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Cette fiche est issue de la formation «devenez acteur de la protection de l’environnement avec Sentinelles de la nature», du 27 avril 2023, faite par Maxime Colin, juriste à FNE Ile-de-France.

Lien vers le diaporama utilisé: Diaporama Maxime Collin - devenez ambassadeur de la protection de l’environnement

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FNE IDF
FNE Île-de-France
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LIER LE SOCIAL ET L’ÉCOLOGIE UNE EXIGENCE VITALE

Ecoanxiété et colère montent devant la destruction des milieux naturels, dans notre région comme ailleurs car, malgré la succession des COP et des rapports du GIEC, force est de constater l’absence de réponses efficaces de la part des gouvernements face au changement climatique et à ses conséquences. À la sortie de la période difficile de la pandémie, avec la montée du conflit en Ukraine qui ébranle notre confiance dans la paix et renchérit le coût de l’énergie au quotidien, comment s’étonner que la mobilisation sociale en France connaisse un regain spectaculaire avec la réforme des retraites. Lutter efficacement contre les facteurs du réchauffement climatique et contre la destruction de la biodiversité nous incite à innover dans l’emploi, notamment dans les secteurs d’activités de la transition écologique. Nous voulons répartir les efforts économiques et sociaux de manière plus juste, pour que les mesures prises soient acceptées par toutes et tous. Se pose dès lors la question du travail, de son sens, de sa valeur et de sa durée. Faut-il travailler et produire davantage et plus longtemps, alors que notre planète est déjà exsangue ? Quelles conditions de vie, en matière de vie professionnelle comme en matière de qualité de vie, souhaitons-nous pour nos enfants ? Les jeunes générations sont d’ailleurs très mobilisées pour articuler leurs engagements en faveur d’un monde durable et leur activité professionnelle. Dans ce numéro de Liaison, FNE Ile-de-France, respectueuse de la diversité des opinions, aborde plusieurs des grands débats sur la nécessaire transformation de notre société et de notre région : le dossier central est consacré à l’énergie nucléaire, au cœur du débat public national avec le projet du gouvernement d’ouvrir de nouveaux EPR, décision déjà quasiment sur les rails. Mais nous donnons aussi la parole à nos associations de terrain sur les transports, les menaces contre les espaces naturels qu’il s’agisse d’une bassine dans le Vexin ou de projets routiers en vallée de Seine. Nous souhaitons que le social et l’écologie parlent d’une même voix, pour la vie de demain.

SOMMAIRE:

06: SEINE-ET-MARNE ET SEINE-ST-DENIS - Climat, biodiversité, et santé aux oubliettes

08: ESSONNE - Malesherbes - Corbeil - Paris vers une liaison performante et sans correspondance

09: YVELINES - Un nouvel axe routier en vallée de Seine, une bien mauvaise idée

10: VAL-DE-MARNE - Joinville-le-Pont Un quartier et une école à la place d’une friche polluée

11: HAUTS-DE-SEINE - Soutien européen de la cité-jardin de la Butte rouge

12: HAUTS-DE-SEINE - L’État va détruire des bureaux pour refaire des bureaux à Malakoff !

13 - 16: DOSSIER - « Faut-il construire de nouveaux réacteurs nucléaires ? »

17: TRANSPORTS - Voitures électriques halte aux mastodontes !

18: TRANSPORTS - Se déplacer en Ile-de-France des innovations à l’essai

19: TRANSPORT AÉRIEN - Comme à l’aéroport d’Amsterdam, le trafic doit être limité à Roissy

20: CLIMAT-ÉNERGIE - Exploitation forestière et réchauffement climatique

21: POINT DE VUE JURIDIQUE - Les écologistes, étonnantes victimes de la lutte antiterroriste 21: FORMATION - FNE Ile-de-France visite un site de stockage d’amiante à Saint-Martin-du-Tertre (95)

23: BIODIVERSITÉ - La fouine et le renard, coupables ou victimes ?

24: À LIRE - La ville stationnaire et Les révoltes du cie

Liaison n°198 - spécial nucléaire
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Dossier : faut il construire de nouveaux réacteurs nucléaires ?

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Plus que jamais, les associations sur tous les fronts. Depuis plus de trente ans, les scientifiques nous alertent sur l’évolution du climat, ses causes, ses impacts. Malheureusement, nous ne changeons pas de cap ! Chaque jour, des terres agricoles sont artificialisées, le béton recouvre les espaces verts au cœur de nos villes de plus en plus denses. Chaque jour, la pollution de l’air,de l’eau, le bruit, les pesticides portent atteinte de manière croissanteà la santé des Franciliens.

Penser globalement, agir localement
Les quatre cents associations de FNE Ile-de-France sont engagées sur le terrain pour combattre les projets destructeurs du vivant.
Fédérés à tous les niveaux, intercommunal, départemental, régional, nousfaisons aussi entendre notre voix à l’échelle nationale et internationale. Citoyens engagés, nous contribuons avec des propositions concrètes à la révision du Schéma directeur de la Région, qui se veut environnemental (SDRIF-E). Nous alertons sur le caractère insuffisamment ambitieux pour la protection des espaces naturels et forestiers du Schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Métropole du Grand Paris. Nous donnons notre avis pour le prochain plan régional de santé environnementale (PSRE 4) car, les scientifiques nous le disent, nous mettons en grand danger les générations futures.
Mais nous sommes aussi régulièrement sur le terrain pour dénoncer les nuisances aériennes à Orly et à Roissy et les atteintes à la qualité de l’air, pour défendre les terres agricoles, les zones humides, les forêts et les bois… Nous le disons avec force dans ce numéro de Liaison : l’attractivité économique ne peut plus guider l’action publique, l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de nos impacts sur la planète doivent primer sur toute autre considération. En nous insurgeant contre la création d’une cité scolaire sur le triangle de Gonesse, contre le Plan climat air énergie de l’EPT Boucle Nord Seine, contre le poulailler industriel de Gressey… nous tentons d’éviter le pire. Partout, nous voulons promouvoir l’éducation des jeunes à l’environnement, la plantation de bosquets, la défense des arbres et des jardins. Enfin, dans le contexte de la guerre en Ukraine et l’arrêt des livraisons de gaz russe, nous disons plus que jamais qu’il faut consommer moins, consommer mieux, encourager la sobriété énergétique et viser la neutralité carbone. FNE Ile-de-France diffuse les bonnes pratiques aux côtés de ses partenaires énergéticiens. Nous voulons que scientifiques, élus et citoyens se rencontrent pour fabriquer du « commun », ce socle de connaissances et de valeurs non marchandes qui donnent du sens à nos sociétés.

SOMMAIRE:

03 LES MARCHES DES TERRES 

04 PARIS:L’enjeu majeur de la santé environnementale

05 VAL-D’OISE: Le scandale d’une cité scolaire sous les avions

06 ESSONNE: Le projet de prolongement du T7 dans le parc de la mairie de Juvisy

08 YVELINES: Poulailler « industriel » à Gressey ; Les habitants mobilisés

09 ÉVÉNEMENT: Colloque régional : la ressource en eau en Ile-de-France ; Un franc succès !

09 SEINE-ET-MARNE: Établissement pénitentiaire à Crisenoy ; menace sur les terres agricoles

10 SEINE-SAINT-DENIS: Villes marchables ? Le contre-exemple de la Seine-Saint-Denis

11 VAL-DE-MARNE: Espoirs et craintes pour les forêts périurbaines

14-17 DOSSIER: Schéma directeur régional : Objectif 2040

18 ÉNERGIE: Avec RTE ; sur le chemin de la sobriété

19 Interview de Marie-Hélène Milot, Directrice de l’action régionale Ile-de-France à EDF

20 CLIMAT-ÉNERGIE: Exploitation forestière et réchauffement climatique

21 LA PRATIQUE CONTENTIEUSE: Pour préserver les arbres

22 NUISANCES: Transports ferroviaires et vibrations ; Faisons appliquer les textes

23 HOMMAGES: À quelques jours d’intervalle, deux amis, militants de longue date, nous ont quittés

24 À LIRE: La Fabrique de la ville en transition et L’homme qui sauvait les arbres

 

 

Liaison n°197-sobriété énergétique
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Pour une sobriété énergétique durable

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SE PROJETER DANS UN AVENIR MEILLEURAU FIL DE L’EAU

2022, un été de tous les dangers : trois canicules avec trente-trois jours de vagues de chaleur, des incendies ravageurs portant sur 62 000 ha, une sécheresse historique avec une pluviométrie en dé£icit de 85 % en juillet. L’urbanisation intense de notre région ajoute 5 à 10 °C en cœur de ville par rapport à sa banlieue avec une chaleur nocturne qui ne baisse pas. Ces phénomènes extrêmes prévus par le GIEC, avec des inondations l’hiver, se multiplieront. Les vies animales et végétales vont fortement souffrir ainsi que l’agriculture, les industries et toute notre économie si nous ne mettons pas la priorité sur l’eau, ses cycles et ses usages. Aussi, est-ce dès aujourd’hui qu’il faut anticiper les scenarii d’alimentation en eau, prévenir les pollutions et sauvegarder la qualité des nappes et des eaux de surface. Le changement de cap que nos associations appellent de leurs vœux a-t-il une chance d’être pris en compte par les élus locaux, les agriculteurs, les gestionnaires de l’eau, les acteurs économiques, les consommateurs ? Ce numéro spécial de FNE Ile-de-France sur l’eau ouvre ses pages aux témoignages et pistes d’action des différents acteurs. Il présente les solutions fondées sur la nature et anticipe les scénarii de la transition écologique. Un groupe de ré£lexion composé de différents experts et de nos associations adhérentes a effectué un travail considérable, animé par Françoise Behar, chargée de mission Eau de notre fédération. Des colloques ont été organisés en 2019, 2020 et 2021 dans les huit départements d’Ile-de-France sur différentes thématiques : risques d’inondation et de sécheresse, qualité des eaux, renaturation des rivières, documents de plani£ication… Malgré le contexte dif£icile de la crise sanitaire, nos associations ont dressé un état des lieux et esquissé des pistes porteuses d’avenir. Point d’orgue de ces rencontres départementales, le colloque régional que nous organisons avec le soutien de l’Agence de l’eau Seine-Normandie et de nombreux partenaires les 7 et 8 novembre prochains a été préparé, de longue date, avec les scienti£iques les plus pointus sur la question de l’eau dans notre Région. Il permettra de confronter les projections à l’horizon 2050 et la réalité du terrain, mais aussi d’entendre ce que les politiques ont à nous dire. N’oublions pas que l’eau parle aussi à notre cœur. La technique n’est pas tout ! Nous avons glissé dans ces pages quelques images et des mots qui évoquent la place de l’eau dans notre imaginaire et dans l’art.

SOMMAIRE:

4 à 6: Chemin des eaux , chemin des hommes… L’eau et les traces de l’histoire L’Agence de l’eau Seine-Normandie, des défis ambitieux pour la protection de la ressource en eau Interview de Vincent Graffin, directeur territorial de l’AESN

7 et 8: L’eau, c’est la vie

9 et 10: Hydrogéologie du Bassin parisien et de l’Ile-de-France

11: L’eau au Fil des Fleuves… La Seine au cœur du vivant

12: L’Agence de l’eau Seine-Normandie,des défis ambitieux pour la protection de la ressource en eau: Interview de Vincent Graffin,directeur territorial de l’AESN

13 et 14: La planification de la gestion de l’eau

15: L’eau potable, production et distribution

16: La nappe de Champigny Interview d’Anne Reynaud, hydrogéologue et coordinatrice à AQUI’ Brie (Seine-et-Marne et Val-de-Marne) 16: Une station d’épuration innovante et vertueuse, le Carré de Réunion (Yvelines)

17/ Une station d’épuration innovante et vertueuse, le Carré de Réunion (Yvelines)

18: Alerte à la station d’épuration d’Achères, un risque pour 9 millions de Franciliens (Yvelines)

19: Un atout pour s’adapter au réchauffement climatique, le schéma directeur d’eau non potable de Paris

19: La Région, acteur majeur ! Interview de Yann Wehrling, vice-président de la Région Ile-de-France, en charge de la transition écologique, du climat et de la biodiversité

20: L’avenir du bassin Seine-Normandie en 2050

21 à 23: L’avenir du bassin Seine-Normandie en 2050

24 à 27: La maîtrise des risques inondation : une illusion (Ile-de-France)

29: Le site du Vignois à Gonesse : une réussite écologique (Val-d’Oise)

30: La Vieille Mer, une rivière souterraine (Seine-Saint-Denis)

31: La renaturation de la Bièvre ou comment faire revenir la biodiversité (Essonne et Yvelines)

32: Canicules et sécheresses (Ile-de-France)

33: Les programmes d’action nitrates, une révision laborieuse

34: L’eau en agriculture biologique - Interview du GAB, Groupement des agriculteurs bio d’Ile-de-France

35: Questions à Dan LERT, maire adjoint à la maire de Paris, président de la régie publique Eau de Paris

36 et 37: La végétation des berges et des îles dans la «boucle de Boulogne»

38: La Bièvre et la mobilisation des associations - Interview de M. Ambroise-Rendu, président d’honneur de FNE Ile-de-France

39: Sensibiliser les enfants à la protection de l’eau et voir ou (re)voir le DVD Mares à palabres dans Paris

40: À lire: L’Essonne et l’Eau, un nouvel ouvrage d’Essonne Nature Environnement

 

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Liaison n° 196 - Spécial Eau
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La ressource en Eau dans un contexte de dérèglement climatique

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NOUS SOMMES AUSSI DES DÉSERTEURS !

En introduisant leur discours de fin d’année, huit ingénieurs, diplômés d’AgroParisTech, en 2022, déclaraient : « Nous ne voulons pas faire mine d’être fiers et méritants d’obtenir ce diplôme à l’issue d’une formation qui pousse globalement à participer aux ravages sociaux et économiques en cours. » La vidéo de cette déclaration est vite devenue virale sur les réseaux sociaux, puis a été reprise par tous les médias. Ceux que l’on a surnommés « les déserteurs » se sont relayés au micro pour affirmer qu’un autre monde est possible et qu’ils ne seront pas les complices de la destruction du vivant. Nous ne disons pas autre chose. C’est le message que nous martelons dans nos campagnes pour la sanctuarisation des terres agricoles. Ces dernières semaines, nous avons organisé un concours de photos et interpellé les candidats aux élections législatives. Le point d’orgue de cette mobilisation a eu lieu le 9 juin, à Montauger, dans l’Essonne. Nous y avons accueilli le « Relais Jeunes », un groupe de jeunes adultes qui, durant trois mois, a sillonné les routes de France, à pied et à vélo, pour alerter sur l’urgence de changer de cap. Nous avons partagé nos expériences et nos espoirs. Pris conscience de la complémentarité de nos engagements. Aux côtés des déserteurs d’AgroParisTech, des marcheurs du Relais Jeunes, des manifestants de Friday for Futur, de Gonesse, de Grignon et d’ailleurs, FNE Ile-de-France fait entendre sa voix. Affirme que nous ne sommes pas condamnés à laisser bétonner nos territoires. À l’heure où des documents majeurs pour l’aménagement du territoire sont en cours d’élaboration, tels que le Schéma directeur de la région Ile-de-France, le Schéma de cohérence territoriale de la métropole ou les plans locaux d’urbanisme intercommunaux, nous montons une nouvelle fois au créneau pour contrer les fossoyeurs du vivant. Ce travail qui peut sembler aride, technique, désincarné, est en réalité essentiel, car c’est en intervenant très en amont des projets écocides que l’on obtient des victoires durables. Nous avons voulu dans ce numéro de Liaison rendre compte de toutes les facettes de notre travail de terrain. Merci à tous les militantes et militants qui ont permis à l’environnement de marquer des points.

SOMMAIRE:

04 à 5: Pour la sanctuarisation des terres agricoles, disons stop au béton!

06: Entretien avec Nicolas Méary - JURIDIQUE

07: La compensation: non-sens écologique, véritable biais cognitif - AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

08: Les forêts, variable d’ajustement: l’exemple la forêt de Bréviande

09: Le périphérique « ceinture verte »: la grande illusion!

10: Une carrière classée menacée de disparition à Meudon

11: Des PLUI très perfectibles qu’il reste à harmoniser

12: La démesure de la piscine « JO » de Saint-Leu-la-Forêt - DOSSIER

13 à 17: Zoom sur les actions des fédérations

18: Abattre des arbres centenaires, aurions-nous perdu la raison?

17: La protection des busards, un engagement pour la préservation du vivant

19: Colline d’Elancourt: d’une friche industrielle à un « spot olympique »

20: Colline d’Elancourt : d’unefriche industrielle à un « spot olympique »

21: Renaturation de la vallée de l’Orge: création d’un nouveau collectif - RISQUES INDUSTRIELS

22: Site SEVESO seuil haut - Limiter les quantités stockées - DÉCHETS

23: Les dépôts illégaux - Un problème récurrent - A LIRE

24: L’Origine du monde et Tous sur le même bateau

Liaison n° 195 - Sanctuarisons les terres agricoles
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FAIRE FACE AUX DÉFIS : LA RESPONSABILITÉ DES FUTURS ÉLUS

L’actualité de la guerre en Ukraine a relégué au second plan la campagne de l’élection présidentielle et, probablement, des élections législatives, mais elle cible de manière cruciale les articulations entre intérêts géostratégiques et lutte contre le réchauffement climatique. Le conflit accroît les menaces sur notre autonomie énergétique et alimentaire, il souligne l’importance de la sobriété dans la gestion de nos ressources. Il nous faut donc faire des choix et réaménager notre société. C’est pourquoi nous insistons sur la responsabilité des futurs élus : ne pas sacrifier des engagements environnementaux vitaux pour notre avenir. Force est de constater que les sujets qui animent nos luttes au quotidien ne sont pas dans les priorités de la plupart des candidats. Polarisée sur les questions d’identité et de sécurité, la campagne n’aborde ni les questions de justice sociale ni les mesures volontaristes indispensables pour mettre l’environnement au cœur des politiques publiques. La transition écologique est incontournable, comme le souligne le dernier rapport du GIEC. L’aggravation des inégalités, l’accélération des bouleversements climatiques, les crises économiques et sociales prouvent qu’il y a urgence à agir. C’est pourquoi nous avons voulu rappeler, dans ce numéro, les attentes de notre mouvement pour des transformations à engager très rapidement. C’est aux responsables politiques de prendre les décisions, dans un cadre démocratique rénové, pour les cinq prochaines années et au-delà. Nous portons dans le débat nos propositions. Tout d’abord sur les questions d’aménagement et d’urbanisme, cruciales par leur impact, en Ile-de-France, sur la destruction des espaces naturels et agricoles. Nous dénonçons la densification irréfléchie, créatrice d’îlots de chaleur. Nous mettons l’accent sur les transports et la mobilité, sujet particulièrement critique dans la région capitale où les déplacements pendulaires sont facteurs de pollutions et de nuisances. La transition énergétique, au cœur des enjeux climatiques, dépasse, selon nous, la seule question de l’électricité et concerne la décarbonation de l’énergie dans son ensemble. La protection des terres agricoles et la promotion de circuits courts favorisent la quête d’une autonomie alimentaire. Et, bien sûr, la protection de la ressource en eau, vitale dans la région francilienne. Enfin, la pandémie a mis tous les projecteurs sur l’importance des investissements pour l’éducation, la santé et la recherche, sur la nécessaire relocalisation d’activités et le développement de filières nouvelles en Ile-de-France, notamment dans le secteur de l’économie circulaire et des énergies renouvelables. La méthode indispensable : rénover les modes de participation des citoyens à la définition et à la mise en place de nouvelles modalités pour « mieux vivre ensemble ». Notre message : Passer à l’action sans tarder !

SOMMAIRE:

04: CLIMAT - Le climat et le rapport du GIEC, grands absents du débat

05: TRANSPORTS ET URBANISME - En finir avec les « transports structurants »

08: POLLUTION DE L’AIR - Passons vraiment aux actes ! 09: RÉDUIRE LA POLLUTION LUMINEUSE - Un exemple en petite couronne

10: POLLUTION SONORE - Des progrès à faire !

12: PRIORITÉ À LA SANTÉ, À L’ÉDUCATION ET À LA RECHERCHE

14: ÉNERGIE - La clé du futur 16: RÉINDUSTRIALISATION - Une nécessité pour la Région

17: LA DÉFENSE DES TERRES AGRICOLES - Un enjeu essentiel en Ile-de-France PAROLE AUX ASSOCIATIONS PARIS

18: Encore une friche industrielle urbanisée dans le 12e!

19: Annulation du PLU de Dourdan 

20: Trame verte de Pontchartrain: victoires des associations

21: Le dilemme de la friche industrielle

22: La colère gronde autour des gares du Grand Paris Express

23: Un nouveau projet contesté sur l’île Seguin 

24: Le parc départemental de La Roseraie meurtri

25: Abandon d’une carrière à ciel ouvert JURIDIQUE

26: Les recours abusifs des promoteurs

27: A vos agendas !

28: Le Monde sans fin - Le Droit du s

Liaison n° 194
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Liaison n° 194 - Les attentes de FNE Ile de France

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L’ÉTÉ DE TOUS LES DANGERS, L’AUTOMNE DE TOUTES LES PROMESSES

L’été 2021 a vu se multiplier les événements climatiques extrêmes et, le 9 août, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a rendu un rapport plus alarmiste que jamais. Dans ce sixième rapport, les experts confirment que le réchauffement climatique s’accélère et ne peut plus être stoppé ! Il faut donc s’adapter, mais aussi, dans l’urgence, éviter que la hausse des températures ne dépasse 1,5° en réduisant drastiquement nos émissions de CO2.

Nous avons participé en septembre au congrès mondial de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui s’est tenu à Marseille. Nous avons pu, à cette occasion, constater l’ampleur des mobilisations partout dans le monde en faveur d’une biodiversité en grand danger. Cela suffira-t-il ? Rien n’est moins sûr, il faut accentuer la pression et avancer résolument vers plus de sobriété.

Déjà le gouvernement, suite à une démarche engagée par les associations, s’est vu infliger une amende de 10 millions d’euros pour non-respect des exigences européennes sur la qualité de l’air. Autre signe : le pharaonique projet de centre commercial lié à la modernisation de la Gare du Nord est abandonné.

S’agissant des terres agricoles, les « marches des terres » que nous avons co-organisées avec les collectifs et associations franciliens en octobre montrent la voie. Des quatre coins de l’Île-de-France, des cortèges ont convergé sur Paris pour interpeller le pouvoir politique sur l’indispensable sanctuarisation des terres agricoles. Le travail en commun a permis de gagner en efficacité et en visibilité, c’est heureux. Le présent numéro de Liaison fait un tour d’horizon des menaces qui pèsent sur les terres agricoles dans notre région et sur les bonnes pratiques en vigueur.

Les rendez-vous ne vont pas manquer ces prochaines années pour mettre au pied du mur l’État, les collectivités territoriales, les acteurs économiques et confronter leurs vertueuses intentions en matière de transition écologique avec la réalité de leurs engagements concrets.

La Région et l’État, par exemple, vont réviser, à partir de novembre, le schéma directeur de la région Ile-de-France, document cadre qui fixe les orientations d’aménagement et d’urbanisme pour les quinze ans à venir.

Nos associations sont prêtes à contribuer à renforcer, par leurs propositions, l’orientation résolument environnementale de cet exercice. L’espoir d’une véritable prise de conscience collective.

SOMMAIRE:

PRÉSERVER
03 Les marches des terres
04 Protéger les terres agricoles
06 La sortie des pesticides
SOUTENIR
07 La Safer et la préservation des terres
08 La ferme de Combreux (77)
09 Les tendances alimentaires
DOSSIER
10 L’agriculture francilienne
13 dans tous ses états
S’ADAPTER
14 Les agriculteurs font face au changement climatique
15 A la « Fabrique végétale » on cultive la diversité (77)
16 Nouvelle politique agricole commune, une non-réforme !
17 Accompagner la transition agricole
DIVERSIFIER
18 Un méthaniseur agricole opérationnel
19 La fillière chanvre reprend des couleurs
20 La renaissance de la vigne
21 La ferme Sainte-Colombe (77)
22 La ferme Suzanne à Paris

Liaison n° 193
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Liaison n° 193 - Regards croisés sur l’agriculture

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C’EST LE SYSTÈME QUIL FAUT CHANGER !

Nous sommes dans une crise sanitaire majeure et affrontons une crise économique et sociale dramatique. La tentation est grande de revenir « à la normale » en relançant la machine sans rien changer. Le patronat demande même que les contraintes environnementales soient assouplies de façon à ce que l’industrie rattrape son retard. Ce n’est pas la bonne approche ! La COVID-19 est une opportunité pour réajuster nos priorités et aller vers une région plus juste, plus sobre, plus solidaire, plus respectueuse du vivant. Notre priorité, c’est la lutte contre le réchauffement climatique et ses conséquences, nous devons renforcer les solidarités. Les associations de défense de l’environnement ont un rôle majeur à jouer et FNE Ile-de-France doit gagner en efficacité. C’est pourquoi nous avons modifié notre organisation interne en instituant une coprésidence et un secrétariat général partagé. Une équipe renouvelée est en place, prête à faire valoir nos valeurs au plus près du terrain. La surdensification à Paris et dans la petite couronne favorise la diffusion du virus mais aussi l’élévation de la température. L’étalement urbain dans des zones encore épargnées par les constructions menace chaque jour les espaces de nature et les forêts. La consommation de terres agricoles réduit les marges déjà limitées d’autonomie alimentaire. Des projets écocides comme celui de La Bassée, le T4 de l’aéroport de Roissy, la modernisation de la gare du Nord vont à contrecourant de ce que la crise sanitaire révèle car la santé environnementale est aujourd’hui au cœur des priorités que nos concitoyens expriment. Ce numéro fait le point sur les projets que nous combattons et sur les alternatives possibles dans les huit départements d’Île-de-France. Une mobilité douce et des transports collectifs modernisés, la sobriété énergétique et la prévention des pollutions, la sauvegarde de la biodiversité, une nouvelle approche du bâti constituent des lignes directrices pour nos revendications et notre action. Les attaques contre les lois environnementales et la limitation des libertés publiques marquent une régression de notre citoyenneté. Les initiatives citoyennes et la démocratie participative permettent au niveau local d’imaginer de nouvelles formes de vie en commun dans une région résiliente, moins inégalitaire et moins dépendante des économies extérieures. Retrouvons la joie de vivre ensemble. Partageons le silence, le plaisir de marcher dans la nature et écoutons le chant des oiseaux comme le promet le dossier central consacré aux oiseaux de l’Ile-de-France.

SOMMAIRE:

03: ENTRETIEN avec Valérie Masson-Delmotte

DES SOLUTIONS EXISTENT

04: SANTÉ - Faire reculer les inégalités et privilégier le bien-être humain

06: Non au démantèlement des hôpitaux parisiens

07: Stopper la course à la densification MOBILITÉS

08: Ne pas mettre la charrue avant les bœufs!

10: Développer l’usage du vélo et partager l’espace public

11: Transport aérien : A repenser d’urgence! INDUSTRIE

12: Relocaliser les activités

13:AGRICULTURE - Sécuriser l’approvisionnement DOSSIER

14: Les oiseaux en Ile-de-France sont-ils en danger?

17: AMÉNAGEMENT - Gérer l’eau et le dérèglement climatique

20: La transition est possible

22:JURIDIQUE - Associations et enquête publique : un amour contrarié

23: INTERVIEW - Est Val-d’Oise et Grand Roissy, des alternatives sont possibles ACTU DÉPARTEMENTALES

25/26: Compte rendu des Assemblées générales de FNE Ile-de-France

28: A LIRE - Citoyens de terre contre État de fer

Liaison n° 191
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Pour des lendemains qui chantent ! Des solutions existent

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LE TEMPS DES PAROLES EST DÉPASSÉ

L’écologie et la démocratie citoyenne ont été les grandes vedettes de la campagne électorale qui s’achève. Chacun se proclamait plus vert et plus ouvert à la concertation que le voisin, les promesses se sont succédé pour une «ville durable, une ville résiliente, une ville zéro carbone, ouverte aux cyclistes et aux piétons, plébiscitant les transports en commun, les espaces verts et l’effacement du périphérique !» Qu’en sera-t-il des engagements une fois les nouveaux élus confrontés aux réalités quotidiennes et aux contraintes financières ? Comment va évoluer l’organisation administrative de la métropole du Grand Paris face aux projets de l’État et aux revendications du conseil régional d’Ile-de-France ? Qu’en sera-t-il des «coups partis» ? Les nouveaux élus tiendront-ils leurs promesses d’arrêter des projets que les associations jugent inutiles, aberrants, écocides ? Qu’en sera-t-il de l’extension annoncée du terminal 4 de l’aéroport de Roissy et de la spéculation foncière liée aux projets de densification, des constructions de bureaux et de logements autour des gares du Grand Paris Express ? Le grignotage lancinant des espaces verts et arborés sur Paris et la petite couronne connaîtra-t-il un coup d’arrêt ? Comment l’objectif de «zéro artificialisation nette des terres», notamment agricoles, se traduira-t-il concrètement dans les documents de planification territoriale ? Les promesses concernant la baignabilité de la Seine et une gestion raisonnée de l’eau en Ile-de-France ont-elles une chance d’être tenues ? Les associations pourront-elles accéder aux informations en amont des projets et les dispositifs de concertation seront-ils autre chose que des coquilles vides, simulacre de participation pour des dossiers ficelés d’avance ? La liste est longue des projets qui ont été dénoncés et combattus par nos associations. Nous avons eu gain de cause, notamment, en raison d’enjeux électoraux et politiques sur des sites emblématiques comme celui du triangle de Gonesse contre le projet Europacity. Nous poursuivons nos démarches en justice sur d’autres sites posant problème. Tout en restant ouverts au dialogue, nous continuerons d’être vigilants sur toutes ces questions où le cadre de vie et la santé de nos concitoyens sont en jeu.

SOMMAIRE:

03: ENTRETIEN avec Valérie Masson-Delmotte

DES SOLUTIONS EXISTENT 04: SANTÉ - Faire reculer les inégalités et privilégier le bien-être humain

06: Non au démantèlement des hôpitaux parisiens

AMÉNAGEMENT 07: Stopper la course à la densification

MOBILITÉS 08: Ne pas mettre la charrue avant les bœufs!

10: Développer l’usage du vélo et partager l’espace public

11: Transport aérien : A repenser d’urgence! INDUSTRIE

12: Relocaliser les activités AGRICULTURE

13: Sécuriser l’approvisionnement DOSSIER

14: Les oiseaux en Ile-de-France sont-ils en danger?

17: AMÉNAGEMENT - Gérer l’eau et le dérèglement climatique

20: La transition est possible JURIDIQUE

22: Associations et enquête publique : un amour contrarié

23: INTERVIEW - Est Val-d’Oise et Grand Roissy, des alternatives sont possibles

ACTU DÉPARTEMENTALES 25/26: Compte rendu des Assemblées générales de FNE Ile-de-France

A LIRE 28: Citoyens de terre contre État de fer

Liaison n° 190
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Se baigner dans la Seine en 2024 ?

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LES TRANSPORTS DU QUOTIDIEN SACRIFIÉS EN ILE-DE-FRANCE

Samedi 23 novembre 2019, nous nous sommes retrouvés aux 5es rencontres associatives de FNE Ile-de-France durant laquelle j’ai accepté d’animer la table ronde consacrée à « La mobilité menacée, les transports du quotidien sacrifiés au profit du Grand Paris Express ». Inutile d’imaginer d’autres interventions que celles, nombreuses, exprimant la colère des participants vis-à-vis de la situation très dégradée de nos transports en commun.

Nous le savons, cette situation est liée, en grande partie, à l’augmentation constante des usagers utilisant, notamment, les RER. La saturation quasi quotidienne de nos axes routiers majeurs y est sans doute pour quelque chose. Nul doute d’ailleurs que cette augmentation est le fruit d’une urbanisation toujours galopante que nous combattons dans la plupart de nos communes.

Beaucoup de projets sont annoncés pour, soi-disant, améliorer la situation, mais les chiffres sont têtus, la plupart des études sérieuses montrent que si, l’ensemble de ces projets aboutissait, nos transports en commun seraient toujours saturés, car poursuivre l’urbanisation de la région avec 70 000 logements et 28 000 emplois supplémentaires par an, préconisés par le SDRIF de 2013, ne fera qu’aggraver la situation. En 2018, ce sont 80 000 logements qui ont été mis en chantier en Ile-de-France, 50 000 emplois créés. (Voir article de Jacqueline Lorthiois pages 22 et 23)

La révision du SDRIF s’impose à tous ! Ce document de planification est devenu inadapté aux enjeux actuels, avec une densification incontrôlée en grande couronne, une sur-densification injustifiée dans la zone centre, un déséquilibre de plus en plus marqué d’un territoire à l’autre et une transition énergétique mise à mal et devenue difficile à mettre en œuvre dans une telle situation. Notre environnement est gravement menacé sans oublier l’urgence d’agir contre le réchauffement climatique.

Une pause s’impose. Outre la nécessaire révision du SDRIF, le zéro artificialisation nette préconisé par la circulaire gouvernementale du 29 juillet dernier adressée aux préfets doit être dorénavant la règle et le transport du quotidien devenir la priorité. Par ailleurs l’urgence de reconstituer la DATAR est aussi un objectif à mettre en œuvre rapidement pour éviter que la France des villes ne soit plus en mesure de communiquer avec la France rurale.

Ces 5es rencontres ont démontré que la convergence des forces associatives devient une nécessité absolue pour peser dans les décisions !

SOMMAIRE:

04: VIE ASSOCIATIVE

05: Municipales 2020 : « Paris n’est pas à vendre »

06: Abandon d’Europacity et après…                                                                                                                                                                              
07: CARMA, une ambitionagricole, rurale et métropolitaine d’avenir

08: Abandon du TCSP sur la N20, la mobilité du quotidien de nouveau menacée

09: Ville-d’Avray : les étangs de Corot défigurés

10 à 13: Les 5 es Rencontres de FNE Ile-de-France

14: A Toussus-le-Noble, une expérimentation en question                                                                                                                                                         
15: Le Plan de la prévention du bruit de la Métropole du Grand Paris

16 et 17: Pesticides, principe de précaution et carence de l’Etat

18: SNCF Réseau change sa manière d’entretenir ses talus ferroviaires

19: La SNCF coupe des arbres sur ses talus

20: Piscine de Noisy-le-Sec, alibi des JO 2024                                                                                                                                                              
21: Non à la transformation de la gare du Nord en mégacentre commercial                                                                                        
                                                                                                                                                                                                                                      22: Bilan du SDRIF 2013-2030, un désastre annoncé !

24: Une BD décapante

Liaison n° 189
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Bilan du SDRIFE 2013-2030

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