétique mise à mal et devenue difficile à mettre en œuvre dans une telle situation. Notre environnement est gravement menacé sans oublier l’urgence d’agir contre le réchauffement climatique.

Une pause s’impose. Outre la nécessaire révision du SDRIF, le zéro artificialisation nette préconisé par la circulaire gouvernementale du 29 juillet dernier adressée aux préfets doit être dorénavant la règle et le transport du quotidien devenir la priorité. Par ailleurs l’urgence de reconstituer la DATAR est aussi un objectif à mettre en œuvre rapidement pour éviter que la France des villes ne soit plus en mesure de communiquer avec la France rurale.

Ces 5es rencontres ont démontré que la convergence des forces associatives devient une nécessité absolue pour peser dans les décisions !

SOMMAIRE:

04: VIE ASSOCIATIVE

05: Municipales 2020 : « Paris n’est pas à vendre »

06: Abandon d’Europacity et après…                                                                                                                                                                              
07: CARMA, une ambitionagricole, rurale et métropolitaine d’avenir

08: Abandon du TCSP sur la N20, la mobilité du quotidien de nouveau menacée

09: Ville-d’Avray : les étangs de Corot défigurés

10 à 13: Les 5 es Rencontres de FNE Ile-de-France

14: A Toussus-le-Noble, une expérimentation en question                                                                                                                                                         
15: Le Plan de la prévention du bruit de la Métropole du Grand Paris

16 et 17: Pesticides, principe de précaution et carence de l’Etat

18: SNCF Réseau change sa manière d’entretenir ses talus ferroviaires

19: La SNCF coupe des arbres sur ses talus

20: Piscine de Noisy-le-Sec, alibi des JO 2024                                                                                                                                                              
21: Non à la transformation de la gare du Nord en mégacentre commercial                                                                                        
                                                                                                                                                                                                                                      22: Bilan du SDRIF 2013-2030, un désastre annoncé !

24: Une BD décapante

Liaison n° 189
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Bilan du SDRIFE 2013-2030

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LA MARCHE POUR LE CLIMAT TORPILLÉE PAR LA VIOLENCE !

En famille par une belle journée de fin d’été, répondant à l’appel de mouvements citoyens, les manifestants de La marche pour le climat ont été rapidement cueillis « à chaud » puis encerclés par les gaz lacrymogènes et les batailles de rue. Malgré les difficultés d’accès, les militants de FNE étaient partis sereins. Mais subitement la violence a éclaté. Les familles et les enfants ont dû quitter la manifestation. Coincé sur le boulevard Saint-Michel, le groupe FNE s’est dispersé pour échapper aux gaz. Revenu à son point de départ, le cortège a repris son parcours. Quelques rescapés de FNE Ile-de-France l’ont rejoint aux côtés de divers sympathisants du CESER, du projet Carma contre Europacity et des Amis de la terre. Ils ont fini par abandonner après une charge des CRS et plusieurs gazages successifs. Après la bousculade, les contrôles et les détours chacun est rentré chez soi, les yeux rougis et en colère face à ce gâchis d’une journée de solidarité pour le climat. Pourquoi tant de violence ? Une marche paisible transformée en champ de bataille, de pollutions et de dommages aux biens et aux personnes. Ce n’est ni le fait des associations ni celui des organisateurs. En 2018, ce rassemblement avait soulevé un grand espoir. Ce 21 septembre, c’est une impression de désastre qui domine. Elle est confirmée par le bilan médiocre du sommet onusien sur le climat. La transition écologique que nous appelons de nos vœux va de pair avec le respect de la liberté de manifester dans un fonctionnement démocratique qui nous paraît actuellement en danger. Ce numéro de Liaison poursuit le récit de la vitalité de nos associations de terrain, qui pratiquent au quotidien l’exercice démocratique. Il aborde d’autres sujets majeurs pour la défense du climat : la lutte contre les pesticides et la promotion d’une alimentation saine.

SOMMAIRE:

05: Issy-les-Moulineaux : le scandale de la concertation selon Viparis

06: Déchets du Grand Paris : une aubaine pour les communes ?

07: Verneuil-sur-Seine : une nouvelle marina au milieu de l’île des loisirs

08: Entre Vigneux et Athis-Mons, le pont de la discorde

09: A Aulnay-sous-Bois, le parc Ballanger en danger !

10 et 11: La gageure des JO Paris2024 : concertation, développement et héritage

12 à 15: Notre alimentation en question, l’urgence en santé et en environnement

16 à 19: Zéro artificialisation nette des sols: Le défi

20: Cartographie des cours d’eau et zones non traitées

21: Où en sommes-nous en Ile-de-France ?

22: Terres émergées : ce qu’il faut retenir du rapport du GIEC

23: Economie circulaire : Capoverde, une entreprise innovante

24: Main basse sur nos forêts

Liaison n° 188
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Notre alimentation en question

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MOBILISONS TOUS LES MOYENS POUR LA BIODIVERSITÉ !

Notre assemblée générale s’est déroulée le 13 avril, à la maison de l’Environnement du département de l’Essonne, en présence des représentants des différentes fédérations et collectifs adhérents. Nous remercions Brigitte Vermillet, vice-présidente du Conseil départemental, pour l’accueil dans ce cadre bucolique et écologique où l’équipe élue en 2018 a confirmé la poursuite de ses actions. Les ateliers de l’après-midi ont été productifs. Les priorités communes et le rôle de FNE Ile-de France, tête de réseau, ont été affirmés.

La perte de biodiversité est aujourd’hui un danger vital partagé et reconnu, notamment par les scientifiques. Mais la dérive technocratique ou l’influence d’intérêts particuliers sont toujours actives et ne l’intègrent pas, préférant le gain immédiat. On en veut pour preuve le cadre de concertation ou d’action juridique des associations de plus en plus restreint et coûteux que nous avons déjà dénoncé. Aujourd’hui, les associations sont menacées par des recours visant à intimider leurs dirigeants et leurs avis sont contournés par des dérogations aux règles générales pour faire passer des projets contestés (JO, tour Triangle et reconstruction de Notre-Dame de Paris). Leurs membres sont pourtant identifiés et consultés par les instances de tous niveaux quand la loi y contraint, mais leurs avis restent souvent lettre morte. Les associations doivent impérativement être reconnues et soutenues comme des interlocuteurs intermédiaires incontournables pour entendre les citoyens et prioriser les projets.

Le mouvement FNE doit relayer les alertes des scientifiques et de la société civile pour sauver la biodiversité, lutter contre les effets du changement climatique et contre la régression sociale. Il doit se faire entendre des décideurs et traduire la prise de conscience des Franciliens.

A la demande de ses associations, FNE Ile-de-France renforce son pôle juridique pour agir avec efficacité face aux dommages constatés sur l’environnement et aux contournements des règles par l’avalanche de textes dérogatoires. Dans la plupart des cas, on est bien loin de la séquence Éviter-Réduire-Compenser qui devrait être systématique et incontournable.

Dans la foulée des déclarations précédentes, un véritable dialogue environnemental est engagé avec les associations de terrain qui font des propositions et agissent toujours pour l’intérêt général de l’environnement et de tous les citoyens. Car ce n’est pas le tirage au sort des membres d’un conseil national de l’écologie qui permettra un dialogue local efficace et continu.

« Si vous voulez enterrer un problème, nommez une commission » disait Clémenceau…

SOMMAIRE:

05: Data 4, un campus qui n’en finit pas de grossir

06 et 07: Parcours du combattant à Saulx-Marchais

08: PLU d’Osny : une politique d’urbanisation à courte vue

09: Menace sur les jardins des congrégations religieuses

10: Alerte sur les espaces vertsdans les zones urbanisées

11: Pour la sauvegarde des jardins de Saint-Ouen-sur-Seine

17: Assemblée générale du 13 avril Rapport d’activités, rapport financier et plan d’actions pour 2019

18: Notre-Dame de Paris, émotion et raison

19 Les faucons crécerelles de Notre-Dame

20: Terminal 4, non merci !

21: Les rencontres d’Orly, une avancée pour la défense de notre environnement ?

22: Le prix de la vie !

23:  L’énergie citoyenne en Ile-de-France

24: L’humanité en péril

 

Liaison n° 187
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Roissy Terminal 4, non merci !

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