Le magazine Liaison

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C’EST LE SYSTÈME QUIL FAUT CHANGER !

Nous sommes dans une crise sanitaire majeure et affrontons une crise économique et sociale dramatique. La tentation est grande de revenir « à la normale » en relançant la machine sans rien changer. Le patronat demande même que les contraintes environnementales soient assouplies de façon à ce que l’industrie rattrape son retard. Ce n’est pas la bonne approche ! La COVID-19 est une opportunité pour réajuster nos priorités et aller vers une région plus juste, plus sobre, plus solidaire, plus respectueuse du vivant. Notre priorité, c’est la lutte contre le réchauffement climatique et ses conséquences, nous devons renforcer les solidarités. Les associations de défense de l’environnement ont un rôle majeur à jouer et FNE Ile-de-France doit gagner en efficacité. C’est pourquoi nous avons modifié notre organisation interne en instituant une coprésidence et un secrétariat général partagé. Une équipe renouvelée est en place, prête à faire valoir nos valeurs au plus près du terrain. La surdensification à Paris et dans la petite couronne favorise la diffusion du virus mais aussi l’élévation de la température. L’étalement urbain dans des zones encore épargnées par les constructions menace chaque jour les espaces de nature et les forêts. La consommation de terres agricoles réduit les marges déjà limitées d’autonomie alimentaire. Des projets écocides comme celui de La Bassée, le T4 de l’aéroport de Roissy, la modernisation de la gare du Nord vont à contrecourant de ce que la crise sanitaire révèle car la santé environnementale est aujourd’hui au cœur des priorités que nos concitoyens expriment. Ce numéro fait le point sur les projets que nous combattons et sur les alternatives possibles dans les huit départements d’Île-de-France. Une mobilité douce et des transports collectifs modernisés, la sobriété énergétique et la prévention des pollutions, la sauvegarde de la biodiversité, une nouvelle approche du bâti constituent des lignes directrices pour nos revendications et notre action. Les attaques contre les lois environnementales et la limitation des libertés publiques marquent une régression de notre citoyenneté. Les initiatives citoyennes et la démocratie participative permettent au niveau local d’imaginer de nouvelles formes de vie en commun dans une région résiliente, moins inégalitaire et moins dépendante des économies extérieures. Retrouvons la joie de vivre ensemble. Partageons le silence, le plaisir de marcher dans la nature et écoutons le chant des oiseaux comme le promet le dossier central consacré aux oiseaux de l’Ile-de-France.

SOMMAIRE:

03: ENTRETIEN avec Valérie Masson-Delmotte

DES SOLUTIONS EXISTENT

04: SANTÉ - Faire reculer les inégalités et privilégier le bien-être humain

06: Non au démantèlement des hôpitaux parisiens

07: Stopper la course à la densification MOBILITÉS

08: Ne pas mettre la charrue avant les bœufs!

10: Développer l’usage du vélo et partager l’espace public

11: Transport aérien : A repenser d’urgence! INDUSTRIE

12: Relocaliser les activités

13:AGRICULTURE - Sécuriser l’approvisionnement DOSSIER

14: Les oiseaux en Ile-de-France sont-ils en danger?

17: AMÉNAGEMENT - Gérer l’eau et le dérèglement climatique

20: La transition est possible

22:JURIDIQUE - Associations et enquête publique : un amour contrarié

23: INTERVIEW - Est Val-d’Oise et Grand Roissy, des alternatives sont possibles ACTU DÉPARTEMENTALES

25/26: Compte rendu des Assemblées générales de FNE Ile-de-France

28: A LIRE - Citoyens de terre contre État de fer

Liaison n° 191
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Pour des lendemains qui chantent ! Des solutions existent

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LE TEMPS DES PAROLES EST DÉPASSÉ

L’écologie et la démocratie citoyenne ont été les grandes vedettes de la campagne électorale qui s’achève. Chacun se proclamait plus vert et plus ouvert à la concertation que le voisin, les promesses se sont succédé pour une «ville durable, une ville résiliente, une ville zéro carbone, ouverte aux cyclistes et aux piétons, plébiscitant les transports en commun, les espaces verts et l’effacement du périphérique !» Qu’en sera-t-il des engagements une fois les nouveaux élus confrontés aux réalités quotidiennes et aux contraintes financières ? Comment va évoluer l’organisation administrative de la métropole du Grand Paris face aux projets de l’État et aux revendications du conseil régional d’Ile-de-France ? Qu’en sera-t-il des «coups partis» ? Les nouveaux élus tiendront-ils leurs promesses d’arrêter des projets que les associations jugent inutiles, aberrants, écocides ? Qu’en sera-t-il de l’extension annoncée du terminal 4 de l’aéroport de Roissy et de la spéculation foncière liée aux projets de densification, des constructions de bureaux et de logements autour des gares du Grand Paris Express ? Le grignotage lancinant des espaces verts et arborés sur Paris et la petite couronne connaîtra-t-il un coup d’arrêt ? Comment l’objectif de «zéro artificialisation nette des terres», notamment agricoles, se traduira-t-il concrètement dans les documents de planification territoriale ? Les promesses concernant la baignabilité de la Seine et une gestion raisonnée de l’eau en Ile-de-France ont-elles une chance d’être tenues ? Les associations pourront-elles accéder aux informations en amont des projets et les dispositifs de concertation seront-ils autre chose que des coquilles vides, simulacre de participation pour des dossiers ficelés d’avance ? La liste est longue des projets qui ont été dénoncés et combattus par nos associations. Nous avons eu gain de cause, notamment, en raison d’enjeux électoraux et politiques sur des sites emblématiques comme celui du triangle de Gonesse contre le projet Europacity. Nous poursuivons nos démarches en justice sur d’autres sites posant problème. Tout en restant ouverts au dialogue, nous continuerons d’être vigilants sur toutes ces questions où le cadre de vie et la santé de nos concitoyens sont en jeu.

SOMMAIRE:

03: ENTRETIEN avec Valérie Masson-Delmotte

DES SOLUTIONS EXISTENT 04: SANTÉ - Faire reculer les inégalités et privilégier le bien-être humain

06: Non au démantèlement des hôpitaux parisiens

AMÉNAGEMENT 07: Stopper la course à la densification

MOBILITÉS 08: Ne pas mettre la charrue avant les bœufs!

10: Développer l’usage du vélo et partager l’espace public

11: Transport aérien : A repenser d’urgence! INDUSTRIE

12: Relocaliser les activités AGRICULTURE

13: Sécuriser l’approvisionnement DOSSIER

14: Les oiseaux en Ile-de-France sont-ils en danger?

17: AMÉNAGEMENT - Gérer l’eau et le dérèglement climatique

20: La transition est possible JURIDIQUE

22: Associations et enquête publique : un amour contrarié

23: INTERVIEW - Est Val-d’Oise et Grand Roissy, des alternatives sont possibles

ACTU DÉPARTEMENTALES 25/26: Compte rendu des Assemblées générales de FNE Ile-de-France

A LIRE 28: Citoyens de terre contre État de fer

Liaison n° 190
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Se baigner dans la Seine en 2024 ?

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LES TRANSPORTS DU QUOTIDIEN SACRIFIÉS EN ILE-DE-FRANCE

Samedi 23 novembre 2019, nous nous sommes retrouvés aux 5es rencontres associatives de FNE Ile-de-France durant laquelle j’ai accepté d’animer la table ronde consacrée à « La mobilité menacée, les transports du quotidien sacrifiés au profit du Grand Paris Express ». Inutile d’imaginer d’autres interventions que celles, nombreuses, exprimant la colère des participants vis-à-vis de la situation très dégradée de nos transports en commun.

Nous le savons, cette situation est liée, en grande partie, à l’augmentation constante des usagers utilisant, notamment, les RER. La saturation quasi quotidienne de nos axes routiers majeurs y est sans doute pour quelque chose. Nul doute d’ailleurs que cette augmentation est le fruit d’une urbanisation toujours galopante que nous combattons dans la plupart de nos communes.

Beaucoup de projets sont annoncés pour, soi-disant, améliorer la situation, mais les chiffres sont têtus, la plupart des études sérieuses montrent que si, l’ensemble de ces projets aboutissait, nos transports en commun seraient toujours saturés, car poursuivre l’urbanisation de la région avec 70 000 logements et 28 000 emplois supplémentaires par an, préconisés par le SDRIF de 2013, ne fera qu’aggraver la situation. En 2018, ce sont 80 000 logements qui ont été mis en chantier en Ile-de-France, 50 000 emplois créés. (Voir article de Jacqueline Lorthiois pages 22 et 23)

La révision du SDRIF s’impose à tous ! Ce document de planification est devenu inadapté aux enjeux actuels, avec une densification incontrôlée en grande couronne, une sur-densification injustifiée dans la zone centre, un déséquilibre de plus en plus marqué d’un territoire à l’autre et une transition énergétique mise à mal et devenue difficile à mettre en œuvre dans une telle situation. Notre environnement est gravement menacé sans oublier l’urgence d’agir contre le réchauffement climatique.

Une pause s’impose. Outre la nécessaire révision du SDRIF, le zéro artificialisation nette préconisé par la circulaire gouvernementale du 29 juillet dernier adressée aux préfets doit être dorénavant la règle et le transport du quotidien devenir la priorité. Par ailleurs l’urgence de reconstituer la DATAR est aussi un objectif à mettre en œuvre rapidement pour éviter que la France des villes ne soit plus en mesure de communiquer avec la France rurale.

Ces 5es rencontres ont démontré que la convergence des forces associatives devient une nécessité absolue pour peser dans les décisions !

SOMMAIRE:

04: VIE ASSOCIATIVE

05: Municipales 2020 : « Paris n’est pas à vendre »

06: Abandon d’Europacity et après…                                                                                                                                                                              
07: CARMA, une ambitionagricole, rurale et métropolitaine d’avenir

08: Abandon du TCSP sur la N20, la mobilité du quotidien de nouveau menacée

09: Ville-d’Avray : les étangs de Corot défigurés

10 à 13: Les 5 es Rencontres de FNE Ile-de-France

14: A Toussus-le-Noble, une expérimentation en question                                                                                                                                                         
15: Le Plan de la prévention du bruit de la Métropole du Grand Paris

16 et 17: Pesticides, principe de précaution et carence de l’Etat

18: SNCF Réseau change sa manière d’entretenir ses talus ferroviaires

19: La SNCF coupe des arbres sur ses talus

20: Piscine de Noisy-le-Sec, alibi des JO 2024                                                                                                                                                              
21: Non à la transformation de la gare du Nord en mégacentre commercial                                                                                        
                                                                                                                                                                                                                                      22: Bilan du SDRIF 2013-2030, un désastre annoncé !

24: Une BD décapante

Liaison n° 189
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Bilan du SDRIFE 2013-2030

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LA MARCHE POUR LE CLIMAT TORPILLÉE PAR LA VIOLENCE !

En famille par une belle journée de fin d’été, répondant à l’appel de mouvements citoyens, les manifestants de La marche pour le climat ont été rapidement cueillis « à chaud » puis encerclés par les gaz lacrymogènes et les batailles de rue. Malgré les difficultés d’accès, les militants de FNE étaient partis sereins. Mais subitement la violence a éclaté. Les familles et les enfants ont dû quitter la manifestation. Coincé sur le boulevard Saint-Michel, le groupe FNE s’est dispersé pour échapper aux gaz. Revenu à son point de départ, le cortège a repris son parcours. Quelques rescapés de FNE Ile-de-France l’ont rejoint aux côtés de divers sympathisants du CESER, du projet Carma contre Europacity et des Amis de la terre. Ils ont fini par abandonner après une charge des CRS et plusieurs gazages successifs. Après la bousculade, les contrôles et les détours chacun est rentré chez soi, les yeux rougis et en colère face à ce gâchis d’une journée de solidarité pour le climat. Pourquoi tant de violence ? Une marche paisible transformée en champ de bataille, de pollutions et de dommages aux biens et aux personnes. Ce n’est ni le fait des associations ni celui des organisateurs. En 2018, ce rassemblement avait soulevé un grand espoir. Ce 21 septembre, c’est une impression de désastre qui domine. Elle est confirmée par le bilan médiocre du sommet onusien sur le climat. La transition écologique que nous appelons de nos vœux va de pair avec le respect de la liberté de manifester dans un fonctionnement démocratique qui nous paraît actuellement en danger. Ce numéro de Liaison poursuit le récit de la vitalité de nos associations de terrain, qui pratiquent au quotidien l’exercice démocratique. Il aborde d’autres sujets majeurs pour la défense du climat : la lutte contre les pesticides et la promotion d’une alimentation saine.

SOMMAIRE:

05: Issy-les-Moulineaux : le scandale de la concertation selon Viparis

06: Déchets du Grand Paris : une aubaine pour les communes ?

07: Verneuil-sur-Seine : une nouvelle marina au milieu de l’île des loisirs

08: Entre Vigneux et Athis-Mons, le pont de la discorde

09: A Aulnay-sous-Bois, le parc Ballanger en danger !

10 et 11: La gageure des JO Paris2024 : concertation, développement et héritage

12 à 15: Notre alimentation en question, l’urgence en santé et en environnement

16 à 19: Zéro artificialisation nette des sols: Le défi

20: Cartographie des cours d’eau et zones non traitées

21: Où en sommes-nous en Ile-de-France ?

22: Terres émergées : ce qu’il faut retenir du rapport du GIEC

23: Economie circulaire : Capoverde, une entreprise innovante

24: Main basse sur nos forêts

Liaison n° 188
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Notre alimentation en question

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MOBILISONS TOUS LES MOYENS POUR LA BIODIVERSITÉ !

Notre assemblée générale s’est déroulée le 13 avril, à la maison de l’Environnement du département de l’Essonne, en présence des représentants des différentes fédérations et collectifs adhérents. Nous remercions Brigitte Vermillet, vice-présidente du Conseil départemental, pour l’accueil dans ce cadre bucolique et écologique où l’équipe élue en 2018 a confirmé la poursuite de ses actions. Les ateliers de l’après-midi ont été productifs. Les priorités communes et le rôle de FNE Ile-de France, tête de réseau, ont été affirmés.

La perte de biodiversité est aujourd’hui un danger vital partagé et reconnu, notamment par les scientifiques. Mais la dérive technocratique ou l’influence d’intérêts particuliers sont toujours actives et ne l’intègrent pas, préférant le gain immédiat. On en veut pour preuve le cadre de concertation ou d’action juridique des associations de plus en plus restreint et coûteux que nous avons déjà dénoncé. Aujourd’hui, les associations sont menacées par des recours visant à intimider leurs dirigeants et leurs avis sont contournés par des dérogations aux règles générales pour faire passer des projets contestés (JO, tour Triangle et reconstruction de Notre-Dame de Paris). Leurs membres sont pourtant identifiés et consultés par les instances de tous niveaux quand la loi y contraint, mais leurs avis restent souvent lettre morte. Les associations doivent impérativement être reconnues et soutenues comme des interlocuteurs intermédiaires incontournables pour entendre les citoyens et prioriser les projets.

Le mouvement FNE doit relayer les alertes des scientifiques et de la société civile pour sauver la biodiversité, lutter contre les effets du changement climatique et contre la régression sociale. Il doit se faire entendre des décideurs et traduire la prise de conscience des Franciliens.

A la demande de ses associations, FNE Ile-de-France renforce son pôle juridique pour agir avec efficacité face aux dommages constatés sur l’environnement et aux contournements des règles par l’avalanche de textes dérogatoires. Dans la plupart des cas, on est bien loin de la séquence Éviter-Réduire-Compenser qui devrait être systématique et incontournable.

Dans la foulée des déclarations précédentes, un véritable dialogue environnemental est engagé avec les associations de terrain qui font des propositions et agissent toujours pour l’intérêt général de l’environnement et de tous les citoyens. Car ce n’est pas le tirage au sort des membres d’un conseil national de l’écologie qui permettra un dialogue local efficace et continu.

« Si vous voulez enterrer un problème, nommez une commission » disait Clémenceau…

SOMMAIRE:

05: Data 4, un campus qui n’en finit pas de grossir

06 et 07: Parcours du combattant à Saulx-Marchais

08: PLU d’Osny : une politique d’urbanisation à courte vue

09: Menace sur les jardins des congrégations religieuses

10: Alerte sur les espaces vertsdans les zones urbanisées

11: Pour la sauvegarde des jardins de Saint-Ouen-sur-Seine

17: Assemblée générale du 13 avril Rapport d’activités, rapport financier et plan d’actions pour 2019

18: Notre-Dame de Paris, émotion et raison

19 Les faucons crécerelles de Notre-Dame

20: Terminal 4, non merci !

21: Les rencontres d’Orly, une avancée pour la défense de notre environnement ?

22: Le prix de la vie !

23:  L’énergie citoyenne en Ile-de-France

24: L’humanité en péril

 

Liaison n° 187
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Roissy Terminal 4, non merci !

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ÉCOLOGIE ET SOLIDARITÉ : UNE URGENCE !

FNE Ile-de-France et ses associations lors de leurs nombreuses assemblées générales et des réunions pendant le Grand Débat national ont dégagé un faisceau de propositions qui rassemblent. Partout nos revendications environnementales ont rejoint celles des associations du secteur social et solidaire, partout nos adhérents ont porté la même parole : il n’y a pas de mesures écologiques sans mesures sociales, pas d’actions pour sauver la planète sans actions pour sauver l’humanité. Seul un changement de concept économique peut crédibiliser les mesures pour la transition écologique, les propositions pour corriger les inégalités sociales et territoriales, et pour revitaliser la démocratie.

Et c’est ce que propose le pacte social et écologique publié par plusieurs associations* des secteurs de l’environnement, du social, de la solidarité et de l’enseignement, dont notre fédération France Nature Environnement. Porté par des personnalités et crédibilisé par les associations signataires, ce pacte, intitulé « Pour donner à chacun le pouvoir de vivre », propose soixante-six propositions selon quatre axes qui expriment les préoccupations récemment débattues :

  • Pouvoir vivre ensemble, dans un cadre commun en protégeant notre avenir et celui des générations futures ;
  • Remettre l’exigence de justice sociale au cœur de l’économie ;
  • Préparer notre avenir en cessant de faire du court terme l’alpha et l’oméga de nos politiques publiques ;
  • Enfin, partager le pouvoir pour que chacun puisse prendre sa part dans la transformation de nos vies.

Il est maintenant temps d’agir ensemble pour débloquer la situation et laisser un environnement de qualité aux générations futures. FNE Ile-de-France était présent à la marche pour le climat, le 16 mars, et soutient cette jeunesse qui se lève pour exiger une véritable politique pour le climat.

Notre fédération est d’ailleurs une ruche d’idées et de projets pour mieux vivre aujourd’hui et demain sans gaspiller notre environnement. Vous lirez dans ce numéro comment FNE Ile-de-France et ses associations veillent et agissent ensemble sur le terrain dans ce but.

  • ATD Quart Monde, CFDT, CFTC, la Cimade, FAGE, France Terre d’asile, FNE, Fondation Abbé Pierre, Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme, Humanité et biodiversité, la Ligue de l’enseignement, le Mouvement associatif, les Francas, la Mutualité française, Pacte civique, Réseau Action Climat France, le Secours catholique, l’UNIOPSS et l’UNSA.

SOMMAIRE:

04: VIE ASSOCIATIVE

05: CPTG : Nouvelle victoire ! Restons mobilisés

06: Les associations veulent faire entendre leur voix

07: Gagny : un poumon vert offert aux promoteurs

08: Evaluation de la mise en œuvre du SDRIF par le Ceser IDF

09 Un chapelet de belvédères au secours des déchets du Grand Paris

10: Effet du bruit des transports sur la santé

11 à 14: La méthanisation : une filière vertueuse ?

15: Mares à palabres Une avant première réussie

16 à 17: L’efficacité des PCAET en question

18: Apporter à chacun la liberté de se déplacer facilement

19: La fin programmée des sites classés ?

20: Jamais seul

Liaison n° 186
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La méthanisation en Ile de France

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L’ENVIRONNEMENT EST L’AFFAIRE DU SIÈCLE !

Les marches pour le climat ont rassemblé dès septembre 2018 des foules qui n’avaient jamais manifesté. Ces marches ont surpris les mouvements habitués de ces rendez-vous annuels trop souvent réduits aux militants. Dès ce moment, il est apparu que les citoyens avaient bien l’intention de prendre leur avenir en main et de demander des actions précises et adaptées pour rendre concrète la transition écologique. FNE Ile-de-France y était au même moment. Le départ de Nicolas Hulot du gouvernement et la prise de certaines décisions sans explications ont conduit massivement les Français dans la rue et des gilets jaunes aux ronds-points et ailleurs. Plusieurs associations en ont profité pour lancer l’Affaire du siècle et reprocher au gouvernement de ne pas mettre en œuvre les mesures efficaces pour lutter contre le changement climatique. Les associations de FNE Ile-de-France, qui sont sur le terrain, signalent les atteintes quotidiennes à l’environnement, le gaspillage d’énergie, les pollutions, le bétonnage et le grignotage des terrains naturels et agricoles. Sentinelles de la nature et lanceurs d’alerte, elles constatent le grand nombre de projets inutiles, de plans sans ambition à la hauteur des défis. Elles demandent de vrais schémas avec des objectifs clairs pour faire aboutir dans de bonnes conditions la transition écologique et énergétique et son pendant social et économique. Pour ces différentes raisons, FNE Ile-de-France appelle à signer la pétition* pour plus de justice sociale et climatique. L’Etat doit donner l’exemple. Aujourd’hui, le président de la République lance le grand débat national dont l’un des thèmes est la transition écologique. Il faut y répondre sans hésiter et nous ferons des propositions fortes. Il va sans dire que nous serons vigilants sur les réponses apportées et sur la place donnée aux associations d’environnement pour participer aux décisions et arrêter les projets qui portent une atteinte trop forte à l’environnement. FNE Ile-de-France veut ainsi faire entendre la voix de ses associations qui œuvrent au quotidien pour la sauvegarde de notre environnement, pour un air et une eau purs, pour des sols sains, une nature respectée et un urbanisme plus humain et concerté. 

04: VIE ASSOCIATIVE ESSONNE

05: Un projet mégalo à Saint -Vrain

06: Fausses-Reposes : un indice de biodiversité

07: Médiation sur l’île Seguin

08: Montmorency, une vallée urbanisée

09: Gentilly, un observatoire citoyen 

10: Brueil-en-vexin vers une nouvelle carrière cimentière !

11 à 14: Le rôle des matériaux de construction dans la transition énergétique (1) Le chanvre : un matériau à tout faire !

15: L’accès à la terre : un enjeu essentiel pour Terre de liens Ile-de-France

16 à 18: Participation citoyenne ou poudre aux yeux ?

19: Visite du dispatching de RTE

20: Jardiner au naturel 

 

 

Liaison n° 185
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Le chanvre : un bio matériau à tout faire

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RIEN NE SE FERA SANS LES CITOYENS !

La COP 24 vient de s’achever avec son lot de bonnes intentions affichées pour lutter contre le dérèglement climatique et de contradictions entre les discours et la réalité de l’engagement concret des Etats. La multiplication des catastrophes dites naturelles, inondations, séismes, sécheresse extrême, fonte des glaciers, montée des océans, mais aussi la publication de documents scientifiques accablants et aujourd’hui considérés comme irréfutables, ceux du GIEC et nombres d’articles de chercheurs reconnus mondialement ont accéléré la prise de conscience par les citoyens de l’urgence à agir. D’où le surprenant succès des marches pour le climat, souvent nées d’initiatives spontanées, d’où la création de collectifs de citoyens, libres de toute attache partisane, d’où les manifestes de personnalités de tous horizons, qui se mobilisent pour alerter l’opinion et peser sur les décisions des gouvernements. La mobilisation pour refuser les conséquences dramatiques d’une « fin du monde annoncée » en est le témoignage. L’appel de la rue est clair. Les solutions existent, il faut agir et soutenir les initiatives locales et citoyennes. Colloques et rencontres se multiplient autour de la transition énergétique. Les collectivités territoriales, les entreprises, les ONG insistent sur la nécessaire évolution écologique du modèle de développement et misent sur l’innovation pour prévenir l’aggravation de la situation. A son modeste niveau, FNE Ile-de-France contribue au débat avec les institutions régionales et locales en valorisant tous les projets innovants et les démarches citoyennes. Nos rencontres du 21 novembre dernier sur la transition énergétique qui ont donné la parole à des entreprises, à des élus, à des associations et à des porteurs d’expériences citoyennes sont rapportées dans le présent numéro. Car en Ile-de-France, comme ailleurs en France, les énergies renouvelables représentent une alternative aux énergies fossiles. Les innovations technologiques, qu’il s’agisse des transports, de l’habitat mais aussi les divers gestes de sobriété dans la consommation d’énergie permettront de mieux la maîtriser mais aussi de diminuer la pollution de l’air, d’améliorer la qualité de vie des habitants. Par contre, rien ne se fera sans les citoyens. La population est prête à se mobiliser dans le respect des nécessités et équilibres écologiques et de la justice sociale. Les blocages et l’inaction coûtent davantage chaque jour. Un Appel lancé par le mouvement européen « Pacte finance-climat *» propose de mobiliser 2 % du PIB de chaque Etat en Europe pour des prêts à taux zéro, soit 45 milliards par an pour la France, permettant de financer une véritable politique d’investissements dans la transition énergétique. Il est temps de changer d’échelle, de consommer avec sobriété l’énergie et de concrétiser les bonnes intentions !

SOMMAIRE:

04: VIE ASSOCIATIVE ESSONNE

05: Bressonvilliers doit rester une ferme !

06: St-Germain-en-Laye : la forêt va être enfin protégée

07: Des perroquets dans le fromage de Brie

08: Menaces sur la roseraie de l’Haÿ-les-Roses

09: Atteinte à l’espace boisé classé de l’ïle des Loups

10: Nouvelles de la Butte rouge

11: Vers la transition 14 énergétique, des projets et des actions pour l’Ile-de-France 

15: Un pourcentage de nature en échange d’un droit de bétonner 

16 et 17: Les assisses nationales de l’air

18 et 19: De l’eau adoucie sur le 19 mont Valérien

20: Concertation réussie pour le projet de PSMO à Achères

21: Desserte du plateau de Saclay, des solutions alternatives à la ligne 18

22: Gratuité des transports, le débat est ouvert

23: Le SDRIF

24: Des kangourous dans mon jardin

Liaison n° 184
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Vers la transition énergétique

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Droit de l’Environnement : la régression par petites touches

Thématique
Liaison n° 183
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Droit de l’Environnement : la régression par petites touches

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La Métropole du Grand Paris que nous voulons

Liaison n° 182
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La Métropole du Grand Paris que nous voulons

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