Nuisances aéroportuaires

Nuisances aéroportuaires

AVIS ET RAPPORT

Selon une enquête du CREDOC et de BRUITPARIF en 2021, le bruit a rattrapé en 5 ans la pollution de l’air au classement des inconvénients majeurs liés au fait de résider en Île-de-France. Cette augmentation de la sensibilité sonore est observée à tous les niveaux : domicile, quartier, déplacements et lieu de travail. 

Au regard des préoccupations des Franciliennes et des Franciliens, il était primordial que la société civile organisée d’Île-de-France s’autosaisisse pour la première fois sur une thématique ayant des enjeux sanitaires, économiques et environnementaux inscrits directement dans leur quotidien. Les autres nuisances environnementales telles que la pollution de l’air ou celle de l’eau sont actuellement davantage mises en lumière du fait de leur lien plus direct avec l’atténuation et/ou l’adaptation au changement climatique. Néanmoins, les nuisances sonores ont elles aussi un impact direct sur la santé humaine, un coût social et des conséquences sur la biodiversité. Leur prise en compte permet des avancées sensibles en matière d’environnement. 

Le Conseil régional d’Île-de-France s’est montré proactif quant à la création de BRUITPARIF et s’est engagé dans la lutte contre les bruits ferroviaires en 2021. L’apport des réflexions du Ceser pourra lui permettre de disposer de retours des Franciliennes et des Franciliens afin de cibler les prochaines initiatives à mettre en œuvre. En effet, au regard des échéances actuelles telle que l’élaboration du SDRIF-E, la maîtrise des nuisances sonores apparaît comme un des enjeux primordiaux pour le territoire francilien. 

Le sujet de la pollution sonore sera abordé dans le rapport du Ceser sous le prisme de ses impacts sur l’environnement entendu comme périmètre de vie des Franciliennes et des Franciliens, mais aussi de tous les êtres vivants présents sur le territoire. Ses spécificités, par exemple la concentration humaine mais aussi les activités et les infrastructures, constituent un postulat essentiel à prendre en compte, notamment au regard de leur rôle d’amplification des conséquences de comportements générateurs de bruit. 

La prise de conscience de la pollution sonore s’affirme. 

Or, la lutte contre les nuisances sonores se trouve au carrefour des champs d’intervention régionaux. En effet, elle recouvre de nombreuses compétences exclusives (transport, développement économique, aménagement et environnement) et partagées (logement, santé) du Conseil régional. Ainsi, il s’agira de cerner les enjeux croisés entre sources de pollution sonore et marges de manœuvre pour le Conseil régional tel que l’illustre très bien la problématique des transports aériens, ferroviaires ou routiers et des bruits urbains. La Région fait face à de nombreux défis pour répondre au besoin d’un meilleur cadre de vie des habitants : celui-ci doit également se traduire par un environnement acoustique sain. 

La politique de maîtrise de ces nuisances apparaît pour le Ceser comme un maillon essentiel et efficace de la politique de préservation de l’environnement, face aux enjeux de développement en Île-de-France.

 

Visuel
Informations du document

Avis n°2023-09 présenté au nom de la commission Environnement et transition énergétique par Christine NEDELEC le 24 mai 2023.

SOMMAIRE 

Introduction

1- Contexte francilien et acteurs de la lutte contre les pollutions sonores sur le plan régional 

2- Bilan provisoire des actions mises en œuvre localement dans le cadre de la lutte contre les pollutions sonores en Île-de-France par la Région et ses partenaires 

3- Identification des freins et des pistes de leviers accessibles pour la Région-Île-de-France en collaboration avec ses partenaires à l’aune des initiatives prises dans d’autres territoires en France ou à l’étranger

Conclusion

Remerciements

Liste des membres de la commission Environnement transition énergétique 

Bibliographie 

Glossaire

Public cible
Modalités de mise à disposition
Association
VISUEL
FNE Île-de-France
Référent

FNE Île-de-France rédige une contribution à la concertation préalable sur le  SDRIF-E axé autour de l’économie circulaire, les nuisances aériennes ainsi que la Seine et ses affluents. 

SDRIF-E concertation préalable
Type de publication
Modalités de mise à disposition
Association
France Nature Environnement Île-de-France
Référent

MOBILISONS TOUS LES MOYENS POUR LA BIODIVERSITÉ !

Notre assemblée générale s’est déroulée le 13 avril, à la maison de l’Environnement du département de l’Essonne, en présence des représentants des différentes fédérations et collectifs adhérents. Nous remercions Brigitte Vermillet, vice-présidente du Conseil départemental, pour l’accueil dans ce cadre bucolique et écologique où l’équipe élue en 2018 a confirmé la poursuite de ses actions. Les ateliers de l’après-midi ont été productifs. Les priorités communes et le rôle de FNE Ile-de France, tête de réseau, ont été affirmés.

La perte de biodiversité est aujourd’hui un danger vital partagé et reconnu, notamment par les scientifiques. Mais la dérive technocratique ou l’influence d’intérêts particuliers sont toujours actives et ne l’intègrent pas, préférant le gain immédiat. On en veut pour preuve le cadre de concertation ou d’action juridique des associations de plus en plus restreint et coûteux que nous avons déjà dénoncé. Aujourd’hui, les associations sont menacées par des recours visant à intimider leurs dirigeants et leurs avis sont contournés par des dérogations aux règles générales pour faire passer des projets contestés (JO, tour Triangle et reconstruction de Notre-Dame de Paris). Leurs membres sont pourtant identifiés et consultés par les instances de tous niveaux quand la loi y contraint, mais leurs avis restent souvent lettre morte. Les associations doivent impérativement être reconnues et soutenues comme des interlocuteurs intermédiaires incontournables pour entendre les citoyens et prioriser les projets.

Le mouvement FNE doit relayer les alertes des scientifiques et de la société civile pour sauver la biodiversité, lutter contre les effets du changement climatique et contre la régression sociale. Il doit se faire entendre des décideurs et traduire la prise de conscience des Franciliens.

A la demande de ses associations, FNE Ile-de-France renforce son pôle juridique pour agir avec efficacité face aux dommages constatés sur l’environnement et aux contournements des règles par l’avalanche de textes dérogatoires. Dans la plupart des cas, on est bien loin de la séquence Éviter-Réduire-Compenser qui devrait être systématique et incontournable.

Dans la foulée des déclarations précédentes, un véritable dialogue environnemental est engagé avec les associations de terrain qui font des propositions et agissent toujours pour l’intérêt général de l’environnement et de tous les citoyens. Car ce n’est pas le tirage au sort des membres d’un conseil national de l’écologie qui permettra un dialogue local efficace et continu.

« Si vous voulez enterrer un problème, nommez une commission » disait Clémenceau…

SOMMAIRE:

05: Data 4, un campus qui n’en finit pas de grossir

06 et 07: Parcours du combattant à Saulx-Marchais

08: PLU d’Osny : une politique d’urbanisation à courte vue

09: Menace sur les jardins des congrégations religieuses

10: Alerte sur les espaces vertsdans les zones urbanisées

11: Pour la sauvegarde des jardins de Saint-Ouen-sur-Seine

17: Assemblée générale du 13 avril Rapport d’activités, rapport financier et plan d’actions pour 2019

18: Notre-Dame de Paris, émotion et raison

19 Les faucons crécerelles de Notre-Dame

20: Terminal 4, non merci !

21: Les rencontres d’Orly, une avancée pour la défense de notre environnement ?

22: Le prix de la vie !

23:  L’énergie citoyenne en Ile-de-France

24: L’humanité en péril

 

Liaison n° 187
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Roissy Terminal 4, non merci !

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