
Un petit bois des Yvelines sauvé grâce à la mobilisation des élus et des associations !
Après des années d’incertitude, les maires d’Orgerus et de Tacoignières ont réussi à obtenir un accord avec les propriétaires d’un petit bois de 22 hectares, évitant ainsi son exploitation intensive et la fermeture au public. Une issue heureuse qui récompense la mobilisation des acteurs locaux dont Sauvons les Yvelines association adhérente de notre réseau FNE Île-de-France.
Situé au nord de la forêt de Rambouillet, ce massif boisé a toujours été un lieu de promenade prisé des habitants. Pourtant, il risquait de tomber entre les mains d’investisseurs peu scrupuleux, prêts à le clôturer et à pratiquer des coupes rases au détriment des écosystèmes locaux. Informés en décembre dernier de la mise en vente imminente, Patrice Le Bail, maire de Tacoignières, et Jean-Michel Verplaetse, maire d’Orgerus, ont immédiatement cherché une solution pour préserver ce patrimoine naturel.
Grâce au soutien du département des Yvelines, les communes ont monté des dossiers de préemption, mais la bataille n’a pas été simple. Alors que Tacoignières a rapidement trouvé un accord amiable pour acquérir sa partie, Orgerus a dû saisir le tribunal administratif de Versailles pour obtenir un prix raisonnable pour les 19 hectares restants. Pendant toute cette période, le collectif Sauvons les Yvelines n’a cessé d’alerter et de mobiliser les citoyens pour que ce bois ne devienne pas une victime de la spéculation foncière et forestière.
Finalement, avant même la décision du tribunal, un accord a été trouvé, garantissant la préservation de cet espace naturel. Un soulagement pour les élus et les citoyens, qui voient leur cadre de vie protégé. « Nous voulons juste protéger la forêt ! Nous allons nettoyer les dégâts de la dernière tempête et faire en sorte que ce bois reste un lieu de découverte et d’émerveillement pour tous », souligne Jean-Michel Verplaetse, fier de ce combat remporté avec l’appui des associations environnementales.
Si cette victoire est encourageante, elle rappelle aussi que de nombreux espaces boisés restent vulnérables aux spéculations et aux pratiques industrielles. Comme le souligne Sauvons les Yvelines, des projets de coupes rases et de revente de bois persistent, parfois sous couvert de crédits carbone. Grâce à la mobilisation citoyenne et associative, nous pouvons défendre ces espaces indispensables à la lutte contre le dérèglement climatique et à la préservation de la biodiversité.
